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COMPILATIONS – BEST OF


ED Collection
sorti en avril 87

Popzone
sorti en février 95

Best of singles
sorti en novembre 98


Dans la peau de Daho
sorti en novembre 2002

Monsieur Daho
sorti en octobre 2011

L’homme qui marche – best of
sorti en novembre 2015

Les textes sont retranscrits avec la très aimable autorisation d’Etienne. Encore merci à lui.

ED COLLECTION

Tombé pour la France (Etienne Daho/Arnold Turboust) (version maxi)
Be bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune / Je passe mon temps à faire n’importe quoi /Sur les pistes noires de préférence, quand le démon de la danse / Me prend le corps, je fais n’importe quoi, tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques / Be bop la vie c’est n’importe quoi / C’est la fête, c’est psychadélique, me demande pas c’que j’fabrique / Je te répondrais n’importe quoi, j’en sais rien

Chorus

Dum di la, je m’étourdis, ça ne suffit pas / A m’faire oublier que t’es plus là / J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas / Si tu r’viens n’attends pas qu’au bout d’une corde mon corps balance

Be bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne / Je crois bien que j’f’rais n’importe quoi / Pour te voir cinq minutes encore à Sables d’or près des dunes / Je te raconterai n’importe quoi, ce sera bien

Dum di la, je m’étourdis ça ne suffit pas / A m’faire oublier que t’es plus là / J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas / Si tu r’viens n’attends pas que je sois tombé pour la France

L'été (Etienne Daho/Frank Darcel) (remix)
Philtre d’amour et contre-jour / Vagues sur nos corps et sable d’or / Coco, mangue et kiwi, goyave, jus de fruits / Elixir d’amour et fin du jour

Pour magie érotique pour amour exotique

Mais déjà le vent se lève / Et la journée s’achève / Damned, c’est un orage, quittons la plage

C’est un plan maléfique, un plan machiavélique

L’orage tonne et tu frisonnes / La pluie nous bat, viens prends mon bras / Chauds, humides et malsains les nuages soudain / Eclatent avec fureur et tu prends peur

Mon amour exotique mon amour romantique

Allons, derrière la dune et ouvrons le dialogue / J’ai là une pirogue pour toute fortune

Pour magie érotique pour amour romantique

Philtre d’amour et contre-jour / Vagues sur nos corps et sable d’or

Chez les Yé-Yé (Serge Gainsbourg)
Ni les tam-tams du yé yé yé / Ni les gris-gris que tu portais / Da dou ron ron que tu écoutais / Au bar dum dum où tu dansais

Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé

Sous les tam-tams du yé yé yé / J’f’rai du ram dam je me connais / Oui à Sing-sing je finirai / J’ai un coupe-coupe à cran d’arrêt

Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé

Sous les tam-tams du yé yé yé / Fais un flashback au temps passé / Est-ce que t’entends c’que j’te disais / Je suis fou fou, fou de t’aimer

Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé

La ballade d'Edie S. (Etienne Daho/Frank Darcel)
Edie se lasse et traverse le miroir / De blanc se pare pour un rendez-vous nulle part / Edie se glace, si grand ce lit à deux places / Edie s’y glisse et voyage en première classe

Toutes ces photos déchirées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ / Edie s’efface…

Des lettres éparpillées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ

Edie s’endort tout en serrant très, très fort / Contre sa joue, un souvenir de Corfou

C’est un silence qui ressemble fort à un départ

Dedi, dedicated to baby, Edie, dedicated to Edie S.

Arnold Layne (Syd Barrett)
Arnold Layne had a strange hobby collecting clothes / Moonshine washing line, they suit him fine / On the wall hung a tall mirror distorted view / See through baby blue he dug it

Oh, Arnold Layne, it’s not the same / Takes two to know, two to know / Two to know, two to know / Why can’t you see Arnold Layne, Arnold Layne… / Don’t do it again

Now he’s caught a nasty sort of person / They gave him time doors bang chain gang he hates it

Oh, Arnold Layne, it’s not the same / Takes two to know, two to know / Two to know, two to know / Why can’t you see Arnold Layne, Arnold Layne… / Don’t do it again

Et si je m'en vais avant toi (duo avec Françoise Hardy)
Et si je m’en vais avant toi / Dis-toi bien que je serai là / J’épouserai la pluie, le vent / Le soleil et les éléments / Pour te caresser tout le temps

