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LA NOTTE LA NOTTE… – ETIENNE DAHO E GRUPO

C’est le genre de trip italien lié au cinéma. Le titre du disque fait explicitement  référence au film La Notte d’Antonioni de 1961 avec Jeanne Moreau, Marcello Mastroianni et Monica Vitti. Un film sublime ! Et la chanson Saint-Lunaire, dimanche matin évoque une scène du film de Fellini, La Dolce Vita, celle de la fin, sur la plage… Frank, Arnold et moi partagions ce goût d’une décadence mélancolique. Sans parler de Week-end à Rome qui est un clin d’oeil appuyé à Vacances romaines de William Wyler avec Audrey Hepburn et Gregory Peck.

Etienne (livre Dahodisco de Benoît Cachin)

  • 3 mars 84 : sortie de l’album (produit par Frank Darcel)
  • 14 juillet 84 : sur scène à  la Dancetaria à New York
  • 23 novembre  84 : Quartz de la chanson française
  • décembre 84 : Etienne est l’invité d’honneur des Comateens et chante à Rennes et à Rouen
  • 1985 : Bus d’Acier (Grand Prix du rock français)

  • mars – avril 85 : tournée Etienne Daho e grupo
  • 18 mars 85 : 1er Olympia

    « J’ai fait l’Olympia un lundi soir de mars 1985.  J’étais encore très débutant. D’habitude, on jouait dans de toutes petites salles, mais l’Olympia, c’était énorme ! Je ne me souviens pas d’avoir eu le trac. J’étais étrangement calme. j’ai simplement répété l’après-midi et, le soir, je suis monté sur scène. Mes tantes sont venues me voir, peut-être avec ma mère… Elles avaient tellement peur que la salle soit vide qu’elles avaient réservé tout un rang ! Elles étaient là avec leurs amis mais c’était étrange, car c’étaient les seuls adultes dans la salle (rires). En fait, l’Olympia était blindé. Ce fut un énorme succès. C’était très émouvant pour moi car les gens connaissaient mes chansons par coeur ! J’étais vraiment submergé par le succès ce soir-là, je ne m’attendais pas du tout à ça. C’était génial.

    Etienne (livre Portraits & entretiens de Benoît Cachin)

  • aucun enregistrement officiel audio ou vidéo de la tournée ; seul Etienne possède un enregistrement vidéo privé, filmé par son ami d’enfance Jean-Christophe Eluard
  • octobre 85 : l’album est certifié disque d’or
  • 1995 : réédition dans le coffret Pop Zone
    commentaire d’Etienne

    Peut-être l’album que j’aime le moins. Il y a des chansons que j’adore (Promesses, Le grand sommeil, Week-end à Rome, Et si je m’en vais avant toi ou Sortir ce soir, très mal réalisée cependant) et d’autres que je ne peux pas entendre (Jack tu n’es pas un ange, Laisse tomber les jaloux, Poppy Gene Tierney). A l’époque, j’avais déjà de la peine avec ces dernières, mais je n’étais pas producteur : je faisais entièrement confiance à Frank Darcel. J’adore la pochette (signée Pierre et Gilles) : cette image d’Epinal, c’est moi dans les années quatre-vingt ; un petit jeune homme naïf et pur qui arrive de Rennes. J’étais quelqu’un de gentil, de très doux ; je découvrais le succès, c’était merveileux !… Je me rends compte à quel point ma voix a changé : elle était très boudeuse, parce que je ne savais pas chanter. C’est bizarre : je ne peux pas dire que j’adore, mais c’est un album important.

    Etienne (propos recueillis par Jean Ellgass) – Radiographie d’une œuvre publique – Live Musique, Cinéma, et cætera – supplément Tribune de Genève – 10/95

  • 31 mars 2014 : sortie dans la Deluxe Remastered Collection

ALBUM & TEXTES

Les textes sont retranscrits avec la très aimable autorisation d’Etienne. Encore merci à lui.

Week-end à Rome (Etienne Daho)
Week-end à Rome, tous les deux sans personne / Florence, Milan, s’il y a le temps / Week-end rital, en bagnole de fortune / Variette mélo à la radio

Week-end rital, Paris est sous la pluie / Bonheur, soupirs, chanson pour rire / Chanson ritale, humm, chanson ritale pour une escale

Week-end à Rome / Afin de coincer la bulle dans ta bulle / D’poser mon coeur bancal dans ton bocal, ton aquarium

Une escapade à deux, la pluie m’assomme / L’gris m’empoisonne, week-end à Rome / Pour la douceur de vivre, et pour le fun / Puisqu’on est jeunes, week-end rital / Retrouver le sourire, j’préfère te dire / J’ai failli perdre mon sang froid / Humm, j’ai failli perdre mon sang froid

Oh j’voudrais, j’voudrais / J’voudrais coincer la bulle dans ta bulle / Poser mon coeur bancal dans ton bocal, ton aquarium

Il vento nei capelli / Caro, accelere e alza la radio / Humm, la notte, la notte

Humm, chanson ritale pour une escale

Oh, j’voudrais tant / J’voudrais tant coincer la bulle dans ta bulle / Et traîner avec toi qui ne ressemble à personne

Signé Kiko (Etienne Daho/Arnold Turboust)
Tout l’après-midi à regarder la pluie / S’en est fallu d’peu pour qu’il en meure d’ennui / S’il avait des sous s’enfuirait loin d’ici / Dans son île retrouver ses amis / Dans son île où l’attend Lolly

Ses dernières lettres parlent de soleil / De journées lumière, de plaisir au réveil / De poissons dorés, de bateaux, de merveilles

Mais ici, le ciel gris le désole / Mais ici, sa couleur l’isole

Lolly attends-moi, je reviendrai bientôt / J’me débrouillerai par avions par bateaux / Lolly attends-moi je reviendrai bientôt / J’me débrouillerai par avions par bateaux / Signé Kiko

Le grand sommeil (Etienne Daho)
Je ne peux plus me réveiller, rien à faire / Sans moi le monde peut bien tourner à l’envers / Engourdi par le sommeil et prisonnier de mon lit / J’aimerais que cette nuit dure toute la vie

En partant tu m’as mis le coeur à l’envers / Sans toi la vie est devenue un enfer / Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi / Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi

Tout ce qui se passe au dehors m’indiffère / Que le monde saute ce n’est pas mon affaire / Dans ces draps bleus traîne encore l’odeur de tes cheveux / Ce bleu infiniment bleu que j’trouvais dans tes yeux

Lorsque je rêve tu es tout près de moi / C’est la seule façon de rester avec toi / C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit / Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie

Promesses (Etienne Daho/Frank Darcel)
Vois, l’aube est pleine de promesses / Chinoise aux sombres mobiles / Les nuages se pressent et les étoiles filent / Demain est presque là, éclaire une autre ville

