Diskönoir Tour, cette fois c’est The End

De l’encre a coulé dans la presse dijonnaise au sujet d’Etienne :

Quelques mots pour Rock en Seine…

  • Un tout petit rien dans le journal Le Monde

  • dans Télérama

© Victor Picon

Cette dernière date de sa tournée 2015 était aussi sa première apparition à Rock en Seine. Enfin !, serait-on tenté de dire car la crédibilité « rock » du monsieur ne fait plus aucun doute depuis belle lurette. Le t-shirt « Marky Ramone 2014 Tour » de mon voisin de devant (à fond pendant le concert) en serait peut-être même une preuve supplémentaire. D’autant qu’on avait rarement entendu les chansons de Daho arrangées avec des guitares aussi débridées et un batteur aussi puissant (l’énergumène était d’ailleurs enfermé derrière un paravent en plexi). De « Saudade » et son riff magique au final « Bleu comme toi » supertonique en passant par « Tombé pour la France » (en chœur avec le public), « Chansons de l’innocence » version disco Chic et un « Soleil de minuit » porté par une basse gargantuesque façon Giorgio Moroder, le Rennais, le cou enveloppé dans un bandana noir clin d’œil à ses 80s chéries, a livré l’un des meilleurs concerts du jour. Il avait tellement l’air content d’être là. F.P.

passage sur Etienne

Daho, tombé pour la France

Clairement tourné vers le rock anglo-saxon, électro et rap mais modérément, Rock en Seine a mis la scène française et francophone dans ses marges. VKNG, Jeanne Added ou les encore les quatre jeunes de Last Train (lire-ci dessous), la révélation rock du dernier Printemps de Bourges, sont venus. Ils étaient tous là, mais en milieu d’après-midi, sur une scène Découverte Ile-de-France et dans des villages pas forcément des plus simples à repérer. Pourquoi dès lors, ne pas les mettre plus avant ? Peu avant l’un des concerts de reformation des Libertines samedi, la dernière date de la tournée d’Etienne Daho, le Diskönoir tour, a pourtant été l’un des événements de cette affiche.

Très rock derrière ses lunettes noires, Daho a mis de côté ses petits gimmicks au profit d’un groupe tourné vers les guitares et d’un côté clairement dansant. Il y a ces chansons qui ont marqué les trois dernières décennies (Week-end à Rome, Tombé pour la France, Le premier jour du reste de ta vie,Saudade) et cette innocence sans cesse retrouvée. Ça fait donc des « boom » et des « bang » et on n’oublie pas que Daho a été, il y a bien longtemps depuis Rennes, l’un de ceux qui ont rendu la pop et par extension, le rock en français possible.

Bastien Brun – RFi Musique

Les bonnes surprises : Etienne Daho, Tame Impala, Seinabo Sey…

Les derniers échos d’Etienne Daho en live n’étaient pas alléchants. Tel un phoenix, à 59 ans, Etienne Daho a fait revivre ses succès 80’s avec brio. Souriant souvent, ému parfois, l’artiste a balancé son best-of en live devant un public de tous les âges, acquis dès les premières notes « Satori Pop Century ». Bercés d’illusions, les festivaliers ont senti la fièvre du samedi soir monter de titre en titre. Après un « Week-end à Rome » revisité avec délicatesse, et « Comme un boomerang », l’homme en noir a fait se succéder ses meilleures pistes dans une ambiance électrique : « Tombé pour la France », « Le premier jour (du reste de ta vie) », « Les chansons de l’innocence », « Epaule Tattoo ». Un grand monsieur.

Julien Goncalves – Charts in France

passage sur Etienne

ETIENNE DAHO, ENTRE MAÎTRISE ET ÉMOTION

L’enchaînement stylistique Young Thug/Daho restera comme la séquence psychotrope la plus déstabilisante de l’édition 2015. Une émotion chassant rapidement l’autre, on aborde la scène Cascade le cœur noué par la crainte de voir la star des eighties écorner son image et sa légende, trente ans après Tombé Pour La France. Daho rentre sur Satori Pop Century, meilleure façon d’éteindre les doutes et de justifier le caractère transgénérationnel de son répertoire. On ne va pas vous la faire à l’envers : il y avait dix fois plus de cinquantenaires dans les premiers rangs que pour Fuzz au même endroit le lendemain. Mais Etienne Daho a su prouver l’incroyable variété d’intentions de ses morceaux sans âge, capables de capter l’attention d’un public divers et de combler des attentes contradictoires. Le parler-chanter de Daho flatte aussi bien la nostalgie que l’émotion de recueillir le témoignage vivant d’une époque révolue. Et l’arrangement dépouillé de Week-end à Rome a finalement confirmé la magnifique simplicité d’un concert sensible et parfois bouleversant. Cette fois, le chanteur semblait encore plus heureux d’être là que son public.

