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LES CHANSONS DE L’INNOCENCE RETROUVEE – DISKÖNOIR TOUR – DISKÖNOIR LIVE

C’est un album sur le destin, avec un regard bienveillant sur les autres. Nous ne sommes pas dans le nombrilisme ou la relation à deux, sauf pour Le Malentendu. Nous sommes plutôt dans quelque chose de plus universel.  Au détour de ces chansons on croise des êtres traversés par leur destinée.

Etienne (livre Dahodisco de Benoît Cachin)

  • 18 novembre 2013 : sortie de l’album
  • juillet 2014 : festivals Days Off et festivals d’été
  • de septembre à décembre 2014, Etienne est en tournée avec le Diskönoir Tour
  • 24 novembre 2014 : sortie du cd live Diskönoir live
    le mot d’Etienne au terme du Diskönoir Tour 2014

    Bye Bye Diskönoir !!!!!
    Merci merci merci à toutes celles et tous ceux qui sont venus nous rejoindre pendant cette folle tournée. Des souvenirs lumineux, inoubliables grâce à vous. Amour.

    Etienne

  • juillet – août 2015 : festivals d’été
  • 21 octobre 2015 : sortie de la BD L’homme qui chante  de David Chauvel (scénariste) et Alfred (dessinateur)

  • 21 novembre 2015 : diffusion sur Arte du concert London Daho au Koko Theater (enregistré le 23 octobre 2014)
    concert non sorti en dvd mais mis en ligne sur Youtube – London Daho
  • Diskönoir Tour : recueil photographique d’Anaïs Callens

ALBUM & TEXTES

Les textes sont retranscrits avec la très aimable autorisation d’Etienne. Encore merci à lui.

disque 1 – album original

Le baiser du destin avec Jehnny Beth et Johnny Hostile (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho

Le désert et l’enfer, es-tu maître de ton destin ? / Les sommets, l’or des rivières, sont à la portée de ta main. / Il n’y a qu’à se baisser pour tout amasser, sachant que l’on peut toujours passer à côté. / Si la fortune ne sourit point et que l’on passe à côté du baiser du destin. / Les fruits mûrs ou les pierres, les faiseurs de feux te baisent la main. / La fortune, les revers, les mêmes t’écraseront comme un chien. / Il n’y a qu’à trébucher pour se ramasser. / Serait-ce le libre choix ou la destinée. / Quand l’infortune sourit en coin et que l’on passe à côté du baiser du destin. / Avant, avant, que dans nos mains ne soient tracées, ces lignes comme les nervures d’une feuille, où la fortune des héros vient se poser. / Les lumières, les chimères, corps à corps avec son destin. / Les ténèbres, les matins clairs, sont à la portée de ta main. / Il n’y a qu’à se baisser pour tout amasser, sachant que l’on peut toujours passer à côté. / Si la fortune ne sourit point et que l’on passe à côté du baiser du destin.
L’homme qui marche avec Frànçois Marry (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Piazza Navona. J’étais là très tôt ce matin, je te cherchais. A vive allure, le passé nous rattrape. Je me demande si j’ai eu raison, mais me voici à Rome, devant chez toi.

L’escalier monte à sa chambre et dans ce froid de gueux, l’enfant du roi fou. / En bras de chemise légère, dans son âme tous nos mystères de Berlin, de Moscou. / Des photos d’un ado sombre, accrochées au mur devant lui, est ce moi ?  est-ce lui ? est-ce lui ?

Je t’ai attendu dans ce rade triste, il était trop tôt pour ma défaite.

L’escalier monte à sa chambre et dans le froid de décembre, son accent français le trahit. / En bras de chemise légère, dans ses yeux tous nos mystères, de Marseille à Paris. / Des photos d’un ado sombre, accrochées au mur devant lui, est-ce moi ? est-ce lui ? / Comme le héros d’un livre, qui ne souffrirait plus du froid, l’homme qui marche devant moi est-ce moi ? / Comme le héros d’un livre, qui ne s’ouvrirait plus qu’une fois, l’homme qui marche devant moi est-ce toi ? / Comme le héros d’un livre, qui ne souffrirait plus du froid, l’homme qui marche devant moi est-ce toi ?

Je t’ai attendu dans ce rade triste, il était trop tôt pour ma défaite.

Un nouveau printemps (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Quand la chance les lâche, frangins à la dérive./  Ô merveilleux perdants, se débattent en l’eau vive. / Si sauvagement rejetés, nager vers l’autre rive. / Parvenir de l’autre côté et vivre vaille que vive. / Apprendre à coups de crosss et de cheveux tondus, vois les plaies qui scintillent, aux torses des vaincus, mais si la cause est belle peu importe le but. / Dans la fraîcheur exquise, de ce nouveau printemps, l’embarcation dérive. / Si sauvagement rejetée, de l’une à l’autre rive. / Parvenir de l’autre côté, ailleurs enfin revivre. / Apprendre à coups de crosse et de cheveux tondus, vois les larmes scintillent, aux paupières vaincues. / Mais si la cause est belle peu importe le but. / Apprendre à coups de crosse et de cheveux tondus. / Vois les plaies qui scintillent, les combattants fourbus. / C’est un nouveau printemps, c’est un nouveau printemps !!! Vois les plaies qui scintillent, aux torses des vaincus, mais si la cause est belle, peu importe le but…
Les torrents défendus avec Nile Rodgers (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Encore, flambent dans la nuit, nos âmes fières sur les trottoirs de vos quartiers interdits. / Encore twistent sans répit, nos silhouettes dans le noir, dans vos quartiers ennemis. / Que vivent les fièvres de la jeunesse, rivières de nos vingt ans, qui galopent folles dans nos veines et ce jusqu’au dernier printemps. / Pourvu que jamais rien ne les freine, laves de sueur et de sang, qui libérées grondent et puis déchaînent, ces torrents défendus, qui intoxiquent nos insomnies, de leur infectieuse mélancolie. / Encore, brillent dans la nuit, les âmes fières de l’histoire, dans vos quartiers ennemis. / Que vivent les fièvres de la jeunesse, rivières de nos vingt ans, qui galopent folles dans nos veines et ce jusqu’au dernier printemps. / Pourvu que jamais rien ne les freine, laves de sueur et de sang, qui libérées grondent et puis déchaînent, ces torrents défendus, qui intoxiquent nos insomnies, de leur infectieuse mélancolie.

Si un jour j’en ai marre, la tête brûlante, le cœur froid, souffrirai-je un jour de moins souffrir pour toi ?

Que vivent les fièvres de la jeunesse, rivières de nos vingt ans, qui galopent folles dans nos veines et ce jusqu’au dernier printemps. / Pourvu que jamais rien ne les freine, laves de sperme et de sang, qui libérées grondent et puis déchaînent, ces torrents défendus, qui intoxiquent nos insomnies, de leur infectieuse mélancolie.

Mais si j’en ai ma claque, la tête brûlante, le cœur froid. Souffrirai-je un jour de moins souffrir pour toi ?

La peau dure (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Bien sûr, je connais tes plaies, tes blessures. / Cyanure, tes souvenirs ont la peau dure. / Fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures. / Mais je les ressens comme toi. / Fractures, pousser seul sur un tas d’ordures. / Torture, redouter d’être une imposture. / Froidures qui nous gercent le cœur et rouillent les jointures. / Oui je les ressens. / Quand les larmes de l’enfance toute la vie sont murmures, où sont l’épaule et les mots qui te rassurent ? / Oui les armes de l’enfance, te font le cuir et l’armure et assèchent les rivières que tu pleurais hier. / Griffures, je lèche ta triste figure. / Morsures, ton sang et ses éclaboussures. / Roulures et salauds qui peu à peu nous ont à l’usure. / Oui je les ressens. / Quand les larmes de l’enfance toute la vie sont murmures, où sont l’épaule et les mots qui te rassurent ? / Oui les armes de l’enfance, te font le cuir et l’armure et assèchent les rivières que tu pleurais hier. / Bien sûr, je connais tes plaies, tes blessures. / Cyanure, tes souvenirs ont la peau dure. / Fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures. / Mais je les ressens comme toi…
Le malentendu (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Traîner sur le port, ce soir je dormirai dehors. / Jouer la comédie, je n’y arrive plus. / La ville noire s’endort, ce soir, je serai sans remords. / Ta voix se sera tue, je ne rentrerai plus. / C’est dans les mauvais lits, que naissent les mensonges. / Le joug de ton désir, je m’en suis exilé. / Je voyais dans tes yeux, la présence du bon dieu, des vols d’oiseaux sauvages, explosés en plein ciel. / Ce cœur cognait tant, dans ma poitrine et pourtant, cette sale comédie, vraiment je n’en peux plus. / Délicieux désespoir, nourri de mes absences, ta souffrance est un miel, dont je suis exilé. / Compagne de torture, belle comme une révolte. / Dans ce monde tordu, nous sommes dégrisés. / Tu ne veux rien entendre, mais notre grande histoire, n’est qu’un malentendu. / La ville noire s’endort, ce soir, je serai ivre mort. / Ta voix se sera tue, je ne rentrerai plus. / Comme un fou, comme un chien, le ventre et les yeux vides, ta souffrance est un miel, dont je suis délivré. / Compagne d’infortune, belle comme une révolte. / Dans ce monde perdu, nous sommes dégrisés. / Tu ne veux pas m’entendre, mais notre grande histoire, naît d’un malentendu. / Non, je ne t’entends plus. / Compagne de torture, belle comme une révolte, tu ne veux rien entendre, mais notre grande histoire, oui notre grande histoire, naît d’un malentendu.
L’étrangère avec Debbie Harry et Nile Rodgers (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Downtown there will always be a corner of the wall, for the exile of radiant children. Downtown there will always be a piece of grey wall, for all those who like you are rebels and clandestine.

Un taxi jaune éventre la nuit et l’Etrangère en surgit. / Le mascara coule de ses yeux gris et se mélange à la pluie. / Dans les rues, Elle ressent l’énergie, bouleversante odeur de vie. / Le taxi la dépose au Chelsea, où elle venait avec Lui. / A la radio Call me de Blondie, contagieuse mélodie, congédie sa mélancolie. Downtown il y aura toujours un coin de mur bleu, pour y adosser l’exil des enfants radieux. / Downtown il y aura toujours un bout de mur gris, pour tous ceux-là qui comme toi, ne sont pas d’ici. / Et dont le destin est d’être clandestin. / Carnet de poèmes et croquis, pour qui entendra son cri. / Champagne et comatose aux barbis et leur douce anesthésie. / A la radio Call me de Blondie, contagieuse mélodie, congédie sa mélancolie. / Downtown il y aura toujours un coin de mur bleu, pour y adosser l’exil des enfants radieux. / Downtown il y aura toujours un bout de mur gris, pour tous ceux-là qui comme toi sont des insoumis. / Et dont le destin est d’être clandestin. / Downtown il y aura toujours un bout de mur gris, pour tous ceux-là qui comme toi ne sont pas d’ici et dont le destin est d’être clandestin.