Les rues sont pleines de promesses / Mobiles et ombres chinoises / L’air frais claque, se tend / Balaye tes cheveux / J’ai les doigts sur tes tempes, tu fermes les yeux

J’aimerais te parler de ballades sur le port / Et de trésors cachés dans les rochers le soir / J’aimerais simplement te changer les idées / J’aimerais simplement chasser tes idées sombres

La lune est pleine de promesses / Exauce les voeux les plus fous / Oublie visages vides et avides / Laisse ces soucis où hélas tu te prélasses tant

Je voudrais te parler de croisières sans fin / De signes et de mots sur le sable gravés / Je voudrais simplement te changer les idées / Je voudrais simplement chasser tes idées sombres

Je voudrais te parler de ballades sur le port / Et de trésors cachés dans les rochers le soir / Je voudrais simplement te changer les idées / Pour que tu puisses enfin chasser mes idées noires

Poppy Gene Tierney (Etienne Daho/Arnold Turboust)
Swimming, swimming, swimming / Looking for your ship, swimming

Ellen, Laura, Poppy / Laura, Poppy Gene TIERNEY

Other side of the world

Walking, walking, walking / Looking for your smile, walking

Ellen, Laura, Poppy / Laura, Poppy Gene TIERNEY

And the screen filled with cold blue eyes / Where you take everything that’s yours

Ellen, Laura, Poppy / Laura, Poppy Gene TIERNEY

Ellen, Laura, Poppy / Laura, Poppy Gene TIERNEY

And the screen filled with cold red lips / Where you take everything that’s yours

From icy deserts to frozen palaces / From toxic loves in the Shanghaï hell / Never do I tire of your travel

And then you close your lovely blue eyes / I think of other places and skies / And then you close your lovely blue eyes

And your cold blue eyes / On the screen, there’re your cold blue eyes, cold blue eyes

Ellen, Laura, Poppy, Laura Poppy Gene TIERNEY / Ellen, Laura, Poppy, Laura Poppy Gene TIERNEY

And the screen filled with cold blue eyes / And the screen with filled cold red lips

From icy deserts to frozen palaces / From toxic loves in the Shanghaï hell / Never do I tire of your travel

And then you close your lovely blue eyes

I’m in love, I’m in love with Gene TIERNEY’s eyes

Sortir ce soir (Etienne Daho/Frank Darcel)
De cocktails subtils en filles dociles / De discours faciles en regards mobiles

La nuit brille de tous ses feux / Night club, paradis pour tous ceux / Qui cherchent Dieu sait qui Dieu sait quoi

De frissons faciles en propos futiles / De dragues habiles en automobile

Ce soir, je n’ai d’yeux que pour toi / Qui cherche Dieu sait qui Dieu sait quoi

Je vais encore sortir ce soir / Je le regretterai peut-être / Je vais encore sortir ce soir / Je le regretterai sans doute

De cocktails subtils en filles dociles / De discours faciles en regards mobiles

Enfin quelques verres nous rapprochent / Enfin je crois qu’c’est dans la poche / Je cherche Dieu sait qui Dieu sait quoi

Je vais encore sortir ce soir…

Et si je m'en vais avant toi (Françoise Hardy)
Et si je m’en vais avant toi / Dis-toi bien que je serai là / J’épouserai la pluie, le vent / Le soleil et les éléments / Pour te caresser tout le temps

L’air sera tiède et léger / Comme tu aimes

Et si tu ne le comprends pas / Très vite tu me reconnaîtras / Car moi je deviendrai méchant / J’épouserai une tourmente / Pour te faire mal et te faire froid

L’air sera désespéré comme ma peine

Et si pourtant tu nous oublies / Il me faudra laisser la pluie / Le soleil et les éléments / Et je te quitterai vraiment / Et je me quitterai aussi

L’air ne sera que du vent / Comme l’oubli

Laisse tomber les jaloux (Etienne Daho/Frank Darcel)
Night club, je te cherche, je te trouve, y’a trop de monde / Night club, Tequila, je m’enivre, je parle trop, bien trop

A quoi servent les mots, m’embarrassent plutôt / J’préfère tes gestes

Night club, slow cha cha, tu chavires, j’suis pas de bois / Night club, slow cha cha, tu chavires, j’suis pas de bois

Les lumières font le fête et sont pas les seules, j’me laisse aller / J’me laisse aller, lentement, j’me laisse aller

Laisse tomber, les jaloux, montrons-nous / Puisqu’on est bien, le monde peut nous mater, peu importe / Laisse tomber les jaloux, montrons-nous / Puisqu’on est bien, reste-là, encore une danse, encore une danse

Jack, tu n'es pas un ange (Etienne Daho)
Le port est à deux pas d’ici / Les marins boivent sans souci / Le port est à deux pas d’ici / Les marins boivent sans souci / Jack

Mais un drame se trame / Cachez-vous brave dame / Car un homme sans âme / Voudrait bien vous faire tâter d’son arme

Dans ce quartier louche, mal famé / Où se cachent des loups affamés / Dans ce quartier louche, mal famé / Où se cachent des loups affamés / Jack

Une fille blanche et grasse / A l’ombre d’une impasse / Brave pour quelques passes / Le danger qui rôde et qui la glace

Humm, Jack, tu n’es pas gentil / Humm, Jack, tu n’es pas gentil

You’re lookin’ high, you’re lookin’ low, Jack...

Humm, Jack, tu n’es pas gentil / Humm, Jack, tu n’es pas gentil / Humm, Jack, tu n’es pas gentil

Pas de chance Jack la repère / Et l’empoigne d’une main de fer / Pas de chance Jack la repère / Et l’empoigne d’une main de fer / Jack

Elle cède sous la force / De ses assauts féroces / Implorant la clémence / Tandis qu’il la rosse avec démence

Sorti tout droit de l’enfer, ce monstre légendaire / Fera la une des colonnes, une fois de plus
l’éventreur déconne

Humm, Jack, tu n’es pas gentil…

Saint-Lunaire, dimanche matin (Etienne Daho/Arnold Turboust)
La fête s’achève et les derniers se pressent / C’est comme dans un rêve et y’a plus rien à boire, bonsoir

Dans le vestibule où nos regards se croisent / Vais-je enfin oser l’amener sur la plage, bonjour

C’est l’heure des folies permises, enfin / L’heure où je ne comprends plus rien

La fête s’achève, plus une cigarette / Mais toi, tu as compris, tu me suis sans rien dire, bonjour

C’est l’heure des délires permis, enfin / L’heure où je ne comprends plus rien / Tant d’alcool, ma tête est lourde / Un peu d’air frais me ferait du bien / La fête s’achève et les derniers se pressent / Y’a plus rien à boire, mais tes lèvres suffisent, bonjour !