L’air sera tiède et léger / Comme tu aimes

Et si tu ne le comprends pas / Très vite tu me reconnaîtras / Car moi je deviendrai méchant / J’épouserai une tourmente / Pour te faire mal et te faire froid

L’air sera désespéré comme ma peine

Et si pourtant tu nous oublies / Il me faudra laisser la pluie / Le soleil et les éléments / Et je te quitterai vraiment / Et je me quitterai aussi

L’air ne sera que du vent / Comme l’oubli

Sweeter than you (Knight)
I could never be loved by anyone sweeter than you / And I could never belong to anyone sweeter than you / With you to stand beside me,  I’ll never be alone / And what more could I long for, than to have you for my own

My only desire is loving you eternally / Oh, no, no other love could ever mean so much to me / So if you say you love me, forever I’ll be true / And what more could I long for, than to live my life with you

I could never be loved by anyone sweeter than you / And I could never belong to anyone sweeter than you

Swingin' London (Etienne Daho/Arnold Turboust) (remix)
Garden party, Londres 66, jet society dont j’fais partie  / Garden party, fun psychedelic, jerk society dont j’fais partie  / Les mecs sont chics, les filles hystériques, fun society dont j’fais partie

Jerk, jerk, jerk / Flashback, été 66, tout le monde jerke  / Way back, Londres 66, tout le monde jerke dans le Swingin’ London

Fête pour le vice des cocktails délice, fun society dont j’fais partie  / New look, new style et celebrities, fun society dont j’fais partie  / Garden party, Londres 66, jet society dont j’fais partie

Jerk, jerk, jerk / Flashback, été 66, tout le monde jerke  / C’est bath, Londres 66, tout le monde jerke dans le Swingin’ London

Jerk, jerk, jerk / Flashback, été 66, tout le monde jerke / C’est Fab, Londres 66, tout le monde jerke dans le Swingin’ London  / Uh! Stop.

Hip, hip…

Soleil de minuit (Etienne Daho/Frank Darcel) (chanson du film Désordre d'O. Assayas)
Sombre romance, graine de violence / Rêves d’enfance, rites magiques / Images usées, rêves éveillés / Héros d’antan qui défient le temps

Dans le noir, garçons couche-tard / Sans guitares, gagnent peut-être un pourboire pour la frime / La déprime en prime

Péloche rayée de gris, de bleu / Cuirs fatigués, rides au coin des yeux / Coca, ice-cream, pas un centime / Pauvre James Dean traîne boulevard du crime

Dans les gares, félins aux yeux noirs / Sans départ, pas d’crédit pour les chasseurs en prime / La déprime en prime

Sombre voyou au regard fou / C’est toi, c’est nous qui dormons debout / Vivre à demi, désirs, envies / Paresse, ennui, soleil de minuit

Sunday morning (Lou Reed)
Sunday morning, praise the dawing / I’ve got a restless feeling by my side / Early dawning, sunday morning / It’s just the wasted years so close behind

Watch out, the world’s behind you / There’s always someone around you who will call / It’s nothing at all

Sunday morning and I’m falling / I’ve got a feeling I don’t want to know / Early dawning, sunday morning / It’s all the streets you crossed, not so long ago

Watch out, the world’s behind you / There’s always someone around you who will call / It’s nothing at all

Sunday morning

Epaule tattoo (Etienne Daho/Arnold Turboust) (version maxi)
Audace, indécence exigées / Blocus pour qui souhaite s’immiscer / Ce night club où le jazz est prisé / Réticence pour qui souhaite s’y glisser / Par le tempo possédée, sur la piste verglacée / Da dap dap dap / Par le tempo possédée, je l’ai vue danser / Ce night à l’admission privée / Entasse une foule électrisée / Par le tempo possédée, sur la piste verglacée / Da dap dap dap / Par le tempo possédée, ma Suzy dansait

Au Taboo, pas besoin de bagou / Son épaule est tattoo,  tattoo / Là, sur sa peau gravé, à l’encre bleue dessiné / Da dap dap dap / Là sur sa peau gravé, un tattoo bleuté