Downtown there will always be a corner of the wall, for the exile of the radiant children to lean. Downtown there will always be a piece of grey wall, for all those who like you are rebels and clandestine.

Un bonheur dangereux (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Les compagnons du soir dorment à la belle étoile, là sous les ponts de la nuit, à Paris Village, le miroir de la Seine, les lueurs des lampions, fuient le poison sans visage d’un ciel sans nuage, fredonnent la la la, / Ô la douceur de ce futur incertain. / La la la, trahir sa route, fracasser son destin. / Les compagnons du jour, tête dans les nuages, provoquent bien des carnages, des carambolages. / Les fusils silencieux, hobos à l’unisson, redoutent tous les ravages d’un ciel sans nuage, fredonnent la la la, aveuglés par un grand soleil radieux. / La la la, crever d’une O.D. de ciel bleu. Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux, c’est en allant trop loin que l’on avance un peu. / Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux, c’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. / Les compagnons du soir ont une bonne étoile et sous les ponts de minuit, en rien ne partagent, l’ambition du vainqueur, la sueur du champion et le poison sans visage d’un ciel sans nuage, fredonnent la la la, aveuglés par un grand soleil radieux, la la la, crever d’une O.D. de ciel bleu. / Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux, c’est en allant trop loin que l’on avance un peu. / Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux, c’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. / Là sous ton parapluie, les mirages s’amoncellent et le gris, cage hérissée de cris, où l’on joue pâle parodie de paradis, en sursis. / Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux, c’est en allant trop loin que l’on avance un peu. / Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux, c’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. / C’est en allant trop loin que l’on avance un peu. / C’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. / La la la…
En surface (Dominique A. – Etienne Daho/Dominique A.)
Que de temps passé en surface, que de temps à ne pas s’encombrer du temps et des étoiles tombées. / Que de temps passé en surface. / Je me voulais léger, léger, du plaisir sans se retourner. / Ce plaisir ne m’allégeait pas, la beauté n’avait pas de bras. / Je rêvais d’une vie de plume, ignorais la stèle et l’enclume. / Je balayais mes propres traces. / Que de temps perdu en surface. / Que de temps passé en surface, que de temps à ne pas succomber, au spleen et aux étoiles plombées. / Que de temps passé en surface. / L’éphémère était mon credo et hier, à la mauvaise place, je n’aimais pas trop mon cerveau, mon corps envahissait l’espace. / Puis j’ai vu bouger la surface, tout le temps venant à déborder. / Je pensais ne pas y penser, oui mais nos pensées nous dépassent. / Et j’ai glissé sous la surface, délesté de la légèreté. / J’ai compté les étoiles tombées et claqué le temps perdu en surface. / Que de temps passé en surface, que de temps à ne pas s’encombrer, du temps et des étoiles tombées. / Que de temps passé en surface.
Onze mille vierges (Etienne Daho/Christian Fradin – Etienne Daho)
Onze mille vierges sous acide lysergique, consolent des malabars tendus et mélancoliques. Fille de joie me fixe de ses yeux verts, des claques de Soho jusqu’à l’Hôtel de l’Enfer.

L’Hôtel de l’Enfer, l’envers de Soho. / Onze mille vierges sous acide lysergique, consolent des malabars tendus et mélancoliques. / Jours et nuits au French ou au Colony, de la rue des Saints-Pères à Soho tu me poursuis. / Mes mots dangereux deviennent d’étranges poèmes. / D’alcool et de feu, ils dévastent tous ceux que j’aime. / Je t’humilie, tu te couches, mes insultes font mouche et je frappe bas. / Ces horreurs sortent de ma bouche et je ne parviens pas à te dégoûter de moi. / Onze mille cierges, alcool et barbituriques, je flotte dans les rues comme sous analgésiques. / Mon costume est souillé de larmes et de suie, de la rue des Saints-Pères à Soho tu me poursuis. / Mes mots dangereux deviennent de tranchants poèmes. / D’acier et de feu, ils détruisent tous ceux que j’aime. / Je me dresse, tu te couches, mes insultes font mouche et je frappe bas. / Ces horreurs sortent de ma bouche et je ne parviens pas à te dégoûter de moi. / Je me dresse tu te couches, mes insultes font mouche et je frappe bas. / Ces horreurs sortent de ma bouche et je ne parviens pas à te dégoûter de moi.

Onze mille vierges sous acide lysergique, consolent des malabars tendus et mélancoliques. Jours et nuits au French ou au Colony, de la rue des Saints-Pères à Soho tu me poursuis.

Les chansons de l’innocence avec Au Revoir Simone et Yan Wagner (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Berlin disco queen, androgyne, plante en mon cœur ton drapeau noir. / Nitroglycérine, sex machine, plante en mon corps ton tempo noir. / Berlin afro queen, m’assassine, plante en mon corps ton disco noir. / Fille et garçonne, perverse madone, / Elle me fredonne les chansons de l’innocence retrouvée. / Berlin disco queen, orpheline, plante en mon cœur ton drapeau noir. / Berlin afro queen, héroïne, plante en mon corps ton disco noir. / Fille et garçonne, perverse madone, / Elle me fredonne les chansons de l’innocence retrouvée. / Berlin disco queen, androgyne, plante en mon corps ton disco noir. / Berlin queen, Berlin disco. / Dancing queen, dancing disco. Berlin queen, Berlin disco. / Drama queen, drama disco queen. / Berlin disco queen, androgyne, plante en mon cœur ton drapeau noir. / Berlin afro queen, orpheline, plante en mon corps ton disco noir. / Plante en mon corps ton disco noir.

Black madone somnambule, tu roules des mécaniques et dans la disco noire électrique, tu roules des mécaniques et dans la disco noire électrique, tu tends ton arc, vise mon âme et me fredonne les chansons de l’innocence retrouvée…

disque 2 – les suppléments
L’homme qui marche (Visconti’s Dub)(Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
L’étrangère (Angela’s Visions) (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)

Bleu gitanes (Outtake) (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)
Goûter à la noirceur, des journées qui se fanent, dans le rose et l’orange, la fumée bleu gitanes. / Le mouvement léger, acrylique ou pastel, l’esquisse du poème, il devient immortel, ton cri muet. / Comme les eaux qui flambent, l’initié, le modèle, capturent l’éphémère, la mémoire infidèle. / Je suis ton homme rouge, qui te traque, attends que tu bouges. / L’homme étrange qui démasque sous le rimmel, ton rituel. / Moi je suis l’homme rouge, qui t’attaque, attends que tu bouges. / L’homme étrange qui dérange… / Boire ton vin de feu, ta douceur initiale, disperse dans mes veines, un désordre animal. / Moi je suis l’homme rouge, j’attends que tu craques, que tu bouges. / L’homme étrange qui te démasque sous les fards, sous le rimmel. / Rituel cruel. / Moi je suis l’homme rouge, qui t’attaque, avant que tu bouges. / L’homme étrange qui te démasque sous la frange, sous le rimmel. / Rituel cruel, rituel cruel. / Démasque-toi ! / Goûter à ta noirceur, sur l’envers de la toile, dans le rose et l’orange, la fumée bleu gitanes. / Je suis ton ange rouge, j’attends que tu craques, que tu bouges. / L’homme étrange qui démasque sous le rimmel, ton cri muet. / Rituel cruel. Moi je suis l’homme rouge, qui t’attaque, attends que tu bouges. / L’homme étrange qui démasque sous le rimmel, ton cri muet.
En surface en duo avec Dominique A. (Dominique A. – Etienne Daho/Dominique A.)
Les lueurs matinales en duo avec Frànçois Marry (Frànçois Marry)
Que vais-je faire d’une vie, entre les gouttes de pluie. / Attendre, rester calme, que l’ondée soit finie./ Deux bons amis dans le temps, perdent leurs traces et s’oublient. / Mais quand revient la nuit, en rêve, en souvenirs, sont réunis. / Unlike the night sky I can’t find the way to join myself together. / Join the stars in me, into signs, constellations and wonders. / Be brave, tu es tout seul au monde. / Be brave, tu es tout seul sur la terre. / Comment traverser cette nuit, sans abri, sans lumière, inondée de larmes, pour faire briller, les lueurs matinales. / Chers souvenirs, tenez-moi en éveil, ou sans quoi, je dormirai tous les jours, jusqu’au dernier, en promenade somnambule. / Be brave, tu appartiens au monde. Be brave, tu appartiens à la terre. /Be brave…
Les chansons de l’innocence (Diskönoir extented) avec Au Revoir Simone (Etienne Daho/Jean-Louis Piérot – Etienne Daho)

DISKÖNOIR LIVE

disque 1
Satori thème – Des attractions désastre – L’homme qui marche – Saudade – En surface – Le grand sommeil – Soleil de minuit – L’invitation – Des heures hindoues – L’adorer – Tombé pour la France – Sortir ce soir – Comme un boomerang – Le premier jour – Epaule tattoo – La peau dure

disque 2
Ouverture – Les chansons de l’innocence – Bleu comme toi

suppléments
La ville (en duo avec Lescop) – Les lueurs matinales (en duo avec Frànçois Marry) – En surface (en duo avec Dominique A.)


Les chansons de l’innocence
L’homme qui marche (Visconti’s Dub)
sorti le 10 juin 2013

La peau dure
sorti le 9 septembre 2013

L’homme qui marche
L’été ou presque
sorti le 7 avril 2014

En surface (radio mix)
En surface (avec Dominique A)
sorti le 28 avril 2014
single du Diskönoir Tour

Soleil de minuit (live)
L’invitation (live)
sorti le 8 décembre 2014

PERIODE DE L’ALBUM

Etienne Daho et Nikos Aliagas
Etienne et Nikos Aliagas
  • RTL Les essentiels 10112013  Les essentiels d’Etienne Daho – RTL – 10/11/13 
  • Etienne France Inter Eclectik 17112013  Eclectik – France Inter – 17/11/13
    Un bel échange entre Etienne et Rebecca Manzoni enregistré chez Etienne dans sa maison à Montmatre.
  • « Etienne fait l’innocent » – Europe 1 – 18/11/13
    courte interview téléphonique avec Etienne

RELATIVE AU DISKÖNOIR TOUR ET DISKÖNOIR LIVE

période festivals d’été 2014

  • Etienne Daho fait chavirer Montreux  Vertigo « Etienne Daho fait chavirer Montreux » – RTS – 15/07/14  (commentaire sur le concert qu’Etienne a donné à Montreux)
    Michel Masserey « revient sur la prestation lumineuse de cette icône de la pop française »

période Diskönoir Tour

Sous certaines références d’articles, vous aurez la possibilité de parcourir l’intégralité de l’article, pour d’autres, vous trouverez une courte introduction ou amorce, également appelée chapeau ou « chapô » dans le jargon journalistique, offrant un résumé du contenu de l’article.  Si tel est le cas, il vous suffit de cliquer sur le titre approprié pour accéder à la version complète de l’article. D’autres encore ne reprennent que le passage concernant Etienne, là aussi, pour accéder au contenu intégral, il vous suffira de cliquer sur le titre correspondant.