DELUXE REMASTERED COLLECTION

disque 1
album original
+
Week-end à Rome (Villa Medecis mix by Mako)
Signé Kiko (Isolation mix by Marc Rae)
Le grand sommeil (Sweetlight’s remix edit)
Tombé pour la France (version maxi)

La ballade d'Edie S. (Etienne Daho/Frank Darcel)
Edie se lasse et traverse le miroir / De blanc se pare pour un rendez-vous nulle part / Edie se glace, si grand ce lit à deux places / Edie s’y glisse et voyage en première classe

Toutes ces photos déchirées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ / Edie s’efface…

Des lettres éparpillées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ

Edie s’endort tout en serrant très, très fort / Contre sa joue, un souvenir de Corfou

C’est un silence qui ressemble fort à un départ

Dedi, dedicated to baby, Edie, dedicated to Edie S.

Et si je m’en vais avant toi (duo avec Françoise Hardy)
Chez les Yé-Yé
Arnold Layne
Sunday morning (mix alternatif)

disque 2
Signé Kiko (live Olympia 86)
Le grand sommeil (live Olympia 86)
Sortir ce soir (live Olympia 86)
Arnold Layne (live Olympia 86)
Week-end à Rome (live Olympia 86)
Tombé pour la France (live Olympia 86)
Promesses (live Zénith 89)

Beat Hotel (démo 82) (Etienne Daho/Arnold Turboust)
I wish I could be me / You wish you could be you / I wish I could forgive my mother  / You wish you could share my crazy sexlife / I wish I could be me / You wish you could be you / I wish I could be my twin brother / You wish you could fuck your parents / Take a chance, it’s just a dance / Have a drink, everything’s pink up here / I wish I could be someone else / You wish you could be a boy for a day / I wish I could release my anxiety / You wish you could understand my tensions / I wish I could listen to jazz / You wish you could read all Burroughs / I wish I could meet my heroes / You wish you could write sad songs / Take a chance, it’s just a dance / Have a drink, everything’s pink up here / I wish I could stop taking drugs / You wish you could have sex with me / I wish you could be me / You wish you could suck my dangerous dreams / I wish I could dance all night / You wish you could accept your destiny / I wish you could live without me / You wish you could lick my heart and soul / Take a chance, it’s just a dance / Have a drink, everything’s pink up here / I wish I could listen to Coltrane all day / You wish I could share your boring dreams / I wish I could be no one / You wish I could be your boyfriend / I wish I could leave this awful mess / You wish I could swallow your fucking fears / I wish I could leave Paris / You wish I could be stuck with you forever here
Entr’ouvert (démo 82) (Etienne Daho)
Swinging London (démo 82)
Sortir ce soir (démo 82)
Lucille (démo 83) (Etienne Daho/Frank Darcel)
Tombé pour la France (démo 85)
La ballade d’Edie S. (mix William Orbit)
Poppy Gene Tierney (live Rennes mars 85)
Week-end à Rome (extended DBF version)
Patch up my heart (US single) (Etienne Daho – adaptation anglaise : Valli Kligerman /Arnold Turboust)
Sortir ce soir (version 2005)

liste non exhaustive des formats existants


Le grand sommeil
A quoi tu ressembles
sorti le 9 décembre 82

Sortir ce soir
Saint-Lunaire, dimanche matin
sorti le 3 octobre 83

Week-end à Rome
Poppy Gene Tierney
sorti le 1er mars 84
SINGLE PROMO & MAXI SINGLES

maxi single
Le grand sommeil
A quoi tu ressembles
Swingin’ London

maxi single promo
Week-end à Rome
Poppy Gene Tierney
Laisse tomber les jaloux

maxi single « Remix club »
Week-end à Rome
Poppy Gene Tierney
Laisse tomber les jaloux

single promo K7 (Japon)

Seuls les titres ayant plusieurs versions (même celles pour lesquelles il n’existe aucun enregistrement, mentionnées « AE ») sont repris ci-dessous avec, le cas échéant, un lien pour l’écouter.

Week-end à Rome

album

extended DBF version
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985

Satori Tour
Une nuit Satori à l’Olympia (VHS) – 1987
Deluxe remastered collection

Tour martien
Live ED – 1989

Le Tour de Paris et d’Ailleurs
DahOlympia- 1993

Kaléidoscope Tour
Bienvenue à la maison (cd 5 titres Best of singles) – 1998

Le Tour de l’été sans fin
Live 2001

Réévolution Tour
Sortir ce soir- 2005

Villa Medicis mix by Mako
Deluxe remastered collection

Diskönoir Tour
London Daho – 2014

BlitzTour
Nos chants illuminent  la nuit – 2018

Etienne Daho Show 2023
Signé Kiko

album

Daho e grupo (AE) – 1985

Satori Tour
Une nuit Satori à l’Olympia (VHS) – 1987
Deluxe remastered collection

Isolation mix by Marc Rae
Deluxe remastered collection
Le grand sommeil

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985

Satori Tour
Une nuit Satori à l’Olympia (VHS) – 1987
Deluxe remastered collection

Tour martien
Live ED – 1989

Le Tour de Paris et d’Ailleurs
DahOlympia – 1993

Kaléidoscope Tour
Bienvenue à la maison (cd 5 titres Best of singles) – 1998

Le Tour de l’été sans fin
Live 2001

Réévolution Tour
Sortir ce soir 2005

Sweetlight remix – 2006
Deluxe remastered collection

duo avec Philippe Katerine
Prix Constantion – 2008

Obsession Tour
Daho Pleyel Paris – 2009

Diskönoir Tour
London Daho – 2014

BlitzTour
Nos chants illuminent  la nuit – 2018

Etienne Daho Show 2023
Promesses

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985

Tour martien
Live ED – 1989

Obsession Tour
Daho Pleyel Paris – 2009
Poppy Gene Tierney

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

live Rennes mars 85
Deluxe remastered collection

BlitzTour
Nos chants illuminent  la nuit – 2018
Sortir ce soir

version démo 1982
Deluxe remastered collection

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985

Satori Tour
Une nuit Satori à l’Olympia (VHS) – 1987
Deluxe remastered collection

Tour martien
Live ED – 1989

Réévolution Tour
Sortir ce soir- 2005

Diskönoir Tour
London Daho – 2014

BlitzTour
Nos chants illuminent  la nuit – 2018

Etienne Daho Show 2023
Et si je m’en vais avant toi

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985

duo avec Françoise Hardy – 1985

Satori Tour
Une nuit Satori à l’Olympia (VHS) – 1987
Deluxe remastered collection
Jack, tu n’es pas un ange

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985
Saint-Lunaire, dimanche matin

album (remastered version 2014)
Deluxe remastered collection

Daho e grupo (AE) – 1985

Le Tour de Paris et d’Ailleurs
DahOlympia – 1993
photo Michel Lidvac

Sous certaines références d’articles, vous aurez la possibilité de parcourir l’intégralité de l’article, pour d’autres, vous trouverez une courte introduction ou amorce, également appelée chapeau ou « chapô » dans le jargon journalistique, offrant un résumé du contenu de l’article ou encore une chute (conclusion).  Si tel est le cas, il vous suffit de cliquer sur le titre approprié pour accéder à la version complète de l’article.