Audace, indécence exigées / Blocus pour qui souhaite s’immiscer / Ce night club où le jazz est prisé / Rictus crispé pour qui s’fait jeter / Vous avez sollicité mes bas instincts suscité / Da dap dap dap / Vous m’avez sollicité j’pouvais pas lutter

Ooh, Taboo, mais ce mot est à vous / Ton épaule est tattoo, t’es toute à moi / Ooh, Taboo, mais ce mot est à vous / Ton épaule est tattoo, t’es toute à moi

Je ne sais c’qui s’passa, Suzy dans le vice, versa / Da dap dap dap / Vice et vice et versa, quand Suzy céda / Vice et vice et versa, Suzy dans le vice versa / Da dap dap dap / Vice et vice et versa, dans le vice, versa

POPZONE

coffret regroupant les trois premiers albums : Mythomane, La notte la notte et Pop Satori en version remastérissée

BEST OF SINGLES

disque 1
Idéal (Etienne Daho/Arnold Turboust)
Le premier jour (du reste de ta vie) (Etienne Daho/Sarah Cracknell – Jonathan Edward Male – Guy David Batson)
Sur mon cou en live (Jean Genet/Hélène Martin – Lafry)
Au commencement (Etienne Daho/Andrew Wright)
Soudain (Etienne Daho/Nicholas Dembling)
Jungle pulse (Brigitte Fontaine – Etienne Daho/Stanley Damerell – Peter Stewart Wiggs – Tatiana Mais)
Mon manège à moi (Jean Constantin,/Norbert Glanzberg)
Comme un igloo (Etienne Daho)
Les voyages immobiles (Etienne Daho/Helen Turner)
Des attractions désastre (Etienne Daho)
Saudade (Etienne Daho)
Un homme à la mer (Etienne Daho)
Des heures hindoues (Etienne Daho/David Munday)
Bleu comme toi (Etienne Daho)
Duel au soleil (Robert Farrel/Jérôme Soligny)
Epaule tattoo (Etienne Daho/Arnold Turboust)
Tombé pour la France (Etienne Daho/Arnold Turboust)
Week-end à Rome (Etienne Daho)
Le grand sommeil (Etienne Daho)
Il ne dira pas (Etienne Daho/Thierry Alexandre – Etienne Daho)

disque 2  – Bienvenue à la maison (live du Kaléidoscope tour 98) (version édition limitée)
Epaule tattoo  –  Le grand sommeil  –  Week-end à Rome/He’s on the phone (duo avec Sarah Cracknell)  –  Tombé pour la France  – Duel au soleil

BEST OF SINGLES coffret 20 cd singles (avec pochettes originales)

Idéal / Duel au soleil (live Kaleidoscope tour)
Sur mon cou (live) / Mythomane
Le premier jour (du reste de ta vie) / Me manquer (Londres en été) (remix Air)
Soudain / De bien jolies flammes (rough mix)
Au commencement / Timide intimité
Jungle pulse (Dirty vinyl mix) / Jungle pulse (Zdar version)
Mon manège à moi / Demain mieux que moi (live)
Comme un igloo / Quelqu’un qui m’ressemble (version 1992)
Les voyages immobiles / Paris ailleurs
Des attractions désastre / Un homme à la mer (version acoustique)
Saudade / Interlude à la désirade
Un homme à la mer / Double zéro à l ‘infini
Des heures hindoues / Affaires classées
Bleu comme toi / Quatre hivers
Duel au soleil / Pop égérie O.
Epaule tattoo / Satori thème
Tombé pour la France / La ballade d’Edie S.
Week-end à Rome / Signé Kiko
Le grand sommeil / A quoi tu ressembles
Il ne dira pas / On s’fait la gueule