PRESSE RELATIVE A L’ALBUM

Daho sera cet automne sur le devant de la scène avec un album ample et groovy suivi d’une série de concerts en février. Dans un entretien intime et chaleureux, il évoque sa carrière et une oeuvre dont l’influence ne cesse d’irriguer les jeunes générations.

  • Réserection (interview) – Magic -11-12/13
    chapeau de l’article

    Il a failli tomber pour la France en pleine torpeur estivale. Après une bénigne opération de l’appendicite qui a mal tourné, Etienne Daho a été contraint de repousser la sortie de son dixième album, Les Chansons De L’Innocence Retrouvée. Un titre finalement prémonitoire pour son disque le plus ambitieux depuis l’incompris Eden (1996), réalisé également à Londres avec le fidèle Jean-Louis Piérot et un prestigieux casting international. Pour cette pièce de choix dans la discographie exemplaire du parrain de la pop française qui n’en finit plus de faire des émules, nous avons invité vingt personnes de son entourage – historique ou récent, proche ou lointain – à lui poser une question. Encore convalescent, Daho y a répondu depuis sa chambre d’hôpital avec la franchise éloquente et l’énergie décuplée d’un survivant.

hors série des Inrocks consacré à Etienne Daho

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  • « Un disque exprime la vie, joyeuse ou sombre » (interview) – La Dépêche – 11/12/13
  • chronique album – Magic – 01/14
  • Elevé à la pop, … – Nouvelle Vague – 02/14
    chapeau de l’article

    Avec bientôt 33 ans de carrière, on ne présente plus Etienne Daho, compositeur et interprète de tubes du patrimoine musical français désormais devenus intemporels, auteur ou collaborateur d’innombrables artistes, sur le point de repartir en tournée suite au carton de son dernier album en date. Passage en revue d’une carrière à la fois populaire, atypique et exemplaire de simplicité.

  • Etienne Daho, icône de la pop culture (interview) – Dandy Post – 02-03/2014

  • Etienne Daho : l’éternelle renaissance – Gala – 14/02/14
  • Etienne Daho – l’homme qui marche (interview) – Brain magazine – 15/04/14
  • Carte blanche à Etienne Daho (à propos émission radio Un soir avec Etienne Daho Europe 1)  – Le Monde – 18/04/14
    émission à écouter :  Social club « Un soir avec Etienne Daho » – Europe 1 (voir onglet « radio »)
  • Son manège à lui – Next Libération – 07/06/14
  • Daho les coeurs  – Next Libération – 07/06/14
    avec de magnifiques clichés du photographe Ward Ivan Rafik
    édito

    Pour ce dernier numéro avant l’été, Etienne Daho, qui a toujours aimé cette saison avec une certaine ambivalence, cette saison qu’il a chantée sur tous les tons, est notre invité exceptionnel. Qui ne connaît pas cet elfe pop élégant régnant sur la France depuis trente ans ? Mais derrière cette ouverture, cette suavité presque trop parfaite, se dévoile un artiste – et un homme – qui s’avère plus brut, torturé, âpre, que les apparences peuvent le laisser croire. Il se livre quelques semaines avant une série de concerts qui vont faire de lui, officiellement, le parrain préféré d’une nouvelle scène d’ici.

    Françoise-Marie Santucci

    chapeau de l’article

    A trois semaines de sa grande tournée, le petit prince de la pop française reçoit chez lui pour un long entretien. Le passé, les nombreux hauts, les quelques bas, l’avenir… Où l’on contstate qu’Etienne Daho n’a jamais perdu son innocence.

© Ward Ivan Rafik

  • Daho photographe : tombé pour la pop – Next Libération – 19/06/14
  • Etienne Daho, corps et armes  (interview) – Le Temps – 20/06/14
    chapeau de l’article

    Son dernier album «Les chansons de l’innocence retrouvée», sorti en novembre 2013, raconte dans un tourbillon de violons et de mots la construction de soi et l’amour, quête de l’impossible. Avant son concert au Montreux Jazz Festival, nous lui avons retourné au bout du fil ses propres questionnements, puisés dans les paroles de ses chansons.

  • Etienne Daho : « Comme une bête curieuse » (interview) – Le Figaro – 27/06/14
    chapeau de l’article

    Le pionnier extralucide de la pop française s’installe à La Cité de la musique à partir du 1er juillet pour une rétrospective de sa carrière en trois volets.

  • Etienne Daho, le parrain de la pop (article abonnés) – L’Express – 04/07/14
    chapeau de l’article

    Son dernier album, Les Chansons de l’innocence retrouvée, cartonne. Et Daho a carte blanche pour trois concerts au festival Days Off, à Paris, début juillet. Confessions de l’éternel jeune homme de la chanson.

  • Daho à fleur de peau (article abonnés) – L’Express – 04/07/14
  • « You need to be profoundly frivolous » (interview + photos) – Metropolitan (magazine Eurostar)10/14
    chapeau de l’article

    Après une frayeur l’an dernier, le chanteur français Etienne Daho débarque à Londres ce mois-ci avec sa voix chaude et ses paroles tordues. Il parle sexe, drogues, mort et l’importance d’être léger.

Etienne Daho en couverture magazine Eurostar octobre 2014

  • « J’ai tenu à chanter en français. … » (interview) – l’Humanité – 24/10/14
    chapeau de l’article

    A voir sa mine, on se dit que la chanson conserve. Etienne Daho repart sur les routes pour une cure de jouvence et une rencontre avec un public en constant renouvellement.

  • Etienne Daho, l’insoutenable légèreté de la pop – Le Figaro Madame – 07/11/14
    à visionner : très belle galerie photos intitulée « Tombé pour Daho, en 25 clichés »
    chapeau de l’article

    Référence pour toute une génération, le french dandy retrouve la scène dans la lancée de son dernier album les Chansons de l’innocence retrouvée. Un voyage inspiré par ses maîtres, Albert Camus et Francis Bacon. Confidences.

  • A coeur ouvert (interview) – Numéro Homme – hors série printemps-été 2015
    chapeau de l’article

    Pape de la pop française, Etienne Daho a inventé une identité artistique singulière, à rebours des clichés du rock ou de la variété. Ses tubes qui expriment, sous leur surface douce-amère, toute l’étendue des émotions de la vie, sont vénérés par une génération montante de musiciens brillants. L’icône évoque pour Numéro Homme son parcours. Sa vie. Son œuvre.

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PRESSE RELATIVE AU DISKÖNOIR TOUR FESTIVALS ETE 2014

FESTIVAL DAYS OFF – Cité de la musique à Paris  1er juillet

  • Etienne Daho – Invité d’honneur au Festival Days Off  (interview) – Trois Couleurs – 06/14
    chapeau de l’article

    Invité d’honneur du festival Days Off, programmateur d’une carte blanche au MK2 Quai de Seine, Etienne Daho, tout auréolé du succès de son dernier album (Les chansons de l’innocence retrouvée) célèbre sur scène et sur les écrans une éternelle jeunesse hexagonale, pop, libre, moderne. Dahoesque.

  • Etienne Daho, visions modernes (interview) – A Nous Paris (hors série)30/06-06/07/14

CONCERT POP SATORI – Cité de la musique à Paris  1er juillet

© Migwel

cinéma : carte blanche à Etienne au MK2 Quai de Sein

POP HITS – Cité de la musique à Paris 5 juillet

  • Daho, ce héros. Retour sur scène – RFi musique07/07/14
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    Dans le cadre du festival Days Off, à la Cité de la Musique à Paris, Etienne Daho, absent des scènes depuis plusieurs mois, suite à de graves ennuis de santé, s’est vu offrir une carte blanche. Le chef de file de la pop à la Française a, pour l’occasion, établi un programme audacieux, en trois temps forts : Pop SatoriPop Hits, et Tombés pour la France. Samedi 5 juillet, la Cité de la Musique vibrait d’émotion pour le deuxième volet de son triptyque : une succession de tubes, de singles, parcourant les trente ans de sa riche et folle carrière. Nous y étions. Récit.

FESTIVAL DE POUPET – Malo du Bois 11 juillet

venue d’Etienne

concert

MONTREUX JAZZ FESTIVAL – Montreux 14 juillet

FESTIVAL DE CARCASSONNE – Caracassonne 16 juillet

NUITS DE FOURVIERE – Lyon 18 juillet

LES VIEILLES CHARRUES – Carhaix-Plouguer 20 juillet

PRESSE RELATIVE AU DISKÖNOIR TOUR

L’ONDE – Vélizy Villacoublay 25 septembre

THEATRE SEBASTOPOL – Lille 3 octobre

THEATRE DE BETHUNE – Béthune 4 octobre

SALLE POIREL – Nancy 9 octobre

venue d’Etienne en  Lorraine

  • Etienne Daho ou la scène retrouvée avec délectation – Le Républicain lorrain – 08/10/14
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    Son dernier album, « Les Chansons de l’innocence retrouvée » (2013), est certifié Platine. « Diskönoir », la nouvelle tournée, affiche complet un peu partout. Entretien lever-de-rideau avec le parrain de la french pop.

concert

THEATRE DE THIONVILLE – Thionville 10 octobre

venue d’Etienne

concert

ESPACE DOLFUS & NOACK (Eden) – Sausheim 11 octobre

LE CARGO – Caen 15 octobre

venue d’Etienne

concert

ROCKHAL – Esch-sur-Alzette (Luxembourg) 17 octobre

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KOKO – Londres 23 octobre

venue d’Etienne

  • le Metropolitan (magazine de l’Eurostar) le met à l’honneur en couverture – interview (avec belles photos !) ici

concert

FORUM DE LIEGE – Liège 30 octobre

venue d’Etienne au Forum à Liège et au Cirque royal à Bruxelles

 

concert

CIRQUE ROYAL – Bruxelles 31 octobre

OLYMPIA – Paris 3 au 6 novembre

venue d’Etienne dans le sud de la France

interview

  • Etienne Daho, l’insoutenable légèreté de la pop – Le Figaro Madame – 07/11/14
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    Référence pour toute une génération, le french dandy retrouve la scène dans la lancée de son dernier album les Chansons de l’innocence retrouvée. Un voyage inspiré par ses maîtres, Albert Camus et Francis Bacon. Confidences.