PRESSE RELATIVE AUX SINGLES

LE GRAND SOMMEIL

  • Le Matin – 27/01/83

    Oubliez tout ce que vous savez sur la variété-rock, le rock variétesque ou quoi que ce soit d’approchant.  Voici deux jeunes gens s’exprimant en français (dont l’un pour la première fois !), imbibés de culture rock, et qui n’hésitent pas à tremper dans la soupe… pour s’en sortir dignes et grandis.  Côté Daho (toujours épaulé par Frank Darcel, ex-Marquis de Sade), c’est dans la lignée d’un très bel album paru fin 1981, feutré et chameur.  Côté Soligny (ciblé par ses affinités de fan : Bowie, Bolan, Murphy), on a mis le paquet : production luxe, violons à tous les étages et castagnettes en prime.  On croit rêver.

    F.G. – Le Matin

  • Nice Matin – 02/83

    Ce breton au regard de brume, ancien de « Marquis de Sade », continue sur sa lancée après un premier album (« Il ne dira pas »).  Toujours cette voix chaude, la même passion pour les atmosphères « polar » et des textes tendres qui font que l’on adhère sans hésitation.

  • Le Méridional – 05/02/83

    Un soupçon plus maîtrisé, un zeste de densité en prime, Etienne Daho ne diffère pas sensiblement quant à l’idée force : le nouvel homme des années 80 accrédite la distanciation et chante les sentiments avec ce qu’il faut de froideur pour ne pas être taxé d’émotivité et ce qu’il faut d’élégance pour se voir apposer le label (qui ne serait pas de Cadix) « branché ».  Heureusement Daho laisse percer l’ironie et son 45T « Le grand sommeil » mérite l’attention.  Vous la lui accorderez.

  • Inter Forain – 01/03/83

    Notre « coup de coeur » du mois va à ce quarante-cinq tours d’Etienne Daho. Un 45 t. produit par Frank Darcel ex-Marquis de sade, aujourd’hui membre d’Octobre, sur lequel Etienne Daho a gravé comme titre leader « Le grand sommeil », un morceau dont il a signé paroles et musique. Sur l’autre face : « A quoi tu ressembles » de Daho et Darcel. Une très nette préférence pour la face A de cette galette de vinyl. Ecoutez bien vite ce disque, sa voix est une excellente carte d’entrée dans les hits J.B. De plus, les compteurs de popularité ne s’endormiront pas à l’écoute de ce disque. Loin s’en faut ! Très bonne cuvée !

  • Show Mag – 04/83

    Avec « Le grand sommeil » Etienne Daho concrétise les espoirs que nous avions mis en lui.  Sa sensibilité, son phrasé, ses trouvailles se sont affinés.  Ses lignes mélodiques se sont enrichies.  Bref, un très bon single qui devrait faire de nombreux petits.  A suivre de très près.

  • InterviewMigrennes – 05/83
  • Rock & Folk – 06/83

    Apparemment, là, je me réveille un peu tard, comme pour Indochine.  Est-ce « Rock & Folk » qui va faire vendre Etienne Daho ?  La question mérite  d’être posée.  Virgin y a d’ailleurs involontairement répondu, puique ce disque est tombé entre mes mains tout à fait par hasard.  Je remercie ce hasard, puisque, Dieu merci, Etienne Daho ne donne pas dans le genre « rock français ».  Et il me donne l’occasion de ne pas louvoyer en disant « ce disque est sympathique, mais… ».  Non : c’est réussi dans un genre discret, fidèle à une tradition de délicatesse sans cucuterie, de bon goût sans insipidité, qui appartient plus à la variété élégante française (Françoise Hardy) qu’au « rock » sans nuances tel qu’on l’entend ici.  Peut-être pas un tube foudroyant, mais pour une fois qu’une chanson française a du style, du naturel, pas un poil de vulgarité et quelque chose de contemporain, saluons l’événement.

SORTIR CE SOIR

  • Best – 03/84

    Je suis persuadé qu’Etienne Daho va laisser sa marque sur les années quatre-vingts comme, je sais pas moi, Polnareff a pu le faire sur le fin des soixante.  Le son qu’il façonne avec ses amis rennais est moderne sans pour autant sacrifier aux clichés de la mode, ajoutez-y un talent certain d’auteur et d’interprète et vous avec un chanteur actuel, qui sait que l’émotion primera toujours sur le gimmick.  « Sortir Ce Soir » (Virgin 105137) préfigure le nouvel album qui sortira en mars, c’est une chanson en demi-teinte, qui laisse longtemps son empreinte dans la mémoire.

    Jean-Eric Perrin – Best

  • Rock & Folk – 03/84

    Revenons sur terre.  Ces colonnes avaient réservé un accueil très favorable au précédent 45 tours de l’auteur, « Le Grand Sommeil ».  A l’écoute de celui-ci, on constate une nouvelle fois qu’Etienne Daho est doté d’à peu près toutes les qualités qui font défaut à ses compatriotes : goût, délicatesse et style personnel.  Ce nouveau morceau offre une parfaite illustration des tiraillements entre une inspiration qui va vers le dépouillement et l’auto-effacement et la nécessité d’attirer le chaland au moyen d’un hameçon radiophonique.  Un gros gâteau pour un jeune homme qui doit rougir facilement.  Mais c’est très plaisant.

  • Rock – 03/84

    Novembre 81.  Etienne Daho, grâce à l’album « Mythomane » réconcilie l’espace d’un instant les branchés new wabve et le public de variété.  Production Jacno, avec les musiciens du défunt Marquis de Sade, au service d’un nouveau système de notation musicale.

    Le nouveau 45 tours de ce jeune homme issu de la vague rennaise est dans la continuité logique du simple précédent, « Le grand sommeil ». « Sortir ce soir » et « Saint Lunaire dimanche matin », deux bons titres qui s’écoutent et vous restent entre les oreilles, mais qui n’arriveront pas encore à asseoir le phénomène Daho.  En attendant une tournée et un album pour l’été, cet ancien étudiant en anglais planche sur un livre consacré à l’idole de sa génération, Françoise Hardy.

    M.T. – Rock

  • Var Matin – 04/03/84

    Ne manquez surtout pas le dernier 45 tours d’Etienne Daho « Sortir ce soir » (Virgin).  C’est doux et beau.  La mélodie et le refrain rentrent dans votre coeur pour ne plus en sortir.  Absolument indispensable !  Il va être grand.  Je vous aurai averti…

    Phil Benoit – Var Matin

  • Numéros 1 – 01/04/84

    Le duo F. Darcel, E. Daho fonctionne à merveille.  Voix troublantes, arrangements soignés.  Une révélation qui confirme tous les espoirs que Numéros 1 avait mis en lui.  La face B est carrément géniale.  Elle rappelle la nonchalance tendre et les ambiances mouillées de… Françoise Hardy.