DANS LA PEAU DE DAHO

disque 1

Beauty and pride (Elli Medeiros/Jacno) (live tv) – Il ne dira pas (single edit) – L’été – Encore cette chanson – Mythomane – Le grand sommeil – Sortir ce soir (live) – Week-end à Rome – Signé Kiko – Promesses (live) – Tombé pour la France – La ballade d’Edie S. – Chez les Yé-Yé – Et si je m’en vais avant toi (duo avec Françoise Hardy) – (Qui sera) demain mieux que moi – Epaule tattoo (single remix) – Paris le Flore –  Duel au soleil – Late night – Epaule tattoo (remix William Orbit)

disque 2
Bleu comme toi (single edit) – Affaire classée – Caribbean sea (live) – Stay with me (UK remix) – Des heures hindoues (single remix) – Don’t forget the nite – Chanson pour un caméléon – Saudade – Des attractions désastre – Les voyages immobiles – Comme un igloo – Rue des Petits Hôtels – Un homme à la mer – Dommage que tu sois mort – Mon manège à moi – Tous les goûts sont dans ma nature (duo avec Jacques Dutronc) – X amours (avec Saint Etienne) – Jungle pulse (avec Saint Etienne) (single remix) – Le baiser français – Sally go round the roses (avec Comateens) (inédit) – Sleep (avec Comateens) (inédit)

disque 3
Au commencement – Les pluies chaudes de l’été – Les bords de Seine (duo avec Astrud Gilberto) – Me manquer (Londres en été Air remix) – Soudain (live) – L’enfer enfin – Quand tu m’appelles Eden – De bien jolies flammes (rough mix) – Sur mon cou (live) – Le premier jour – Dis-lui toi que je t’aime (live tv – duo avec Vanessa Paradis) – Corps et armes – Le braiser (live) – La baie – Mon amour baiser (duo avec Jane Birkin) – San Antonio de la luna – Ouverture (live) – Comme un boomerang (duo avec Dani) – Tu mi delirio (du film de Au plus près du paradis)

MONSIEUR DAHO

disque 1
Ouverture – Le premier jour (du reste de ta vie) – Saudade – L’adorer (version 2011) – Comme un boomerang (en duo avec Dani) – Le brasier (live) – Retour à toi – Corps et armes – Soudain (live) – If (duo avec Charlotte Gainsbourg) – Boulevard des Capucines – Bleu comme toi – Tous les goûts sont dans ma nature (en duo avec Jacques Dutronc) –  Duel au soleil (live) – Des attractions désastre – Des heures hindoues (duo avec Vanessa Paradis) – Le grand sommeil (live) – Les pluies chaudes de l’été – Week-end à Rome (live) – La baie

disque 2
Au commencement – Cet air étrange – Il ne dira pas (version 2011) –  I can’t escape from you (en duo avec Alain Bashung – Daho Show 2007) – Soleil de minuit – L’invitation (démo 2006) – So Sad (duo avec Françoise Hardy) – L’enfer enfin (live) – Ô la douceur du bagne (avec Jeanne Moreau) – Sur mon cou – De bien jolies flammes – Les liens d’Eros (avec Marianne Faithfull) – Me manquer (Londres en été – Air remix) – Un serpent sans importance – Mon amour baiser (duo avec Jane Birkin  – Mythomane (version 2009) – Les bords de Seine (en duo avec Astrud Gilberto) – Amoureux solitaires (live Cité de la musique avec Calypso Valois – 2011) – L’adorer (duo avec Catherine Deneuve) – Cap Falcon

PRESSE RELATIVE A ED COLLECTION

  • Ballade sur un albumGraffiti – 1987
  • EtiennEDahoTélémoustique – 29/05/87
  • Back to compact – Best – 06/87

    On croyait de doux Etienne Daho impropre à la technologie la plus avancée, lui qui se fit le chantre tendre des sixitées françaises, écrivit un livre sur Françoise Hardy et trouva son style dans le sanctuaire yéyé.  Voici qu’il se paie le luxe de sortir un disque compact en omettant volontairement tout autre format.  Caprice utile car cette « Collection » s’adresse aussi bien aux fans pour qui posséder l’intégrale d’ED est un devoir, qu’aux derniers entichés qui trouveront dans cet assemblage de faces B et de remixes, matière à varier les plaisirs, avec pour ouvrir et fermer ces « parenthèses » les deux gros tubes que sont « Tombé Pour La France » et « Epaule Tattoo » en version maximum.