LE SILO – Marseille 13 novembre

PALAIS DES FESTIVALS – Cannes 14 novembre

venue d’Etienne

concert

CHATEAU ROUGE – Annemasse 19 novembre

venue d’Etienne

COOPERATIVE DE MAI – Clermont-Ferrand 22 novembre

venue d’Etienne

  • Daho : « le meilleur moment de ma vie »  (interview) – La Montagne – 13/10/14
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    Les années passent, Daho est toujours le même, en mieux. Son  album, Les chansons de l’innocence retrouvée, pas si évident de prime abord, s’avère assez remarquable pour peu que l’on lui consacre du temps. Relevé de cette péritonite qui a failli lui faire voir le grand tunnel, celui que l’on considère désormais comme le parrain de la pop est sur la route.

  • Daho : innocent éprouvé, en concert samedi à Clermont (interview) – La Montagne – 20/11/14
    chapeau de l’article

    Différent « Le Condamné à mort » de Genet puis « Les Chansons de l’innocence retrouvée » , son dernier et excellent album, ont confirmé le virage amorcé par Daho depuis « L’Invitation » . Un autre homme.

concert

LE 106 – à Rouen 25 novembre

venue d’Etienne

LE NORMANDY – Saint-Lô 27 novembre

CITE DES CONGRES – Nantes 28 novembre

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  • Daho les coeurs, Etienne revient ! (interview) – Ouest France – 16/10/14
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    A 58 ans, la figure tutélaire de la pop française des 80’s revient en boomerang. Poésie et rythmes disco plein les manches.

concert

  • Daho illumine la Cité des Congrès – Ouest France – 01/12/14
    chapeau de l’article

    On a vu. L’éternel dandy pop a ravi son public, vendredi soir, alternant tubes inusables et extraits de son dernier album.

L’EMBARCADERE – Montceau-les-Mines 3 décembre

  • L’effluve diskö rock de Daho (article payant) – Le Journal de Saône et Loire (édition Montceau)04/12/14
    chapeau de l’article

    700 personnes ont répondu présentes au Diskönoir Tour d’Étienne Daho hier soir à l’Embarcadère. Un concert aux effluves disco rock balancé entre tubes et nouveautés.

LE FIRMAMENT – Firminy 4 décembre

venue d’Etienne au Firmament à Firminy et au Transbordeur à Villeurbanne (Lyon)

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LE TRANSBORDEUR – Lyon  5 décembre

venue d’Etienne

THEATRE DE BEAUSOBRE – Morges (Suisse) 6 décembre

LES ATLANTES – Sables d’Olonne 9 décembre

PALOMA – Nîmes 11 décembre

LE PARVIS – Tarbes 12 décembre

LES BOURDAINES – Seignosse 13 décembre

venue d’Etienne

  • Etienne Daho, c’est cadeau ! (article abonnés) – Sud Ouest – 12/12/14
    chapeau de l’article

    Touchant à sa fin, la tournée « Diskönoir » passe samedi soir par la salle des Bourdaines à Seignosse. La venue du chef de file de la pop française, c’est Noël avant l’heure.

concert

LE QUARTZ – Brest 16 décembre

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concert

LE BIKINI – Ramonville (Toulouse) 18 décembre

venue d’Etienne

THEATRE FEMINA – Bordeaux 19 décembre

  • Daho, royale pop à Noël  – Sud Ouest (blog)20/12/14
    chapeau de l’article

    Le chanteur s’est produit hier soir dans un théâtre Fémina plein comme un oeuf, vibrant au show électrique et élégant.

LE LIBERTE – Rennes 20 décembre

venue d’Etienne

concert

PRESSE RELATIVE AU DISKÖNOIR TOUR FESTIVALS ETE 2015

EUROCKEENNES – Belfort 4 juillet

venue d’Etienne

  • Etienne Daho, roi de la pop  – L’Est républicain – 03/07/15
    chapeau de l’article

    Les mélodies parfaites d’Etienne Daho bercent l’Hexagone depuis trente ans. Réconcilié avec les festivals, le plus british des chanteurs français est à l’affiche de ces 27e  Eurockéennes, demain soir à Belfort.

concert

  • Daho au combat  – L’Alsace – 05/07/15
    passage sur Etienne

    Daho au combat

    Parrain de la pop française, Etienne Daho peut débarquer en territoire « ennemi ». Il avait peur des grands festivals. Et la chose n’est pas si simple pour le dandy tout de noir vêtu. Les tubes défilent et Daho, en lutte pour conquérir ce public qui n’est pas le sien, s’en sort avec les honneurs.

    Thierry Boillot – L’Alsace

  • Daho et son public ratent leur rendez-vous (avec diaporama photos) – L’Est républicain – 04/07/15

FESTIVAL BEAUREGARD – Hérouville-Saint-Clair (Caen) 5 juillet

venue d’Etienne

  • Les yeux dans les yeux avec Etienne Daho (interview) – Ouest France – 18/03/15
    chapeau de l’article

    Spontané, Etienne Daho aime que les itw le force un peu à réfléchir. Alors avant sa venue au festival Beauregard, on l’a pris au mot. Avec comme fil rouge le thème du regard

concert

  • Etienne Daho comme ressuscité par le public – Ouest France – 06/07/15
  • Festival Beauregard 2015 : Sting, Daho et Lenny Kravitz font chavirer la Normandie – AVCesar.com – La référence audio vidéo06/07/15
    passage sur Etienne

    Le lendemain, après Asaf Avidan et Benjamin Clementine, c’est Etienne Daho qui a rallié la Normandie. Ceintré dans une petite veste noire, bandana serré autour du cou et lunettes fumées vissées sur le nez, le French Dandy a ravi l’auditoire avec un best of dynamique qui s’est ouvert par Des attractions désastres. Ce sont ensuite Saudade, Week-end à Rome (repris en chœur par le public) et Tombé pour la France qui ont fait chavirer la foule, jeunes et moins jeunes. Avec ses déhanchés symptomatiques et sa voix susurrante, Daho était bel et bien là. Et ce, même si musicalement, ce n’était pas toujours tout à fait en place. Au final, seule Des heures hindoues manquait au menu. Avant de conclure, l’artiste a interrogé les spectateurs des premiers rangs. « On est quel jour ? Il est quelle heure ? Dimanche 5 juillet, 22h35 ? Alors nous vivons une expérience collective, a‑t‑il souligné. Celle du premier jour du reste de notre vie… ». LE moment d’émotion de la soirée, celui qu’il ne fallait pas manquer ! Il a ensuite bouclé son récital avec deux versions entraînantes d’Epaule Tatoo et de Bleu comme toi en remerciant le public d’être toujours là depuis la fin des années 70 pour l’applaudir et apprécier ses chansons.

    Eric Le Ven – AVCesar.com

FRANCOFOLIES DE LA ROCHELLE – La Rochelle 10 juillet

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FESTIVAL PAUSE GUITARE – Albi 11 juillet

venue d’Etienne

  • Etienne Daho, Asaf Avidan et Shako Ponk ce samedi à Pause Guitare 2015  – Actualités Toulouse (Toulouse blog)10/07/15
    passage sur Etienne

    Le Festival Pause Guitare 2015 continue ce week-end avec un concert événement ce samedi 11 juillet avec Asaf Avidan, Etienne Daho, Shaka Ponk et Bjorn Berge.

    Le festival Pause Guitare 2015 continue de plus belle à Albi ce week-end. Ce samedi 11 juillet sur la Scène Pratgraussals rendez-vous avec Asaf Avidan, Etienne Daho, Shaka Ponk et Bjorn Berge.

    Etienne Daho 

    L‘homme, discret, partage sa vie entre Londres et Paris. L’artiste, lui, flamboie depuis près de trente cinq ans, nous offrant au fil de ses treize albums studios des chansons inoubliables que l’on se plaît à fredonner régulièrement, des mélodies intemporelles, immédiatement reconnaissables, qui au fil du temps ont marqué de leur empreinte l’histoire de la pop française, celle qui sait être délicate, faite de classe naturelle, de douceur et d’une sensibilité inouïe.

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    Qu’il écrive pour lui ou collabore avec d’autres – Jacques Dutronc, Alain Bashung, Vanessa Paradis, Jane Birkin, Marianne Faithfull, Françoise Hardy entre, multiples, autres -, qu’il soit d’humeur joyeusement rythmée ou furieusement émouvante, le survivant qu’il est, à plus d’un titre, aura traversé les décennies sans faire de bruit autre que celui de textes magnifiques, d’une extraordinaire finesse, et de mélodies chic et choc. Phoenix musical, il se recrée à intervalle régulier, explorant les contrées sonores sans jamais trop s’éloigner de sa base pop et n’a eu de cesse de se réinventer au fil du temps et des aléas d’une carrière fort bien remplie. A l’image de son dernier opus, «Chansons de l’innocence retrouvée», Daho a en permanence eu un pied dans la modernité la plus insolente et l’autre dans une douce et glorieuse nostalgie. Fait d’intime et de fulgurances, de langueurs et de légèreté, son univers fait le grand écart entre les sonorités dansantes et les thèmes empreints de gravité, se promène au pays des rêves de jeunesse et des mythes fondateurs en s’accompagnant de rythmes pop et de riffs rock, revisitant trente cinq années de tubes en quelques trop courtes minutes live à la fois intenses et élégantes. Rare rescapé de la scène pop des années 80, aimant autant l’insouciance que les turbulences, l’hédonisme et la légèreté, Etienne Daho n’a jamais paru aussi serein et heureux qu’à l’aube de la soixantaine, état d’esprit idéal pour nous donner rendez-vous à Valmy cet été et nous proposer l’un de ces voyages immobiles dont il a seul la recette…

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FESTIVAL LES DEFERLANTES – Argelès 12 juillet

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concert

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  • Les Déferlantes 2015 : Brigitte, Etienne Daho et Calogero y incarnent la pop française  – RTL2 – 13/07/15
    passage sur Etienne

    Etienne Daho, proche de son public

    C’est ensuite au tout d’Etienne Daho d’investir la scène de la Mer. Le chanteur de 59 ans est habillé en noir, portant une chemise pailletée au niveau des épaules, le regard caché derrière des lunettes de soleil. Un sourire en coin de le quitte pas pendant son set d’une heure. Un peu court pour ce mastodonte de la pop française dont l’influence est toujours aussi vive. Accompagné de cinq musiciens, dont trois guitaristes, Daho revisite certains de ses plus grands titres avec des versions plus rock. C’est notamment le cas pour Week end à Rome, entonné par les festivaliers, et Tombé pour la FranceDuel au soleil est quant à elle revue manière allégée, avec moins d’effets électroniques. Solaire, Etienne Daho appuie les élans de guitare de Comme un boomerang avec ses bras et ses hanches. Le chanteur tend régulièrement ses bras en face de lui, faisant des gestes amples, comme s’il voulait enlacer le public. Celui-ci réagit avec enthousiasme aux chansons les plus récentes de Daho, extraite de Les Chansons de l’Innocence, son dernier album en date.