WEEK-END A ROME

  • Discothèque – 1984

    Très belle chanson d’Etienne Daho avec qui désormais il va falloir compter côté français tant son talent est à mettre au grand jour sans reard.  Programmable sans difficulté pendant vos séries made-in-France, Daho est un des grands artistes de demain si les vilains requins ne le dévorent pas.

  • Rock & Folk – 09/84

    Suite d’un parcours sans faute.  Production plus funk et plus musclée cette fois-ci.  Ce titre a toutes les chances de faire monter en neige le succès naissant d’Eienne Daho.  Un succès qui vient heureusement casser les cloisons imbéciles qui font du rock en France quelque chose qui ne peut absolment pas se mêler à la tradition nationale.  Un disque qui n’est animé ni par l' »urgence » ni par la fébrilité, mais maintient en son cœur une petite flamme de désinvolture et d’irrésolution.  C’est son secret.

PRESSE RELATIVE A L’ALBUM

  • critique musicale

    Une beauté plastique bleu azur, une marinière, un perroquet. La simple évocation de cette pochette de Pierre & Gilles suffit à réveiller les frissons vécus par toute une génération d’adolescents lorsque La notte la notte fit irruption dans leur collection de disques. En compagnie de Frank Darcel, Daho s’embarque ici pour une ballade au pays de la pop électronique et réinvente ses chansons dans un genre minimal. Sous l’effet combiné des claviers et des boîtes à rythmes, sa voix s’affirme et ses talents de mélodiste se cristallisent sur trois véritables hymnes à l’insouciance en technicolor synthétique : « Sortir ce soir », « Week-end à Rome » et « Le grand sommeil ».

    M. Besse (pour la FNAC)

  • Escapade avec Etienne Daho – Le Soir Illustré – 1984
  • La notte – Rock & Folk – 05/84
  • Rock & Folk – 05/84

    Ça commence à Rome et ça s’achève à Saint-Lunaire.  Ça se passe la nuit, souvent ; sous un air « tiède et léger ».  Avec des personnages pour de vrai, d’autres pour l’imaginaire et sans souci particulier de la frontière entre les deux.  Des romances comme des cartes postales peintes en couleurs artificielles.  Des images fugaces, un regard furtif qui capte des scènes ailleurs inaperçues.  Des scènes de night-clubs enfumés, de ruptures amorties, de clairs de lune, de petits bouts de Cinémascope.  C’est un voyage d’aventures sans risque, presque douillet.  Pourquoi encourager les complications de la vie quand le chevreau de la banquette arrière est si confortable ?  Alors il y a des cabriolets coupés de marque italienne qui glissent dans le soir lisse.  Il y a des marins d’eau douce un peu mûrs avec la mer qui murmure en contrebas.  Des mini-drames qui se trament dans la moiteur alcoolisée.  Ça démarre sur le monde « fun rêveur » ; et tout laisse à penser que ça finit bien.

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    C’est le Daho nouveau.  Ça lui ressemble.  La netteté du portrait – malgré les taches comme de la buée cireuse, voir pochette – fait de « Mythomane » un lointain souvenir (deux ans et demi, déjà) un peu flou.  « La Notte, La Notte » a eu le don de nous procurer une attente.  Il a le bon goût de ne pas la faire regretter.  Donc ça s’écoule sans heurts, juste les saccades épisodiques d’un funky-plume.  Donc ça s’écoute à l’aise dans n’importe quelle humeur, position, tranche horaire.  En sourdine pour la délectable « brumosité ».  En solo pour les chansons qu’on se choisit, quand tous les autres sont partis.  La voix a le voile des confidences ou l’entrain moderato de ces gens qu’on croirait vaccinés contre le vague-à-l’âme.  L’accompagnement musical est d’une précision exemplaire, toujours dans les tons justes (et tièdes, et légers), entre modernité et souci anachronique de la chanson « facile ».  Une concordance avec l’air du temps – background  électronique à visage humain – qui est un atout certain aux portes des hit-parades ; cf le joli succès du « Grand Sommeil ».  Les méoldies sont élégamment dessinées, trois par Franck Darcel (qui produit), trois par Arnold Turboust (une autre filière bretonne), trois par Daho lui-même.  La dixième est une reprise – « Et Si Je M’En Vais Avant Toi », Françoise Hardy 72 – et une chic manière de se dédouaner.  Bien sûr elle y baigne à merveille : Françoise, le Velvet de « Sunday Morning », entre autres choses vénérées (et Ricky Nelson ; ça c’est moins flagrant).
    Ce disque est un compagnon discret qui gagne à être connu, pratiqué ; pour son air « tiède et léger » qui vous fera susurrer avec Lio (guest-star de passage) : « Hmm, la notte, la notte. »

    François Gorin – Rock & Folk

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  • A vie  – Best – 05/84
    chute de l’article

    Adoptez Daho avant qu’il ne soit à la mode (ça ne va pas tarder), et gardez-le après, c’est le genre de chanteur qui accompagne une vie.

  • Subtil – Rock – 05/84

    Mardi, 7 heures su soir, cinq disques à chroniquer en quatrième vitesse.  Penchant naturel : (quelques brèves considérations sur le passé du chanteur) Transmusicales de Rennes, album produit par Jacno, deux simples qui ont obtenu mieux qu’un succès d’estime.  Merci les souvenirs et la bio.  On enchaîne sur le disque : Darcel, Paboeuf, Lio.  Et je termine tranquille par quelques considérations entendues sur Françoise Hardy, la nonchalance, l’élégance et  (quand même) le talent du monsieur.  Verdict : ★★★.

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    Oui, mais Etienne Daho mérite mieux.  C’est sûr, Etienne Daho a su prendre son temps.  Il a su aussi s’entourer et choisir ses références.  Il n’a pas eu honte de dire que ce qui l’intéresse, c’est d’écrire et de chanter des CHANSONS.  Vu les gens qui le secondent, on ne viendra pas lui faire le vieux procès rock-variété.  Tout cela est vrai.  Il n’empêche que ce qui est important, c’est le disque.  « La Notte, la Notte… ».  Tout est là.  Les nuits chaudes.  L’abattement, le détachement et les idées noires que persone ne parvient à chasser.  Etienne Daho est bien élevé, il suggère plus qu’il ne dit.  Comme Françoise Hardy peut-être.  Pas celle de « Tous les garçons et les filles », celle de « Et si je m’en vais avant toi » : 1972, loin des clichés.  Mais bien plus près d’une vraie brisure du coeur.
    Daho touche comme Françoise Hardy a su le faire parce qu’il parle à mots couverts, sur des musiques discrètes et subtiles qui vous pénètrent dès que vous les entendez (trois, dont « Le Grand Sommeil », sont d’ailleurs de sa main).  Pas de frime, juste des incertitudes, des hésitations.  Pas d’esbrouffe, juste des désirs inassouvis.  Ce disque donne du bonheur et du sentiment vrai.  Moment rare pr les temps qui courent : ne le manquez pas, il paraît que les Américains s’intéressent déjà à lui.