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    La découverte de cet « underground » commence avec « L’Eté », sorte d’ébauche de « Duel Au Soleil » où sur lente mélopée suave se décline l’évangile sensuel du chanteur.  Soleil, exotisme, fille, fruit défendu.  Mondo Daho.  Pour lui qui a toujours eu la politesse de mettre en préliminaires à ses propres faits d’armes sa condition de fan, cette compil’, s’il en était encore besoin, vérifie cette capacité ingénue à admirer les autres qui l’habite.  On a droit à un joli tour de manège enchanté sur les dadas favoris de Daho : Gainsbourg (« Chez Les Yéyés »), le duo avec Farnçoise Hardy (« Si Je M’en Vais Avant Toi »), Syd Barrett (« Arnold Layne »), le Velvet Underground (« Sunday Morning »).  Inventaire d’un électisme qui chez tout autre aurait annulé tant les intentions que le charme, alors qu’au contraire cette disparité renforce ici cette notion de bon « goût », définitvement l’un des maîtres-mots à utiliser à l’approche du Rennais.
    HARCOURT
    Toujours de bon « goût » qui le fait poser, pour la pochette, au studio Harcourt (de Jacqueline Huet à la Shabanou) un chaton dans les bras (la dernière fois c’était un colibri sur l’épaule).  Ce bon « goût » finit, à force d’être omniprésent, par assagir une image déjà passablement soft (à l’inverse regardez ce qu’une certaine dose de mauvais goût peut dynamiser celle de Rita Mitsouko).  Daho serait assez malvenu du reste en reprenant « Constipation Blues » de Screamin Jay Hawkins, mais le bon goût étant en France la meilleure et la pire des choses, peut être devrait-il s’inquiéter à force d’y souscrire de ne pas tomber dans l’insignifiance comme sur ce « Swingin’London », élégie snobinarde nulle, seul choix regrettable de cette sélection, alors qu’un morceau comme « Promesses » du second album, fut il hors concept, méritait mille fois d’être redécouvert.
    Anicroche vite oubliée, et vite contournée, grâce aux joies de la télé commande (régulateur esthétique de nos écoutes) pour passer à « Soleil De Minuit », chanson qui figurait dans le film d’O. Assayas « Désordre » à moins que l’on ne remonte jusqu’à cette « Ballade d’Eddie S. ».  (S pour Sedgwick, la pauvre petite fille riche de la légende du Velvet U.).
    Francis « Laser Tyuiop » Dordor – Best

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  • Collection – Paroles et musique – 02/88

    Après trois albums seulement, Etienne Daho se trouvait déjà à la tête d’une impressionnante série de collectors, de faces B de 45 tours, de la bande originale du film « Désordre » et de remixes divers, définitivement disparus des bacs des disquaires.  Occasion rêvée, donc, pour une complilation qui, tout en rendant hommage à quelques maitres (Gainsbourg, Syd Barrett, Lou Reed époque Velvet et, bien sûr, Françoise Hardy), permet aussi de donner une seconde chance à des titres passés un peu inaperçus.

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    Faut-il encore convaincre quelqu’un du talent d’Etienne Daho ?  Ce disque vient alors à point nommé : alors que  le destin tragique de tant de faces B se réduit à remplir trois minutes et que les versions maxi se bornent le plus souvent à rallonger la sauce, il n’y a décidément rien à jeter dans ces dix chansons dignes et charmeuses, avec une mention toute spéciale pour « L’été » (le tout premier disque, sorti en 1981), « Soleil de minuit » et l’indispensable « Et si je m’en vais avant toi », que vient bercer le soufffle de Françoise Hardy elle-même.  Si l’on y ajoute un superbe poster du studio Harcourt, voilà qui devrait nous permettre de patienter jusqu’au prochain album.
    T.D. – Paroles et musique

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PRESSE RELATIVE AU COFFRET POPZONE

  • Radiographie d’une oeuvre publique – Live Musique, Cinéma, et cætera – supplément Tribune de Genève – 10/95
    commentaires d’Etienne sur ces trois albums remixés (propos recueillis par Jean Ellgass)

    Mythomane (1981 – remix 95)
    J’ai beaucoup d’affection pour cet album, j’ai commencé à exister grâce à lui. On avait raté le mix à l’époque ; le reprendre m’a permis de lui rendre toute sa texture et sa valeur ; j’avais envie que les gens puissent le découvrir avec le son que j’aurais voulu qu’il ait. Je l’adore comme ça, il a beaucoup de charme. Peut-être des côtés trop enfantins mais c’était moi à l’époque : 22 ans, mais 15 dans la tête.