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    « Est-ce que vous voulez tenter une expérience collective ? » , demande Daho. « A ce moment précis, pour vous et moi, c’est le premier jour du reste de notre vie. » S’en suit le tube Le premier jour du reste de ta vie, l’une de ses chansons les plus émouvantes. Il remercie longuement le public à la fin du morceau, lançant de nombreux « merci ». Défiant le temps qui passe, Daho a fait voyager les Déferlantes entre les années 80 et aujourd’hui.

    Morgane Giuliani – RTL2

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PALEO FESTIVAL – Nyon 26 juillet

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  • Le Quotidien de la Côte – 09/07/15

concert

  • Etienne Daho, entre humidité et humilité – Paléo blog – 27/07/15
  • L’élégance de Daho, la paresse de Guetta – La Tribune de Genève – 27/07/15
  • La 40e édition de Paléo se conclut par une party géante  – Le Nouvelliste – 27/07/15
    passage sur Etienne

    Dans le genre rock racé, formation classe et fière, le groupe de cadors accompagnant Etienne Daho enchaîne les prouesses stylistiques reprenant plus de trente ans de magnifiques tubes de l’artiste rennais au son de deux guitares électriques (une Jaguar et une Stratocaster, réglées à bloc) et une basse tendue et ronflante. Daho a l’air comme un poisson dans l’eau. Il blague: « je me suis essayé au cinéma avec Olivier Assayas, ça a duré 10 secondes tellement j’étais nul… » raconte-t-il avant de lancer la chanson vestige de cette aventure pour le film du réalisateur parisien préféré des rockers « Soleil de Minuit ». Le « Diskönoir Tour » est une prouesse pour le chanteur qui n’avait jamais trop tourné dans les festivals. Daho s’éclate de voir les spectateurs reprendre « Week-end à Rome », « Tombé pour la France » ou « Comme un Boomerang » comme on enchaîne les tubes dans une soirée d’anniversaire d’un pote.

    David Glaser – Le Nouvelliste

CABARET VERT – Charleville-Mézières 20 août

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  • « Les festivals, j’adore ça! » (interview) – La Meuse – 27/07/15
    chapeau de l’article

    Etienne Daho poursuit sa tournée avec plusieurs apparitions dans des festivals. Dont le Cabaret Vert, à Charleville-Mézières (F.), à quelques minutes de Bouillon. Il nous a accordé un entretien au cours duquel il évoque son amour pour la scène, son statut de parrain de la pop française, ses coups de cœur musicaux, Luxembourg et ses projets futurs.

  • Etienne Daho fera son manège à lui jeudi, sur la scène Zanzibar du Cabaret Vert (interview) – L’Union – 20/08/15
    chapeau de l’article

    Valeur sûre de la scène française depuis 35 ans, le chanteur rennais adorel’ambiance des festivals. Une bonne occasion pour lui de partager sa musique, sans modération. Rencontre.

BRUSSELS SUMMER FESTIVAL –  Bruxelles 21 août

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concert

  • Daho au BSF, le plein de tubes – La Libre – 22/08/15
    passage sur Etienne

    Etienne Daho, parlons-en. Si l’on ose. Au risque de se faire taxer de parti pris. Quoique. Il paraît que Daho n’aime pas trop se produire en plein air. En tout cas, ce n’est pas vendredi soir qu’il aura pu prouver à nos voisines que sa voix ne cesse de s’épanouir. Par contre, s’il devait encore démontrer qu’il est l’auteur d’un incroyable nombre de tubes, il y aura réussi. Sa setlist puise généreusement dans les dix premières années de sa carrière sans la jouer, heureusement, nostalgie années 80. Il est entouré par un groupe où l’énergie rock le dispute à la dance. « Saudade », « Week-end à Rome », « Tombé pour la France », « Epaule tatoo » et autre « Bleu comme toi » s’enchaînent à un rythme d’enfer pour le plus grand bonheur du public.

    Marie-Anne Georges – La Libre

  • BSF J8 : Sages comme des images – Focus Vif – 22/08/15
    passage sur Etienne

    Vieille précieuse

    Voilà pour les statistiques d’un vendredi soir où 14 000 personnes, quand même, attendent Etienne Daho sur la Place des Palais. Avant lui et après Alice On The Roof,Girls In Hawaii délivre un set compact, rodé, juteux et en hauteur, avec même de la transpiration dedans. Et on ne parle pas forcément de l’entrejambe de François Gustin – en short – mais des chansons désormais accouchées de la meilleure façon.

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    Celle des éléphants qui mettent en général vingt mois à venir à terme. Antoine Wielemans précise d’ailleurs que là, fini de rigoler en scène, le turbin d’écriture les attend. Ensuite, c’est l’un des vrais survivants des années 80 -la plus grande prévente du BSF 2015- qui débarque à 22h30. Daho le médiumnique de la Rennes new wave, des maniérismes synthés analogiques, Peter Pan depuis toujours rivé à sa propre image. Celle qui fait qu’aujourd’hui, le bel Etienne (vu de près, on confirme), demande à voir les photos de concert avant d’autoriser leur publication. C’est notre blonde et over-cool collègue Lara qui s’y colle et tant mieux, vu que ce genre de truc pourrait bien nous réveiller un diabète ou un cholestérol assoupis. L’affaire est d’autant plus questionnable que 1) de toute façon, n’importe quel spectateur peut iPhoner Etienne et mettre le résultat on line 2) les images diffusées sur les écrans du festival, n’ont pas été « officiellement » approuvées. Bon, si on arrête, comme lui, de faire sa vieille précieuse, il faut juste dire que le show de 75 minutes de Daho en ce 21 août bruxellois, impressionne. Mélodies en kevlar, arrangements pimpons, éclairages post-Velvet et, même, voix qui trouve l’émotion synchro à l’âge et au parcours. Il y a peu d’artistes français qui plaisent à deux, voire trois générations, la modernité vintage de Daho en fait partie. Il suffit de photographier les plaisanciers de la Place des Palais et considérer que le plaisir est vraiment dans la place. Merci Etienne et, franchement, laisse tomber ces trucs d’images hein. Tu es au-delà de la chochotterie. C’est ton ami Philippe qui le dit.

    Philippe Cornet – Focus Vif

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  • Etienne Daho, Roi du Brussels Summer Festival – Moustique – 22/08/15
    passage sur Etienne

    C’est dans une ambiance estivale et une place des Palais pleine à craquer qu’Etienne Daho a fourni un set « best of » bourré de charme et de force.
    Daho est un monarque

    Et puis vint le Roi. Daho 1er, l’unique. Daho la classe, Daho l’élégance, Daho le charme. Tout est beau chez Etienne: comme il bouge, comme il sourit, comme il parle et comme il chante. Etienne Daho n’est pas , et ne sera jamais, un ténor. On s’en fiche. On ne demande pas à un gardien de but de marquer des buts. Chacun sa place.

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    En 75 minutes top chrono, Etienne Daho a livré un concert en forme de best of. Et quel best of ! Le chanteur français a tellement de tubes qui traversent les décennies et rassemblent un public mixant quinquas et trentenaires dans un même élan. Epaule Tatoo, Bleu comme Toi, Le Premier Jour, Duel au Soleil, Week-end à Rome, … la setlist était parfaite pour un soir d’été, le son était excellent et le groupe tout simplement parfait. Le drapeau du Royaume de l’Elégance a flotté sur le Palais car son roi était dans la place ! Sire, merci !

    Joris Vandendooren – Moustique

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  • Daho Summer Festival – Le Soir (Frontstage blog pop rock du Soir) – 22/08/15
  • Une soirée royale avec les Girls et Daho – Sudpresse – 24/08/15

CONCERT DE RENTREE – Dijon 28 août

venue d’Etienne

concert

  • Daho fait chavirer Dijon – Le Bien Public – 29/08/15
    chapeau de l’article

    Hier, pour le concert de rentrée, Etienne Daho a enflammé la place de la Libération au cours d’une soirée qui a tenu toutes ses promesses. Les retrouvailles ont été belles.

ROCK EN SEINE – Paris (Domaine de Saint-Cloud) 29 août

venue d’Etienne

  • Etienne Daho, rocker en forme – JDD –23/08/15
  • Rock en Seine 2015 : Etienne Daho emporté par les foules – FranceTvinfo25/08/15
  • Etienne Daho – Version Fémina – 27/08/15
  • Rock en Seine 2015 : tous les grands moments de la journée de samedi FranceTvinfo29/08/15
    passage sur Etienne

    19.45  De l’autre côté, la foule, très familiale , commence à se masser devant la scène de la Cascade pour voir Etienne Daho, petite madeleine inattendue de la programmation du festival rock indé cette année.  Etienne Daho aime les festivals, les grandes scènes en extérieur.  C’est nouveau, il a eu le déclic l’an dernier aux Vieilles Charrues et depuis il s’éclate autant devant 40 000 personnes que dans les espaces intimistes.  Bête de scène, le Daho ?

