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ED COLLECTION

avril 87 : sortie de la compilation

 

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ALBUM & TEXTES

Les textes sont retranscrits avec la très aimable autorisation d’Etienne. Encore merci à lui
Tombé pour la France (Etienne Daho/Arnold Turboust) (version maxi)
Be bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune / Je passe mon temps à faire n’importe quoi /Sur les pistes noires de préférence, quand le démon de la danse / Me prend le corps, je fais n’importe quoi, tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques / Be bop la vie c’est n’importe quoi / C’est la fête, c’est psychadélique, me demande pas c’que j’fabrique / Je te répondrais n’importe quoi, j’en sais rien

Chorus

Dum di la, je m’étourdis, ça ne suffit pas / A m’faire oublier que t’es plus là / J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas / Si tu r’viens n’attends pas qu’au bout d’une corde mon corps balance

Be bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne / Je crois bien que j’f’rais n’importe quoi / Pour te voir cinq minutes encore à Sables d’or près des dunes / Je te raconterai n’importe quoi, ce sera bien

Dum di la, je m’étourdis ça ne suffit pas / A m’faire oublier que t’es plus là / J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas / Si tu r’viens n’attends pas que je sois tombé pour la France

L'été (Etienne Daho/Frank Darcel) (remix)
Philtre d’amour et contre-jour / Vagues sur nos corps et sable d’or / Coco, mangue et kiwi, goyave, jus de fruits / Elixir d’amour et fin du jour

Pour magie érotique pour amour exotique

Mais déjà le vent se lève / Et la journée s’achève / Damned, c’est un orage, quittons la plage

C’est un plan maléfique, un plan machiavélique

L’orage tonne et tu frisonnes / La pluie nous bat, viens prends mon bras / Chauds, humides et malsains les nuages soudain / Eclatent avec fureur et tu prends peur

Mon amour exotique mon amour romantique

Allons, derrière la dune et ouvrons le dialogue / J’ai là une pirogue pour toute fortune

Pour magie érotique pour amour romantique

Philtre d’amour et contre-jour / Vagues sur nos corps et sable d’or

Chez les Yé-Yé (Serge Gainsbourg)
Ni les tam-tams du yé yé yé / Ni les gris-gris que tu portais / Da dou ron ron que tu écoutais / Au bar dum dum où tu dansais

Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé

Sous les tam-tams du yé yé yé / J’f’rai du ram dam je me connais / Oui à Sing-sing je finirai / J’ai un coupe-coupe à cran d’arrêt

Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé

Sous les tam-tams du yé yé yé / Fais un flashback au temps passé / Est-ce que t’entends c’que j’te disais / Je suis fou fou, fou de t’aimer

Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé

La ballade d'Edie S. (Etienne Daho/Frank Darcel)
Edie se lasse et traverse le miroir / De blanc se pare pour un rendez-vous nulle part / Edie se glace, si grand ce lit à deux places / Edie s’y glisse et voyage en première classe

Toutes ces photos déchirées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ / Edie s’efface…

Des lettres éparpillées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ

Edie s’endort tout en serrant très, très fort / Contre sa joue, un souvenir de Corfou

C’est un silence qui ressemble fort à un départ

Dedi, dedicated to baby, Edie, dedicated to Edie S.

Arnold Layne (Syd Barrett)
Arnold Layne had a strange hobby collecting clothes / Moonshine washing line, they suit him fine / On the wall hung a tall mirror distorted view / See through baby blue he dug it

Oh, Arnold Layne, it’s not the same / Takes two to know, two to know / Two to know, two to know / Why can’t you see Arnold Layne, Arnold Layne… / Don’t do it again

Now he’s caught a nasty sort of person / They gave him time doors bang chain gang he hates it

Oh, Arnold Layne, it’s not the same / Takes two to know, two to know / Two to know, two to know / Why can’t you see Arnold Layne, Arnold Layne… / Don’t do it again

Et si je m'en vais avant toi (duo avec Françoise Hardy)
Et si je m’en vais avant toi / Dis-toi bien que je serai là / J’épouserai la pluie, le vent / Le soleil et les éléments / Pour te caresser tout le temps

L’air sera tiède et léger / Comme tu aimes

Et si tu ne le comprends pas / Très vite tu me reconnaîtras / Car moi je deviendrai méchant / J’épouserai une tourmente / Pour te faire mal et te faire froid

L’air sera désespéré comme ma peine

Et si pourtant tu nous oublies / Il me faudra laisser la pluie / Le soleil et les éléments / Et je te quitterai vraiment / Et je me quitterai aussi