    Thierry Delcourt – Rock

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  • Etienne Daho, chanteur d’amour – Le Courrier Picard – 16/05/84

    Dieu que c’est bon une petite chanson d’amour. Surtout quand elle est servie par Etienne Daho.  « La Notte, la notte », son album produit par Franck Darcel (ex-mentor de l’ex-marquis de Sade), est absolument exemplaire dans le genre.  Amour joyeux, amour gai, baignant dans l’air du temps, Etienne Daho est passé maître dans l’art de la dérive romantique.  Son « week-end à ome », par exemple, n’est pas sans rappeler le « Mignon » de Gœthe, et sa charge de nostalgie pour le pays de la lumière et du soleil.  « Kennst du das Lans wo die Zitronen bluhn… » Le pays où fleurissent les citronniers.

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    Et puis « Le gand sommeil », son premier hit, contribue à faire de « la Notte » une pièce que tout collectionneur se doit de posséder.  « Dans ces draps bleus traîne encore l’odeur de tes cheveux, ce bleu infiniment bleu que j’trouvais dans tes yeux… » Çà a l’air tout con, çà a l’air de rien, mais c’est tellement vrai qu’on n’y résiste pas, à moins bien sûr d’avoir un épiderme de pachiderme !  C’est chaud, brûlant de fièvre amoureuse… Vous dansez mademoiselle !  Pour la petite histoire encore Lio fait une apparition sur « Week-end à Rome » et une reprise de « Et si je m’en vais avant toi » de Françoise Hardy…
    Voilà, essayer Etienne daho, c’est l’adopter.  Avec lui pas de lézard.  Après une nuit d’amour torride, il vous assure un réveil en douceur.  Nuit et jour avec Daho pour toujours comme l’amour !

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  • « La Notte, La Notte… », d’Etienne Daho  Le Monde – 19/05/84
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    Daho est un séducteur, et le charme de son disque tourne vite à la magie. Hors du temps, hors du monde.

  • Une apparence glacée – La Voix du Nord – 22/05/84

    Synthétiseurs acides, percussions obsédantes, résonnance assourdissante : Etienne Daho démarre dans un climat de pluie et d’ennui dominical avec ce « Week-end à Rome » lymphatique.  Pauvre Lucile, a qui est dédié le disque !  Et cela continue dans le même climat : « Tout l’après-midi à regarder la pluie… », « Le grand sommeil… ».
    Mais voilà qu’après quelques titres, l’on se coule avec un plaisir délicieux dans cette musique étrange (pas moins de quatre claviers électroniques pour la fabriquer !).  Voilà que l’on se laisse porter par ce rythme plus saoulant qu’un joint.  Et l’on s’accroche aux mots de Daho, des mots que le chanteur laisse filer, comme indifférent.

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    Et cela parle d’amour, avec tendresse, avec sensualité, avec maladresse presque.  Cela parle de  nuit à brûler, de fête qui s’achève dans la douceur des petits matins amoureux.  A souligner, un très beau texte de Françoise Hardy : « Et si je m’en vais avant toi ».  A noter aussi la présence autour du chanteur de musiciens Rock très efficaces : ceux d’Ubik, Octobre, Suicide Romeo et quelques autres.
    Bougrement attachante, finalement, cette apparence glacée, derrière laquelle tente de se cacher Etienne Daho.

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  • Télérama – 23/05/84

    Il paraît que le personnage a écrit un livre sur Françoise Hardy, et qu’il cherche un éditeur… Nullement une coïncidence.  Outre la reprise de Et si je m’en vais avant toi, un vieux tube de la suave Françoise, les points communs affluent sur ce deuxième et nouvel album du Rennais Etienne Daho.  La pochette, déjà : maillot marin et cacatoès.  La voix ensuite : sussurante, en sourdine, intime et voilée de murmures  vaporeux.  Sous la houlette de Frank Darcel, l’ex Marquis de Sade, Daho le dahu romantique a réalisé un de ces albums à la frontière de la « variété chic », mélopées graciles pour été humide en décapotable crème, terrasses pour faux moussailons en quête d’un flirt, et chroniques d’amours blessées aux meurtrissures pudiques.

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    Une réussite élégante, qui en rappelle certaines signées Elli et Jacno, à cent lieues des tics du « folklore rock » tant prisé des productions potaches françaises.  Ambiance dolce vita, BCBG, certes, mais pétrie d’émotions stylées.  Tous les garçons zé les filles devraient en raffoler.

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  • Le Quotidien de Paris – 26/05/84

    Le disque parfait.  On sentait Daho porteur d’une grande chose.  La voici.  Produit par Frank Darcel (ex Marquis de Sade), cet album a sa place parmi les plus grands : cocktail subtilement dosé variétés-rock, musiques détendues et swing léger, textes poétiques et nostalgiques.  Daho nous parle de « Voyage à Rome » (avec Lio en choriste), des fins de soirée au petit jour dans les boîtes de bord de mer ; de Gene Tierney, de Françoise Hardy (à qui il reprend magistralement « Et si je m’en vais avant toi »).  Pour le plaisir du spleen, pour le doux-amer des amours contrariées (« le Grand Sommeil »), retrouvées (« Saint-Lunaire, dimanche matin »), un disque d’atmosphère, de dolce vita.  Moitié Tequila-sunrise, moitié Blue lagoon.  Aussi indispensable.

  • Rock this town – 06/84

  • Chanson – 06/84

    Environ une fois par an arrive un album-cadeau, que l’on écoute sans arrêt et qui marque une période.  Celui d’Etienne Daho est un album « slow cha-cha ».  Daho chante plus doux.  « La notte, la notte » et mourir de plaisir.  Rien à jeter.  La séduction à l’état pur.  Daho, c’est Françoise Hardy en mec.  La même sensibilité délicate et pudique, la même tendre élégance.  Un album fin, léger, subtil, frissonnant, ému.  Des mélodies furtives, insidieuses.  Un esthétisme frémissant, jamais glacé.  Daho, vil charmeur, Franck Darcel, producteur enchanteur.  Comment résister au murmure chuchoté de « Laisse tomber les jaloux », au « Week-end à Rome » qui ressuscite la dolce vita, à « St-Lunaire » ?

  • Rock’n’ Soft – Officiel Hommes – 06/84

    « Le grand sommeil » c’était il y a deux ans le mignon tube sur toutes les ondes.  Voici maintenant qu’Etienne Daho s’est réveillé.  Son dernier disque débute avec un « week-end à Rome » ce qui donne le ton de toute l’œuvre.  C’est du pop chouchou !  Oui, oui, ça swingue de temps à autres, mais toujours sur des notes cool et à ‘aise.  Rien pour mes frères et sœurs donc !  Cependant on y trouve une superbe reprise de « Et si je m’en vais avant toi » de Françoise Hardy ainsi que le dernier tube d’Etienne Daho « Sortir ce soir » (Night clubbing à la façon adolescente).  Le tout se distille sur un air « modern design » avec un rien de velouté.  Et ça me plaît !