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    Pour la dernière date de son Diskönoir Tour, il met la gomme.  Tout de noir vêtu (tee-shirt, veste et foulard, il va vite suffoquer !), il emballe un public qui connaît par cœur tous ses textes.  Les tubes s’enchaînent, orchestration très électrique, pas de doute il a sa place ici, sur la planète rock européenne.  Au 4e morceau, il lâche le foulard.  A vrai dire, Daho bouge peu, jeu de scène minimaliste, micro dans la main droite, celle de gauche est ouverte et souligne les mots.  Les arrangements privilégient une ligne basse-batterie très puissante qui fonctionne mieux sur ses titres les plus récents.  Le premier grand moment de communion avec le public : « Week-end à Rome » après trente minutes de concert, version très tranquille cette fois, le tambourin remplace la batterie.  S’il ne faisait pas aussi jour, on aurait bien sorti les briquets.  Daho peut s’interrompre, le public prend le relais.  Dans la foulée, « Comme un boomerang », et c’est gagné. La dernière ligne droite est fameuse avec, entre autres, « Tombé pour la France », « Sortir ce soir », « Le premier jour du reste de ta vie », « Epaule Tatoo » et « Bleu comme toi ».  Dernières notes, la tournée est finie.  Le Rennais et ses excellents musiciens peuvent être satisfaits, Rock en Seine est tombé pour Daho.

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  • Rock en Seine, jour 2 : The Libertines et Etienne Daho triomphent, compte-rendu en images – Télérama – 30/08/15

    Etienne Daho

    Cette dernière date de sa tournée 2015 était aussi sa première apparition à Rock en Seine. Enfin !, serait-on tenté de dire car la crédibilité « rock » du monsieur ne fait plus aucun doute depuis belle lurette. Le t-shirt « Marky Ramone 2014 Tour » de mon voisin de devant (à fond pendant le concert) en serait peut-être même une preuve supplémentaire.

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    D’autant qu’on avait rarement entendu les chansons de Daho arrangées avec des guitares aussi débridées et un batteur aussi puissant (l’énergumène était d’ailleurs enfermé derrière un paravent en plexi). De Saudade et son riff magique au final Bleu comme toi supertonique en passant parTombé pour la France (en chœur avec le public), Chansons de l’innocence version disco Chic et un Soleil de minuit porté par une basse gargantuesque façon Giorgio Moroder, le Rennais, le cou enveloppé dans un bandana noir clin d’œil à ses 80’s chéries, a livré l’un des meilleurs concerts du jour. Il avait l’air tellement content d’être là. F.P.

    Victor Picon – Télérama

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  • Daho achève sa tournée toutes guitares dehors – BFM TV30/08/15
  • Etienne Daho tout en rock avant The LibertinesFrance info – 29/08/15
    passage sur Etienne

    … Etienne Daho a donné un concert très rock, ce samedi soir, lors du festival Rock en Seine à Saint-Cloud. Parfaitement à son aise sur les grandes scènes de plein air, après Beauregard et les Francofolies en juillet, le dandy de la pop française donnait le tout dernier concert de sa tournée Diskonoir.

  • Rock en Seine 2015, best-of rock – RFi Musique – 30/08/15
    passage sur Etienne

    Daho, tombé pour la France

    Clairement tourné vers le rock anglo-saxon, électro et rap mais modérément, Rock en Seine a mis la scène française et francophone dans ses marges. VKNG, Jeanne Added ou les encore les quatre jeunes de Last Train (lire-ci dessous), la révélation rock du dernier Printemps de Bourges, sont venus. Ils étaient tous là, mais en milieu d’après-midi, sur une scène Découverte Ile-de-France et dans des villages pas forcément des plus simples à repérer. Pourquoi dès lors, ne pas les mettre plus avant ? Peu avant l’un des concerts de reformation des Libertines samedi, la dernière date de la tournée d’Etienne Daho, le Diskönoir tour, a pourtant été l’un des événements de cette affiche.

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    Très rock derrière ses lunettes noires, Daho a mis de côté ses petits gimmicks au profit d’un groupe tourné vers les guitares et d’un côté clairement dansant. Il y a ces chansons qui ont marqué les trois dernières décennies (Week-end à Rome, Tombé pour la France, Le premier jour du reste de ta vie, Saudade) et cette innocence sans cesse retrouvée. Ça fait donc des « boom » et des « bang » et on n’oublie pas que Daho a été, il y a bien longtemps depuis Rennes, l’un de ceux qui ont rendu la pop et par extension, le rock en français possible.

    Bastien Brun – RFi Musique

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  • Rock en Seine 2015 : Etienne Daho in, Jungle out…. Les tops et les flops du festival – Charts in France – 31/08/15
    passage sur Etienne

    Les bonnes surprises : Etienne Daho, Tame Impala, Seinabo Sey...

    Les derniers échos d’Etienne Daho en live n’étaient pas alléchants. Tel un phoenix, à 59 ans, Etienne Daho a fait revivre ses succès 80’s avec brio. Souriant souvent, ému parfois, l’artiste a balancé son best-of en live devant un public de tous les âges, acquis dès les premières notes « Satori Pop Century ». Bercés d’illusions, les festivaliers ont senti la fièvre du samedi soir monter de titre en titre. Après un « Week-end à Rome » revisité avec délicatesse, et « Comme un boomerang », l’homme en noir a fait se succéder ses meilleures pistes dans une ambiance électrique : « Tombé pour la France », « Le premier jour (du reste de ta vie) », « Les chansons de l’innocence », « Epaule Tattoo ». Un grand monsieur.

    Julien Goncalves – Charts in France

  • Rock en Seine, le bilan : qui a marqué l’édition 2015 ? – Les Inrocks – 31/08/15
    passage sur Etienne

    ETIENNE DAHO, ENTRE MAÎTRISE ET EMOTION

    L’enchaînement stylistique Young Thug/Daho restera comme la séquence psychotrope la plus déstabilisante de l’édition 2015. Une émotion chassant rapidement l’autre, on aborde la scène Cascade le cœur noué par la crainte de voir la star des eighties écorner son image et sa légende, trente ans après Tombé Pour La France.

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    Daho rentre sur Satori Pop Century, meilleure façon d’éteindre les doutes et de justifier le caractère transgénérationnel de son répertoire. On ne va pas vous la faire à l’envers : il y avait dix fois plus de cinquantenaires dans les premiers rangs que pour Fuzz au même endroit le lendemain. Mais Etienne Daho a su prouver l’incroyable variété d’intentions de ses morceaux sans âge, capables de capter l’attention d’un public divers et de combler des attentes contradictoires. Le parler-chanter de Daho flatte aussi bien la nostalgie que l’émotion de recueillir le témoignage vivant d’une époque révolue. Et l’arrangement dépouillé de Week-end à Rome a finalement confirmé la magnifique simplicité d’un concert sensible et parfois bouleversant. Cette fois, le chanteur semblait encore plus heureux d’être là que son public.

    Azzedine Fall – Les Inrocks

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  • Rock en Seine, un putain de bon festival  – Gentleman moderne – 01/09/15
    passage sur Etienne

    Retour vers la scène de la cascade et là, un des deux/trois évènements du week end. Agglutiné tout au devant de la foule près des barrières, j’ai pu assister au concert mémorable d’Etienne Daho. Je préviens, j’écoute du Daho depuis mes 3 ans et l’album Mythomane. Je suis donc d’une extrême mauvaise foi quand je dis que je c’est un des artistes français majeurs des 30 dernières années. Je connais ses chansons par coeur et je n’ai pas hésité à me mouiller le maillot dans la fosse pour exprimer mon admiration.

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    Arrivé sur scène en veste, chemise et bandana noué autour du cou, il a gratifié la foule de quelques uns de ses nombreux tubes. Week-end à Rome, Comme un boomerang, Tombé pour la France, Bleu comme toi, Le premier jour du reste de ta vie, Epaule Tatoo et j’en passe. Dans un show très électrique, sa petite voix timide a été un peu noyée sous les instruments mais la communion avec le public a joué à plein. Devant une foule subjuguée et acquise à sa cause, il a multiplié les petits mots et les déhanchés. En fin de sa tournée Diskönoir, Daho a semblé un peu fatigué mais je peux conclure qu’il a triomphé et que sa place à Rock en Seine était tout à fait justifiée. Je l’ai un peu mitraillé avec mon téléphone, profitant de mes 5 mètres de distance avec lui pout le prendre sous toutes les coutures. Bref, si vous aimez, ce show était un grand moment de spectacle. Pour les autres, le festival offrait des concerts alternatifs.

    Stanislas Claude – Gentleman moderne

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  • Rock en Seine 2015, jours 2 et 3 – Retour vers les années 90 et électro planante – madmoiZelle.com02/09/15
    passage sur Etienne

    Etienne Daho, vintage et déhanché

    Nous nous sommes sauvées un peu avant la fin du show, histoire d’avoir une vision optimale de la scène sur laquelle les techniciens finissaient de régler les lumières pour Etienne Daho. Ne riez pas : quiconque a grandi dans les années 1990 et a eu des parents un peu branchés sur les fréquences moyennes ou les émissions de variété du samedi soir a forcément une tendresse particulière pour l’interprète de « Week-end à Rome, tous les deux sans personne ». Bon, vu l’âge des fans collés aux barrières pour ne pas rater un centième de sa prestation, je me doute qu’on ne faisait pas forcément partie du public-cible.

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    Mais toi-même tu sais, y a pas de saison pour que vive le son. Il a beau frôler la soixantaine avec une certitude de plus en plus profonde, Etienne Daho avait la pêche, voire carrément toute la salade de fruits sur scène, et semblait heureux d’être là. Pour un passage dans un festival dont l’intitulé comporte le terme « rock », il m’a paru plutôt raccord avec le thème. Si tu ne l’as jamais vu sur scène, je te conseille de le faire une fois dans ta vie, ne serait-ce que pour vérifier l’existence de son fabuleux déhanché, entrevu quelques fois à la télévision. Crois-moi, face à Etienne Daho, les ondulations du bassin de Shakira font petite mine. Après Tombé pour la France et Le premier jour (du reste du ta vie), la petite fille en moi était relativement satisfaite.

    Léa Bucci – madmoiZelle.com

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  • Rock en Seine 2015 : Etienne Daho, prince des cœurs tranquilles – The Art chemists – 06/09/15
  • Samedi 29 août à Rock en Seine – FreakShow Magazine – 21/09/15
    passage sur Etienne

    Quand Etienne Daho se lance en scène, la lutte s’engage entre le talent incontestable de ce jeune dandy français qui fêtera ses soixante ans l’année prochaine et ses cordes vocales. Depuis quarante ans maintenant, exceptions faites des premières années, Etienne Daho est l’instigateur de génie de quelques uns des plus beaux et des plus reconnus titres de la french touch avant l’heure. Après treize albums studio et plusieurs dizaines de tubes que fredonne un par terre de générations mêlées devant la scène de la cascade, Etienne Daho joue sur du velours en cette fin d’après midi flamboyante.