L’air ne sera que du vent / Comme l’oubli

Sweeter than you (Knight)
I could never be loved by anyone sweeter than you / And I could never belong to anyone sweeter than you / With you to stand beside me,  I’ll never be alone / And what more could I long for, than to have you for my own

My only desire is loving you eternally / Oh, no, no other love could ever mean so much to me / So if you say you love me, forever I’ll be true / And what more could I long for, than to live my life with you

I could never be loved by anyone sweeter than you / And I could never belong to anyone sweeter than you

Swingin' London (Etienne Daho/Arnold Turboust) (remix)
Garden party, Londres 66, jet society dont j’fais partie  / Garden party, fun psychedelic, jerk society dont j’fais partie  / Les mecs sont chics, les filles hystériques, fun society dont j’fais partie

Jerk, jerk, jerk / Flashback, été 66, tout le monde jerke  / Way back, Londres 66, tout le monde jerke dans le Swingin’ London

Fête pour le vice des cocktails délice, fun society dont j’fais partie  / New look, new style et celebrities, fun society dont j’fais partie  / Garden party, Londres 66, jet society dont j’fais partie

Jerk, jerk, jerk / Flashback, été 66, tout le monde jerke  / C’est bath, Londres 66, tout le monde jerke dans le Swingin’ London

Jerk, jerk, jerk / Flashback, été 66, tout le monde jerke / C’est Fab, Londres 66, tout le monde jerke dans le Swingin’ London  / Uh! Stop.

Hip, hip…

Soleil de minuit (Etienne Daho/Frank Darcel) (chanson du film Désordre d'O. Assayas)
Sombre romance, graine de violence / Rêves d’enfance, rites magiques / Images usées, rêves éveillés / Héros d’antan qui défient le temps

Dans le noir, garçons couche-tard / Sans guitares, gagnent peut-être un pourboire pour la frime / La déprime en prime

Péloche rayée de gris, de bleu / Cuirs fatigués, rides au coin des yeux / Coca, ice-cream, pas un centime / Pauvre James Dean traîne boulevard du crime

Dans les gares, félins aux yeux noirs / Sans départ, pas d’crédit pour les chasseurs en prime / La déprime en prime

Sombre voyou au regard fou / C’est toi, c’est nous qui dormons debout / Vivre à demi, désirs, envies / Paresse, ennui, soleil de minuit

Sunday moring (Lou Reed)
Sunday morning, praise the dawing / I’ve got a restless feeling by my side / Early dawning, sunday morning / It’s just the wasted years so close behind

Watch out, the world’s behind you / There’s always someone around you who will call / It’s nothing at all

Sunday morning and I’m falling / I’ve got a feeling I don’t want to know / Early dawning, sunday morning / It’s all the streets you crossed, not so long ago

Watch out, the world’s behind you / There’s always someone around you who will call / It’s nothing at all

Sunday morning

Epaule tattoo (Etienne Daho/Arnold Turboust) (version maxi)
Audace, indécence exigées / Blocus pour qui souhaite s’immiscer / Ce night club où le jazz est prisé / Réticence pour qui souhaite s’y glisser / Par le tempo possédée, sur la piste verglacée / Da dap dap dap / Par le tempo possédée, je l’ai vue danser / Ce night à l’admission privée / Entasse une foule électrisée / Par le tempo possédée, sur la piste verglacée / Da dap dap dap / Par le tempo possédée, ma Suzy dansait

Au Taboo, pas besoin de bagou / Son épaule est tattoo,  tattoo / Là, sur sa peau gravé, à l’encre bleue dessiné / Da dap dap dap / Là sur sa peau gravé, un tattoo bleuté

Audace, indécence exigées / Blocus pour qui souhaite s’immiscer / Ce night club où le jazz est prisé / Rictus crispé pour qui s’fait jeter / Vous avez sollicité mes bas instincts suscité / Da dap dap dap / Vous m’avez sollicité j’pouvais pas lutter

Ooh, Taboo, mais ce mot est à vous / Ton épaule est tattoo, t’es toute à moi / Ooh, Taboo, mais ce mot est à vous / Ton épaule est tattoo, t’es toute à moi

Je ne sais c’qui s’passa, Suzy dans le vice, versa / Da dap dap dap / Vice et vice et versa, quand Suzy céda / Vice et vice et versa, Suzy dans le vice versa / Da dap dap dap / Vice et vice et versa, dans le vice, versa

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  • Ballade sur un albumGraffiti – 1987
  • EtiennEDahoTélémoustique – 29/05/87
  • Back to compact – Best – 06/87