  • Samouraï – 06/84

    Etienne Daho est en train de créer l’événement musical de ce printemps.  Son premier album Mythomane (produit par Jacno) était déjà une ode aux amours romantiques ; La notte, la notte (Produit par Frank Darcel, ex-Marquis de Sade, Virgin 70232) va encore plus loin dans un look rétro et un rock lent original où les arrangements laissent la part belle aux saxos et trompettes.  Côté textes, c’est cinéphilies et histoires d’amour qui n’en finissent pas de se terminer, de cocktails en night-clubs, de dérives en délires où les visages oubliés s’impriment sur ceux des amours à venir.  Il y a Le grand sommeil, déjà un hit, et aussi Poppy Gene Tierney, Si je m’en vais avant toi (de Françoise Hardy) et surtout Week-end à Rome (avec Lio).  Ah oui, c’est en feuilletant Samouraï qu’Etienne Daho a eu l’idée de commander la pochette à Pierre et Gilles.  Elle est superbe, bien sûr !  Ah, La notte, la notte… On ne se lasse pas de l’écouter !

    G.J.- Samouraï

  • Dernières Nouvelles d’Alsace – 21/06/84

    Produit et réalisé par Franck Darcel (l’ex-marquis de Sade), le nouvel album d’Etienne Daho est tout en nuances et en délicatesses.  Chez Daho, pas de vocifération et de vulgarité ; une pointe d’humour, une autre de romantisme et Etienne Daho raconte en dix refrains sa quête de la « Femme » ; la femme perdue dans « Le grand sommeil », la femme-star hollywodienne dans « Poppy Gene Tierney », la femme complice d’un moment dans « Et si je m’en vais avant toi ».  Loin du ronron mielleux de certaines galettes, Daho a trouvé un style ; sur funk dansant, rock lent et slow romantique, Daho nous entraîne dans un monde diaphane que l’on découvre avec plaisir.  Avec « La notte, la notte » Etienne Daho s’imposera cet été. (Virgin)

  • Etienne Daho : plus efficace qu’un bain d’huile solaire – L’Union Magazine – 27/06/84
  • Rennes, Paris, New-York Etienne Daho, le chanteur cow-boy  – Le Monde – 05/07/84
    (l’article est publié dans l’ouvrage de Sylvie Coma Etienne Daho, A secret Book)
    chapeau de l’article

    Il chante, d’une voix formidablement suave, des histoires de cow-boy, de fins de nouba, de larmes dans les yeux bleus, des chansons alcoolisées pleines de pluie et de langueurs. Son premier album Mythomane, avait été un flop ; le second, La notte, la notte (le Monde du 19 mai), est un triomphe : trois mille exemplaires vendus chaque jour en France, depuis huit semaines ; le disque sort maintenant en Italie et au Québec. Etienne Daho se produira au Ritz, à New-York, du 7 au 21 juillet. Il n’ya pas de hasard dans ce succès : Etienne Daho est un jeune homme de son temps.

  • Les nostalgies de Daho (article à l’occasion de l’émission de variétés Passeport pour la forme sur TF1) – Le Quotidien de Paris – 19/07/84
  • Nouveau chanteur de charme – Le Matin – 03/08/84
  • Un charmeur minimaliste – Le Quotidien de Paris – 11/08/84
  • La notte, la notteLa Presse – 25/08/84
  • Antenne FM Magazine – 09/84

    Il faut écouter l’album d’Etienne Daho avec du temps devant soi pour aspirer le parfum qui s’en exhale !  Au premier abord, on peut se demander si le trajet de ce jeune chanteur est authentique.  Oui, je le crois !  Dès les premières paroles de « Week-end à Rome » cela se sent.  Et le reste coule de source avec « Le grand sommeil », où la mémoire joue un grand rôle dans ses paroles.  Une musique qui ne sacrifie pas aux modes est une garantie de durabilité.

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    Daho écrit sobrement mais sûrement ses textes et musiques.  Il interprète dans cet album une chanson de Françoise Hary : « Et si je m’en vais avant toi », très bel hommage.

    Cet album possède une unité rare quand on écoute les autres productions.  « Sortir ce soir » est une chanson charmante.  Tout comme cette inteprétation de la chanson de F. Hardy.  Etienne Daho a une voix chaude, légèrement feutrée qui colle parfaitement à ses ambiances.  Si on voulait donner une idée à la maison de production nous pourrions avancer que pour la prochaine fois on souhaiterait que sa voix requiert les meilleures conditions d’enregistrement pour en préserver  le grain.  Volà un album enthousiasmant !

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  • Daho au futur simple (interview) – Télémoustique – 11/84
    chapeau de l’article

    Depuis quelques mois, la presse française au grand complet, de « Best » au « Monde », n’arrête plus de parler de lui, Etienne Daho est devenu l’événement, le phénomène qu’on s’arrache. On The Rocks mène l’enquête…

  • Des raisons de ne pas haïr Etienne Daho – Rock This Town – 12/84
  • Le Quotidien – 22/12/84

    La chanson française s’est rouvée un branché new-wave,, idole des jeunes, génial compositeur de mélodies pop.  A acquérir de toute urgence : une senibilité indéniablement rock ; c’est beau, c’est en français.

  • Le Point – 31/12/84

    « La notte, la notte ».  Lui, c’est la star de demain.  Il a trouvé son style, entre rêve et réalité, entre chien et loup.  C’est le dépaysement intégral, le voyage intersidéral.  Loin de Stivell, voilà un Breton inspiré par la fée Mélusine.

PRESSE RELATIVE AU CONCERT DES COMATEENS AVEC ETIENNE EN INVITE

  • Etienne Daho à l’Espace, trois petits tours et s’en va… – Ouest France – 07/12/84

    Etienne leur a fait un coup dur.  Trois chansons, trois petits tours et il est parti.  Pas de quoi satisfaire les jeunes et belles admiratrices de Daho, la gloire locale.  Dieu sait qu’elles étaient pourtant nombreuses hier soir à l' »Espace » où leur chanteur préféré était l’invité d’honneur des « Comateens », un groupe de rock new yorkais.

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    Plus de cinq cents personnes dans la salle… Plus de la moitié sont certainement venues pour voir et entendre Etienne.  Il est vrai que depuis les Transmusicales de 82 on ne l’avait pas revu sur une scène de sa ville.  Il a très peu chanté.  Pourtant ce peu a donné un « must » au concert de ses amis de New-York.  D’un coup ça swinguait plus.  On aurait presque voulu danser.