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    Classieux comme jamais et jouant de sa sensualité ambiguë et à fleur de peau, il va faire chanter, danser et se réjouir les milliers de festivaliers agglutinés le long des allées et venus, comme un seul homme assister à une des rares prestations de festival du plus parisien des artistes de la fameuse scène rennaise. Si la plupart de ses hits sont ré interprétés, avec plus ou moins de succès, c’est du coté de la voix d’Etienne Daho que le bas blesse. En sous régime (par obligation), la plupart du temps, cette voix n’a jamais été taillée pour le live. Peu importe. La légende prend le pas sur tout le reste et le set qui comprend, entre autres, Le Grand Sommeil, Week End A Rome, Comme Un Boomerang (qui donnera lieu à un hommage émouvant à Dani et au dieu Gainsbourg) ou Epaule Tattoo restera comme le grand rendez-vous de ce samedi à Rock en Seine.

    Olivier Kalousdian – FreakShow Magazine

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PRESSE RELATIVE AU DISKÖNOIR LIVE

  • Etienne Daho, avec le live Diskönoir, il confirme son statut d’icône pop – site Orange – 26/11/14
  • Indochine et Etienne Daho partent en live  20 Minutes – 30/11/14
  • Scènes de Noël – Le Monde – 26/12/14
    passage sur Etienne

    De façon atypique, Etienne Daho a enregistré son album, Diskönoir, les 5 et 8 juillet, à la Cité de la musique, à Paris, quelques semaines avant que ne commence réellement sa tournée. Si ses cinq précédents disques « en concert » témoignaient de tours de France triomphaux, l’enjeu, cette fois, était autre. Quelques mois avant cette performance, le dandy rennais avait en effet frôlé la mort à cause d’une péritonite. « En revenant sur scène, je ne savais pas si je pourrais tenir le coup physiquement, confie-t-il. Ces premiers concerts étaient une victoire. » Et cela s’entend. Très électrique, riche en histoires partagées avec le public, ce set rayonnant, consacré à ses grands succès, s’enrichit aussi de duos captés à la Salle Pleyel, avec notamment Lescop et Dominique A.

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    Si le double live 1969 du Velvet Underground figure dans son panthéon personnel, Etienne Daho estime que les albums « en concert » font rarement date. Trop souvent, l’exercice consiste en effet à une autocélébration de masse, essentiellement destinée à des fans qui, après une ou deux écoutes nostalgiques, laisseront l’objet prendre la poussière.

    Stéphane Davet – Le Monde

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  • Live sans os – La Tribune – 10/01/15
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BANDES ANNONCES

Diskönoir Tour

Diskönoir live

London Daho
CLIPS OFFICIELS

Les chansons de l’innocence

La peau dure

La peau dure

En surface
EMISSIONS TELE

Le grand journal
Canal + – 21/11/13

Grand public
France 2 – 23/11/13

Alcaline, l’Instant
France 2 – 03/12/13

C à vous
France 5 – 06/02/14

Alcaline, le Mag
making of

Alcaline, le Mag  (partie)
France 2 – 20/02/14

Entrée libre
« Daho de gamme »
France 5 – 08/05/14

Hep Taxi
RTBF la deux – 30/05/14

L’invité
« L’innocence retrouvée à Montreux »
TV5 Monde – 19/07/14​
PASSAGES TELE

JT 20H
TF1 – 16/11/13

JT 13H
reportage lors de l’enregistrement de l’album à Londres
France 2 – 19/11/13

Grand journal
En surface en live
Canal+ – 31/01/14

Victoires de la musique
La peau dure
France 2 – 14/02/14

Alcaline, le Mag
Le grand sommeil (duo avec Lescop)
France 2 – 20/02/14

JT 20H
« Un retour sur scène plein d’émotion »
TF1 – 06/07/14

Alcaline, l’Actu
France 2 – 24/10/14

JT 19H30
reportage au Cirque royal de Bruxelles
RTBF – 31/10/14

Le 1245
« Une tournée pour savourer »
M6 – 07/11/14
LIVES
concert Pop satori
Tombé pour la France
Cité de la musique – 01/07/14

Week-end à Rome
Etienne rejoint Julien Doré sur scène
festival de Carcassonne – 16/07/14

Il ne dira pas
Koko London – 20/10/14

Des heures hindoues
Koko London – 20/10/14

Réévolution
Brussels Summer Festival – 21/08/15
AUTRES

Etienne évoque son nouvel album
Le Parisien – printemps 2013

interview juste après le concert
Montreux Jazz TV – 14/07/14

London Daho (live du Diskönoir Tour)
Koko Londres – 23/10/14

du 1er au 20 juillet 2014 : festival Days Off  et festivals Diskönoir Tour
du 25 septembre au 20 décembre 2015 : tournée Diskönoir Tour
du 5 juin au 29 juin 2015 : festivals Diskönoir Tour

LES DATES

juillet 2014 – Festival Days Off

mar 1 : Cité de la musique – PARIS – Etienne Daho joue « Pop Satori »
sam 5 : Cité de la musique – PARIS – Etienne Daho « Pop Hits »
mar 8 : Pleyel –  PARIS – Etienne et ses invités –  « Tombés pour la France »

juillet 2014  –  Festivals

ven 11 : Festival de Poupet  –  MALO DU BOIS
dim 13 Festival Musilac  –  AIX-LES-BAINS  COMPLET
lun 14 : Montreux Jazz Festival  –  MONTREUX (Suisse)
mer 16 : Festival de Carcassone, Théâtre Jean Deschamps, Cité médiévale  – CARCASSONNE
ven 18 : Les Nuits de Fourvière  –  LYON COMPLET
dim 20 : Les Vieilles Charrues, scène Jack Kerouac  –  CARHAIX-PLOUGUER

 

DISKÖNOIR TOUR

septembre
jeu 25 : L’Onde  –  VELIZY VILLACOUBLAY COMPLET
sam 27 : Quattro  –  GAP

octobre
jeu 02  : Le Capitole  –  CHALONS EN CHAMPAGNE
ven 03 : Théâtre Sebastopol  –  LILLE COMPLET
sam 04 : Théâtre de Béthune  –  BETHUNE COMPLET
mar 07 : Théâtre du Luxembourg  –  MEAUX
jeu 09 : Salle Ploirel  –  NANCY
ven 10 : Théâtre de Thionville  – THIONVILLE  COMPLET
sam 11 : Espace Dolfus & Noack  –   SAUSHEIM COMPLET
mer 15 : Le Cargö –  CAEN COMPLET
jeu 16 : Théâtre André Malraux  –   RUEIL-MALMAISON  COMPLET
ven 17 : Rockhal  –  ESCH SUR ALZETTE (LUX)
sam 18 : La Laiterie  –  STRASBOURG ANNULE
jeu 23 : Koko  –  LONDRES
jeu 30 : Le Forum  –  LIEGE
ven 31 : Cirque Royal  –  BRUXELLES  COMPLET

novembre
lun 03 au Jeu 06: Olympia  –   PARIS
03/11 : COMPLET
04/11 : COMPLET
05/11 : COMPLET  
06/11 : COMPLET
jeu 13 : Le Silo  –  MARSEILLE  COMPLET
ven 14 : Palais des Festivals  –  CANNES
sam 15 : Le Carré  –  SAINTE MAXIME  COMPLET
mer 19 : Château Rouge  –   ANNEMASSE
jeu 20 : MC2  –   GRENOBLE (38) COMPLET
ven 21 : Théâtre le Rhône  –   BOURG LES VALENCE
sam 22 : Coopérative de Mai  –  CLERMONT-FERRAND
mar 25 : Le 106 – ROUEN   COMPLET
jeu 27 : Le Normandy  –  SAINT LÔ COMPLET
ven 28 : Cité des Congrès  – NANTES  COMPLET
sam 29 : Le Vinci  –  TOURS

décembre
mer 03 : L’Embarcadère  –  MONTCEAU-LES-MINES
jeu 04 : Le Firmament  –  FIRMINY
ven 05 : Le Transbordeur  –  LYON-VILLEURBANNE
sam 06 : Théâtre de Beausobres  –   MORGES (Suisse)
mar 09 : Les Atlantes  –  LES SABLES D’OLONNE
jeu 11 : Paloma  –  NIMES COMPLET
ven 12 : Le Parvis –  TARBES COMPLET
sam 13 : Les Bourdaines  –  SEIGNOSSE
mar 16 : Le Quartz  –  BREST COMPLET
jeu 18 : Le Bikini  –  TOULOUSE  COMPLET
ven 19 : Théâtre Fémina  –  BORDEAUX  COMPLET
sam 20 :  Le Liberté  –   RENNES COMPLET

 

festivals 2015

juin
ven 5 : Les Folies de Maubeuge (La Luna/Espace Sculfort) avec en 1ère partie Perez – MAUBEUGE  ANNULE
dim 7  : Festival Yeah –  LOURMARIN  ANNULE
ven 19  : Francofolies (Metropolis) – MONTREAL ANNULE

juillet
sam 4 : Eurockéennes – BELFORT COMPLET
dim 5 : Festival Beauregard – HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (Caen)
ven 10 : Francofolies (Esplanade St-Jean d’Acre)- LA ROCHELLE
sam 11 : Festival Pause guitare (Base de loisirs à Pratgraussals)  – ALBI
dim 12 : Festival Les Déferlantes (Parc de Valmy) – ARGELES-SUR-MER
mar 21 : Festival de Nîmes (Arènes) – NIMES
dim 26 : Paléo Festival – NYON (Suisse) COMPLET

août
jeu 20 : Festival Cabaret Vert – CHARLEVILLE MEZIERES
ven 21 : Brussels Summer Festival Place des Palais – BRUXELLES
ven 28 : Concert de rentrée (place de la Libération) – DIJON
sam 29 : Rock en Seine – PARIS

LES SETLISTS

setlist concert Pop hits  Cité de la musique  = tracklist du Diskönoir live

Satori thème (intro) – Des attractions désastre – L’homme qui marche – Saudade – En surface – Le grand sommeil – Soleil de minuit – L’invitation – Des heures hindoues – L’adorer – Tombé pour la France – Sortir ce soir – Comme un boomerang – Le premier jour – Epaule tattoo – La peau dure – Ouverture – Les chansons de l’innocence – Bleu comme toi

de la tournée

Satori thème (intro) – Des attractions désastre – Le baiser du destin – L’homme qui marche – Saudade – Un nouveau printemps – En surface – Le grand sommeil – Les torrents défendus – Soleil de minuit – L’invitation – Comme un boomerang – Tombé pour la France – Sortir ce soir – Le premier jour – Epaule tattoo – Bleu comme toi – La peau dure
rappels : Ouverture – Les chansons de l’innocence – Il ne dira pas – Des heures hindoues – Week end à Rome (a capella avec le  public)
bonus : Duel au soleil (à Lille) – à nouveau Des attractions désastre (Olympia 6/11) – Chelsea girls (duo avec Philippe Pascal) (Rennes)

festivals 2015

Satori thème (intro) – Des attractions désastre – Saudade – Jungle pulse – Réévolution – La peau dure – Le grand sommeil – Soleil de minuit – L’invitation – Week end à Rome – Duel au soleil – Il ne dira pas – Comme un boomerang – Tombé pour la France – Sortir ce soir – Le premier jour – Les chansons de l’innocence – Epaule tattoo – Bleu comme toi

LES MUSICIENS

Mako : guitare & choeurs
Alexis Anerilles/Jean-Louis Piérot : claviers & choeurs
Marcello Giuliani : basse & choeurs
Philippe Entressangle/Matthieu Rabaté : batterie
François Poggio : guitare & choeurs

Diskönoir Tour – recueil photographique d’Anaïs Callens

photographies de Pierre René-Worms

L’invitation

Soleil de minuit

 

quelques photos du live on a tour bus

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Apiam photos diaporama ici

Vous êtes l’auteur d’un des clichés publiés sur le site et vous ne désirez pas qu’il y figure ? Contactez-moi et il sera supprimé.