Azzedine Fall – Les Inrocks

passage sur Etienne

Retour vers la scène de la cascade et là, un des deux/trois évènements du week end. Agglutiné tout au devant de la foule près des barrières, j’ai pu assister au concert mémorable d’Etienne Daho. Je préviens, j’écoute du Daho depuis mes 3 ans et l’album Mythomane. Je suis donc d’une extrême mauvaise foi quand je dis que je c’est un des artistes français majeurs des 30 dernières années. Je connais ses chansons par coeur et je n’ai pas hésité à me mouiller le maillot dans la fosse pour exprimer mon admiration. Arrivé sur scène en veste, chemise et bandana noué autour du cou, il a gratifié la foule de quelques uns de ses nombreux tubes. Week-end à Rome, Comme un boomerang, Tombé pour la France, Bleu comme toi, Le premier jour du reste de ta vie, Epaule Tatoo et j’en passe. Dans un show très électrique, sa petite voix timide a été un peu noyée sous les instruments mais la communion avec le public a joué à plein. Devant une foule subjuguée et acquise à sa cause, il a multiplié les petits mots et les déhanchés. En fin de sa tournée Diskönoir, Daho a semblé un peu fatigué mais je peux conclure qu’il a triomphé et que sa place à Rock en Seine était tout à fait justifiée. Je l’ai un peu mitraillé avec mon téléphone, profitant de mes 5 mètres de distance avec lui pout le prendre sous toutes les coutures. Bref, si vous aimez, ce show était un grand moment de spectacle. Pour les autres, le festival offrait des concerts alternatifs.

Stanilas Claude – Gentleman moderne

Etienne Daho, vintage et déhanché
Nous nous sommes sauvées un peu avant la fin du show, histoire d’avoir une vision optimale de la scène sur laquelle les techniciens finissaient de régler les lumières pour Etienne Daho. Ne riez pas : quiconque a grandi dans les années 1990 et a eu des parents un peu branchés sur les fréquences moyennes ou les émissions de variété du samedi soir a forcément une tendresse particulière pour l’interprète de « Week-end à Rome, tous les deux sans personne ». Bon, vu l’âge des fans collés aux barrières pour ne pas rater un centième de sa prestation, je me doute qu’on ne faisait pas forcément partie du public-cible.
Mais toi-même tu sais, y a pas de saison pour que vive le son. Il a beau frôler la soixantaine avec une certitude de plus en plus profonde, Etienne Daho avait la pêche, voire carrément toute la salade de fruits sur scène, et semblait heureux d’être là. Pour un passage dans un festival dont l’intitulé comporte le terme « rock », il m’a paru plutôt raccord avec le thème. Si tu ne l’as jamais vu sur scène, je te conseille de le faire une fois dans ta vie, ne serait-ce que pour vérifier l’existence de son fabuleux déhanché, entrevu quelques fois à la télévision. Crois-moi, face à Etienne Daho, les ondulations du bassin de Shakira font petite mine. Après Tombé pour la France et Le premier jour (du reste du ta vie), la petite fille en moi était relativement satisfaite.

Léa Bucci – madmoiZelle.com

Enfin un très joli papier paru avant le concert de Rock en Seine Etienne Daho dans le magazine Version Femina, article qui se clôture par ces jolis mots « Une jolie façon de finir son été, en allant écouter ce joli soleil sur scène.

Quelques images immortalisent ces deux concerts :

photos et vidéo de France Bleu sur le Concert de rentrée à Dijon

diskonoir tour« C’est LA grande affiche de cette édition 2015 : Etienne Daho »diskonoir tour
« Le rockeur français a chanté Boomerang, week-end à Rome, etc »
diskonoir tour concert de Dijon
« Il y a foule pour applaudir Etienne Daho »
concert de Rentrée Dijon
vidéo France bleu

commentaire de la vidéo :

Etienne Daho, le plus attendu
Mais c’est bien le rockeur français, Étienne Daho que le public, d’un coup très nombreux, attend le plus. A 20h45 tapantes, l’artiste entre en scène. Il chantera quelques unes de ses nouvelles chansons, mais surtout ses classiques : Boomerang, Week-end à Rome, etc.

le concert de Rock en Seine


Week-end à Rome

Quelques photos de Rock en Seine provenant du site Gentleman moderne – article précité de Stanilas Claude

Etienne Daho Rock en SeineEtienne Daho sur scène Rock en Seine
Etienne Daho Rock en SeineEtienne Daho Rock en Seine

 

 

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