    Sans lui, les « Comateens » auraient joué devant moitié moins de monde.  Sans lui, plus d’un Rennais serait resté devant sa télé voir ou revoir « Countryman ».  Aussi, Etienne, reviens-nous vite.  Tu fais sortir les gens d’ici.  Mais – n’oublie pas – la prochaine fois chante « Le grand sommeil » ou « Week-end à Rome ».  Elles étaient venues pour ça.

    Yvon Lechevestrier – Ouest France

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PRESSE RELATIVE A LA TOURNEE DAHO E GRUPO

  • « Un charme indéchiffrable » – Le Télégramme de Brest – 13/03/85
  • …Et danse le dandy Daho – La Voix du Nord – 10/03/85
    chapeau de l’article

    Un premier spectacle, comme un premier roman, on s’y jette tout entier, avec ses pudeurs et ses certitutdes, avec ses angoisses et sa force intacte. Avec coeur et âme. Et après son tout premier triomphe, lorsque l’artiste glisse au public, presque en s’excusant : « Vous savez, on est bien content parce que c’est notre première tournée », on comprend qu’il a tout donné et peut-être plus encore.

  • Daho le beau – L’EcLair de Nantes – 18/03/85
  • Salle comble pour le premier Olympia d’Etienne Daho !  – Centre Presse – 20/03/85
  • Etienne Daho – Déjà une légendeLa Dépêche du Midi – 20/03/1985
  • Daho sur la montagne – Libération – 18/03/85
    chapeau de l’article

    Un album vendu à plus de cent cinquante mille exemplaires, une entrée en force dans les hit-parades, le « phénomène » Daho secoue le rock français. A la veille d’un premier Olympia déjà comble, son fidèle public rennais était venu soutenir l’enfant du pays.

  • A L’OLYMPIA Etienne Daho, l’adolescent romantique (extrait) – Le Monde – 20/03/85
  • Déjà l’aisance des grands – Ouest France – 22/03/85
  • Etienne Daho : tranches de vie – La Montagne – 26/03/85
  • Etienne Daho, le chic à la Française – Riviera Scope – 27/03/85

    Et la France alors ! Ques reste-t-il d’intéressant chez nous ? La Vieille Albion nous submerge de ses produits, mais nous, on ne l’assomme pas avec les nôtres.
    Et bien si après tout, on a de bonnes choses chez nous. Etienne DAHO en, hit partie. C’est le côté « Chic » français qui passe, la nouvelle génération des auteurs-compositeurs, ceux qui travaillent avec des musiciens anglo-saxons, se font produire en Angleterre et nous sortent des bijoux très bien finis.
    Après le coup d’essai du 1er Album « Mythomane », ce fut la réussite avec la « Notte, la Notte ». Chaque titre est un hit en puissance. Repris plusieurs fois mais résonnent cerainement dans vos oreilles « Le Grand Sommeil », « Sortir ce Soir » et « Week-end à Rome ». La musique est primordiale, le ryhtme aguicheur, employant toutes les recettes actuelles mais avec un son « DAHO », car il existe maintenant un son « DAHO ».
    Mais E. DAHO n’est pas seulement un compositeur aguerri, c’est aussi un auteur. On retrouve chez lui un peu l’esprit d’Alain Chamfort dans les textes mais sur un autre plan, plus terre à terre et moins rêveur. Si sur « La Notte, la Notte » on pouvait traîner une excellente reprise d’une des plus belles chansons de Françoise Hardy, « Si je m’en vais avant toi », ce n’est pas un hasard. E. DAHO se rapproche également de la lignée d’écriure de celle qui écrit depuis des années de superbes textes.
    Eh bien voilà, c’est parti, la première tournée de « Etienne Daho Gruppo » (sic) sillone la France et s’arrête à Nice. Celle-ci coïncide avec la sortie du nouveau 45 T « Tombé pour la France », « la Ballade d’Edolies » (sic). Beaucoup de similitudes avec le travail précédent de l’artiste, mais c’est un peu logique. Deux titres certainement repris lors de la soirée du 27 mars au théâtre de Verdure.
    Après qu’attendre d’un soir avec « E. Daho Gruppo » (sic) ? Tout d’abord, une ambiance extraordinaire (les on-dit après son passage à l’Olympia), ensuite énormément de charme car l’animal sait jouer sur tous les tableaux de sa forte personnalité. Enfin la qualité car les musiciens « assurent » vraiment et que les textes ne sont pas dénués d’une certaine poésie. Soyons au goût du jour : écoutons DAHO, voyons DAHO, aimons DAHO. C’est logique et indispensable et si bon !

    Adam Gardiner – Riviera Scope

  • Ils chantent Etienne Daho (article abonnés) – Le Monde – 28/03/85
  • Daho fait bande à part – Passion – 01/04/85
  • Etienne Daho : bonne adresse – L’Humanité – 06/04/85
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CLIPS OFFICIELS

Le grand sommeil

Week-end à Rome
EMISSION & PASSAGE TELE

Cadence 3
Le grand sommeil
France 3 – 29/06/83

Un temps pour tout
Le grand sommeil
A2 – 17/05/84

Ecoute voir
bande annonce
France 3 – 11/09/84

Rocking chair
France 3 Régions – 06/10/84

– 14 juillet 1984 : La Dancetaria à New York
titre Le grand sommeil

– décembre 1984 : Etienne est invité d’honneur lors de la tournée des Comateens

dates
06/12 : Club L’Espace – RENNES
07/12 : L’Exo 7 – ROUEN

setlist
Get off my case – Cold eyes – Deal with it

du 5 mars au 26 avril 1985 :  tournée Etienne Daho e grupo

LES DATES

mars
5 : TOURS // 6 : NANCY // 7 : DIJON // 8 : STRASBOURG // 9 : LILLE // 14 : RENNES // 15 : NANTES // 16 : BREST (salle de cinéma Omnia) // 18 : Olympia PARIS // 20 : LYON // 21 : MARSEILLE // 22 : TOULOUSE (Riff) // 23 : BORDEAUX // 25 : CLERMONT-FERRAND // 26 : MONTPELLIER // 27 : NICE (théâtre de Verdure)

avril
4 : Le Printemps de Bourges (Palais des Congrès) – BOURGES // 25 : SERAING (Centre culturel) // 26 : BRUXELLES (Maison de la culture de Woluwé-Saint-Pierre)

LA SETLIST

intro Week end à Rome – Ton cinoche – Signé Kiko – Poppy Gene Tierney – Tombé pour la France – Le grand sommeil – On s’fait la gueule – Swingin’London – Arnold Layne – Jack tu n’es pas un ange – Promesses – La ballade d’Eddie S. – Et si je m’en vais avant toi – Il ne dira pas – Sortir ce soir – Week end à Rome – Saint Lunaire dimanche matin – Sunday morning

LES MUSICIENS

Xavier Jouvelet : batterie
François Daniel : basse
Jello : guitare
Arnold Turboust : claviers
Daniel Paboeuf : sax
Christian Le Chevrotel : trompette

choristes : Estella et Samantha

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