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    La notte la notte (1984 – remix 95)
    Peut-être l’album que j’aime le moins. Il y a des chansons que j’adore (Promesses, Le grand sommeil, Week-end à Rome, Et si je m’en vais avant toi ou Sortir ce soir, très mal réalisée cependant) et d’autres que je ne peux pas entendre (Jack tu n’es pas un ange, Laisse tomber les jaloux, Poppy Gene Tierney). A l’époque, j’avais déjà de la peine avec ces dernières, mais je n’étais pas producteur : je faisais entièrement confiance à Frank Darcel. J’adore la pochette (signée Pierre et Gilles) : cette image d’Epinal, c’est moi dans les années quatre-vingt ; un petit jeune homme naïf et pur qui arrive de Rennes. J’étais quelqu’un de gentil, de très doux ; je découvrais le succès, c’était merveileux !… Je me rends compte à quel point ma voix a changé : elle était très boudeuse, parce que je ne savais pas chanter. C’est bizarre : je ne peux pas dire que j’adore, mais c’est un album important.

    Pop satori (1986 – remix 95)
    Où le petit jeune homme devient très à la mode, fait des couvertures de journaux. (Il sourit) Tout le monde, de la variété au rock, trouve que je suis génial… jusqu’à ce que ça marche trop bien : d’un coup, plus personne n’y retrouve son compte. (Il rit) J’aime bien ce disque, j’y fais mes premières expériences de production, donc il y a plein d’erreurs. On me disait : « On ne te comprend pas, on n’entend pas ta voix » ; exactement le même reproche qu’on peut me faire aujourd’hui avec Jungle Pulse. Mais ces erreurs font qu’on retrouve toute sa personnalité dans la texture, et que l’album ne ressemble à aucune autre production de l’époque.

    Etienne

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PRESSE RELATIVE AU BEST OF SINGLES

 

PRESSE RELATIVE A DANS LA PEAU DE DAHO

© Philippe Lévy
  • Dans la peau de Daho – 1981-2002 – Les Inrocks – 31/10/02
  • l’Humanité – 14/12/02

    Coffret Longbox, 3 CD (Virgin)

    A quand les premiers pas dans la chanson de Daho ? Bientôt vingt ans que le bonhomme compose des petites perles, Week-end à Rome, Saudade, Eden, qui, doucement mais sûrement, viennent se nicher aux creux de l’oreille. Il a réhabilité la ligne mélodique dès ses débuts alors que l’époque était à la confusion sonore, n’hésitant pas à lui insuffler une nouvelle vitalité en flirtant avec des sonorités techno. Peaufinés, ces textes provoquent des atmosphères subtiles aux contours incertains pour laisser à chacun libre cours à son destin. Un parcours musical buissonnier pour découvrir l’un des plus discrets, mais talentueux chanteurs.

    Z.L. – l’Humanité

  • De A comme A à D comme Daho – Le Soir – 22/01/03
    passage sur Etienne

    L’autre « long box » hautement recommandable est le « Dans la peau de Daho » de l’ami Etienne. Là, c’est vingt ans de chansons résumés en soixante titres remastérisés, avec hits, prises « live » mais surtout nombreux duos et prises inédites. Elli Medeiros, Lio, Françoise Hardy, Astrud Gilberto, Vanessa Paradis, Jane Birkin et Dani ont été ses nombreuses égéries, toutes reprises ici. Les remixes (de William Orbit pour « Épaule tattoo » à Air pour « Me manquer »), les collaborations (des Comateens à Saint-Etienne ou Jacques Dutronc)… Tout est là pour nous démontrer l’étendue du registre de l’ancien roi de la pop qui a réussi à survivre au succès des hit- parades pour imposer un style propre aussi généreux (avant Obispo, c’est lui qui eut le premier l’initiative d’un album antisida en France) que terriblement craquant.

    Sans être au départ un grand interprète, Daho a su se servir de ses faiblesses pour en faire une force inouïe placée sous le signe de l’émotion brute…·

    Thierry Coljon – Le Soir

PRESSE RELATIVE A MONSIEUR DAHO

© Pierre René-Worms
  • 24 Heures – 26/11/11

BANDES ANNONCES

Best of singles

Monsieur Daho
AUTRE

Monsieur Daho
interview très très privée
RTL2 – 27/12/11