    On croyait de doux Etienne Daho impropre à la technologie la plus avancée, lui qui se fit le chantre tendre des sixitées françaises, écrivit un livre sur Françoise Hardy et trouva son style dans le sanctuaire yéyé.  Voici qu’il se paie le luxe de sortir un disque compact en omettant volontairement tout autre format.  Caprice utile car cette “Collection” s’adresse aussi bien aux fans pour qui posséder l’intégrale d’ED est un devoir, qu’aux derniers entichés qui trouveront dans cet assemblage de faces B et de remixes, matière à varier les plaisirs, avec pour ouvrir et fermer ces “parenthèses” les deux gros tubes que sont “Tombé Pour La France” et “Epaule Tattoo” en version maximum.

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    La découverte de cet “underground” commence avec “L’Eté”, sorte d’ébauche de “Duel Au Soleil” où sur lente mélopée suave se décline l’évangile sensuel du chanteur.  Soleil, exotisme, fille, fruit défendu.  Mondo Daho.  Pour lui qui a toujours eu la politesse de mettre en préliminaires à ses propres faits d’armes sa condition de fan, cette compil’, s’il en était encore besoin, vérifie cette capacité ingénue à admirer les autres qui l’habite.  On a droit à un joli tour de manège enchanté sur les dadas favoris de Daho : Gainsbourg (“Chez Les Yéyés”), le duo avec Farnçoise Hardy (“Si Je M’en Vais Avant Toi”), Syd Barrett (“Arnold Layne”), le Velvet Underground (“Sunday Morning”).  Inventaire d’un électisme qui chez tout autre aurait annulé tant les intentions que le charme, alors qu’au contraire cette disparité renforce ici cette notion de bon “goût”, définitvement l’un des maîtres-mots à utiliser à l’approche du Rennais.
    HARCOURT
    Toujours de bon “goût” qui le fait poser, pour la pochette, au studio Harcourt (de Jacqueline Huet à la Shabanou) un chaton dans les bras (la dernière fois c’était un colibri sur l’épaule).  Ce bon “goût” finit, à force d’être omniprésent, par assagir une image déjà passablement soft (à l’inverse regardez ce qu’une certaine dose de mauvais goût peut dynamiser celle de Rita Mitsouko).  Daho serait assez malvenu du reste en reprenant “Constipation Blues” de Screamin Jay Hawkins, mais le bon goût étant en France la meilleure et la pire des choses, peut être devrait-il s’inquiéter à force d’y souscrire de ne pas tomber dans l’insignifiance comme sur ce “Swingin’London”, élégie snobinarde nulle, seul choix regrettable de cette sélection, alors qu’un morceau comme “Promesses” du second album, fut il hors concept, méritait mille fois d’être redécouvert.
    Anicroche vite oubliée, et vite contournée, grâce aux joies de la télé commande (régulateur esthétique de nos écoutes) pour passer à “Soleil De Minuit”, chanson qui figurait dans le film d’O. Assayas “Désordre” à moins que l’on ne remonte jusqu’à cette “Ballade d’Eddie S.”.  (S pour Sedgwick, la pauvre petite fille riche de la légende du Velvet U.).
    Francis “Laser Tyuiop” Dordor – Best

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  • Collection – Paroles et musique – 02/88

    Après trois albums seulement, Etienne Daho se trouvait déjà à la tête d’une impressionnante série de collectors, de faces B de 45 tours, de la bande originale du film “Désordre” et de remixes divers, définitivement disparus des bacs des disquaires.  Occasion rêvée, donc, pour une complilation qui, tout en rendant hommage à quelques maitres (Gainsbourg, Syd Barrett, Lou Reed époque Velvet et, bien sûr, Françoise Hardy), permet aussi de donner une seconde chance à des titres passés un peu inaperçus.

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    Faut-il encore convaincre quelqu’un du talent d’Etienne Daho ?  Ce disque vient alors à point nommé : alors que  le destin tragique de tant de faces B se réduit à remplir trois minutes et que les versions maxi se bornent le plus souvent à rallonger la sauce, il n’y a décidément rien à jeter dans ces dix chansons dignes et charmeuses, avec une mention toute spéciale pour “L’été” (le tout premier disque, sorti en 1981), “Soleil de minuit” et l’indispensable “Et si je m’en vais avant toi”, que vient bercer le soufffle de Françoise Hardy elle-même.  Si l’on y ajoute un superbe poster du studio Harcourt, voilà qui devrait nous permettre de patienter jusqu’au prochain album.
    T.D. – Paroles et musique

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