Life on a tour bus…la tournée dans les yeux d’Etienne…

contenu bientôt en ligne

13 septembre
préparatifs et répétitions

Difficile de choisir les chansons définitives pour le show. Nous en essayons plein avec des ordres différents pour trouver le bon équilibre entre nouvel album et albums précédents. Voici une de mes tentatives d’ordre. Pas encore ça.

Etienne

On the road again ! Première journée de répétition pour Etienne et les musiciens.

26 septembre
concert du 25 septembre (première) à Vélizy

Première hier soir, enfin. Les Visconti cartonnent en première partie.

Malgré l’impatience, le trac et les petits aléas de première que les musiciens et moi sommes les seuls à ressentir, nous sommes portés par un plaisir pur, prêts pour la suite.

Etienne

29 septembre
concert du 27 septembre à Gap

Deuxième concert à Gap. Nous traversons la France aller et retour. 11 heures de bus. La région est sublime, ciel et soleil d’été. La salle est pleine, il fait chaud, je renonce a mettre mon col de prêtre. Nous essayons une nouvelle setlist. Peaufiner sans cesse. Le public est avec nous, l’ambiance festive, nous sommes en nage. Beau concert pour nous tous. A la sortie une avalanche de mots doux, de sourires. Retour Paris. Je fais DJ set dans le bus.

Etienne

5 octobre
concerts des 2 octobre à Châlons, 3 octobre à Lille et 4 octobre à Béthune 

photo Laurie Holzer

Avec ces trois dates enchaînées nous avons vraiment l’impression de rentrer véritablement dans la tournée et de trouver nos marques. La première date a été annulée deux fois, donc j’ai une petite appréhension qu’il y ait un empêchement de dernière minute, mais le show est nickel et le public dément, vraiment à fond avec nous. Le concert de Lille se passe dans un théâtre sublime, là où j’ai joué pour la première fois dans cette ville. Le théâtre Sébastopol. Tout de suite pendant les balances, la sensation que le show va être intense et particulier. Ariel Koenig ouvre en première partie devant un public chaleureux. Puis c’est la folie pendant une heure quarante cinq. Edith Fambuena nous fait une visite surprise et nous rejoint sur scène. Ce concert restera longtemps dans nos mémoires. Bethune le lendemain dans un magnifique théâtre. Très bon souvenir d’y être déjà venu lors du « Kaleidoscope Tour » à l’époque de « Eden ». Nous sommes portés par un public incroyablement attentif aux nouvelles chansons et hyper réactif aux standards. Des sourires, des mots d’amitié, le bus est cerné au moment du départ. Emouvant.

Etienne

9 octobre
concert du 7 octobre à Meaux

Après la folie furieuse du nord, nous nous retrouvons dans ce joli petit théâtre de Meaux. L’acoustique pendant la balance est vraiment difficile. Emmanuelle notre ingénieur du son de scène est de retour et fait des miracles. Le public assez timide au début, se lève sur «Saudade» pour ne plus se rasseoir et la salle se transforme en véritable disco. Mako m’a offert l’album de Smokey Robinson «Quiet Storm» en vinyle. Alexis, notre clavier, ressemble à Smokey, c’est confondant.

Etienne

12 octobre
concerts des 9 octobre à Nancy, 10 octobre à Thionville et 11 octobre à Sausheim

Semaine de quatre concerts, assez intense. La salle Poirel de Nancy est absolument sublime, mais impossible à sonoriser correctement. Tout est archi fort. Nous nous battons tous contre cette acoustique rebelle, heureusement portés par un public dément qui m’offre la plus belle et longue ovation et ce, seulement après la deuxième chanson. Frisson. Thionville. Bonne acoustique, nous retrouvons nos marques. J’ai un peu perdu ma voix hier tant j’ai du forcer, mais après deux chansons, le plaisir pur et ma voix reviennent. Le public est attentif pendant la première partie du show qui présente le nouvel album et des titres un peu obscurs, puis se lève à partir de Boomerang pour ne plus se rasseoir. Belle soirée et public hyper chaud. Nous célébrons ce concert dans le bus qui nous ramène à l’hôtel à Metz. J’apprends que la salle de la Laiterie de Strasbourg est en travaux car le plafond s’effondre et qu’ils annulent tous les concerts, dont le notre. C’est la déprime, d’autant qu’avec la tournée marathon que nous faisons, les dates que nous leur proposons pour revenir jouer, ne leur conviennent pas. C’est minant.
Dernier soir de la semaine à Sausheim et apothéose. Le public est juste fantastique. Retour en bus, 7 heures de route. arrivée à Paris à 6 heures du mat. Nous sommes exténués, mais heureux.

Etienne

ps: Photos avant de monter sur scène et dans mon dressing room avec le T shirt Ferrari acheté à Pise et qui fait des envieux.

18 octobre
concerts des 15 octobre à Caen, 16 octobre à Rueil-Malmaison et 17 octobre à Esch-sur-Alzette

La salle de Caen, le Cargo est vraiment géniale. L’acoustique et l’accueil sont parfaits.
Ce soir nous donnons un show compact devant un public qui nous porte haut. Retour dans ce théâtre que j’adore à Rueil. Contrairement à nos attentes, le public, rajeuni depuis mon dernier passage ici, se lève dès les premières chansons et le show devient magique, très festif. Puis longue nuit de bus pour aller au Luxembourg. Je fais mon petit Dj set disco soul. Ça a secoué dans le bus toute la nuit. Très mal dormi, gorge irritée par les concerts qui s’enchaînent et la clim, inévitable partout. La Rockhal à Luxembourg est construite dans un complexe d’usines rénovées et c’est esthétiquement sublime. La salle est bourrée, public très rock. Le show est électrique et nous nous donnons à fond. Gros succès. Cela nous console un peu de l’annulation de la Laiterie à Strasbourg. J’adore le groupe, l’équipe. La tournée la plus heureuse depuis mes débuts. Célébration, bus de nuit et arrivée à Paris à 6 heures du mat. Pas dormi. Zombie intégral. Repos avant Londres.

Etienne

24 octobre
concert au Koko à Londres 23 octobre

A lire en écoutant « Give my love to London » de Marianne Faithfull
http://www.youtube.com/watch?v=enx53AUmKQ4

Avant de partir, j’écoute les mixes de « Diskönoir », le live enregistré cet été à la Cité de la musique. Vraiment bien, sachant que ce concert était le premier que nous faisions depuis des lustres. Nous avons déjà ce son de groupe, très compact. Ma voix est souvent très rauque, mais il y a une bonne énergie et une pure émotion. A ce moment là je me demandais encore si je serais capable physiquement de remonter sur scène. La pochette dont la photo a été prise au French House de Londres par Richard Dumas est sublime. J’ai dans les mains ce petit carnet sur lequel je prenais des notes pour écrire les textes du dernier album. Si on regarde attentivement l’image, il y a un détail très étrange, une présence. Francis es-tu là ? L’artwork de Leslie David est magnifique, très art déco.

Je pars la veille pour une promo locale et pour accompagner la sortie de l’album. En prenant le train, beaucoup de bons petits signaux….. Je fais la couverture du journal de l’Eurostar et il y a franchement mieux pour passer inaperçu. Sous ma photo le titre « You need to be profoundly frivolous ». Yes maaa!!!!!!

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Le jour J, j’essaie de rester calme toute la journée, même si je suis rongé par le trac. Le concert est sold out. Je pense à adapter notre show à Londres ou les concerts sont plus courts, mais finalement je ne change rien, car j’aimerais immortaliser les chansons du dernier album et aussi l’exhumation de ma petite chérie « Il ne dira pas ».
Ce concert dont le titre est « LondonDaho » est filmé par Antoine Carlier et enregistré pour une diffusion sur Arte. Cela se rajoute à mon trac, car le soundcheck est assez difficile et je ne m’entends pas suffisamment pour bien chanter.
Je ne sais pas quelle langue choisir pour communiquer pendant le concert. Même s’il y aura une grande majorité de français, j’opte tout de même pour l’anglais. Je prépare tout un tas de choses à dire, que je ne dirai finalement pas. Je ne le sens pas. Je dirai finalement des idioties du style « La dernière fois que je suis venu chanter à Londres j’étais encore un très jeune homme….J’avais 45 ans. Ah ah so funny, hein? Je dédie « Les torrents défendus » à William Burroughs et « Des heures hindoues » à Francis Bacon.

La salle est absolument sublime. Anciennement appelée le Camden Palace, je la connais bien pour avoir vu un tas de concerts mythiques et aussi pour y avoir fait des fêtes délirantes. Plus une place. Le public est hyper chaud et le concert vraiment mortel, passe en un éclair. Dès les premiers coups de cymbales, c’est parti, même s’il me faut trois morceaux pour me chauffer et oublier les caméras. Je suis porté par le public et par les musiciens. Je les regarde pendant le show. J’adore ces mecs. Nous sommes étrangement soudés par un lien très fort.

Après le show fête chez mon ami Jérôme Pijon au restaurant « Oui madame », qui crée pour l’occasion un cocktail « L’innocent Daho » qui arrache violemment la tête. Puis toboggan au club La Culotte, qui porte vraiment bien son nom. DJ set ambiance disco club 54. Je m’endors aux petites heures du jour… Pendant tout le séjour j’ai en tête la chanson du denier album de Marianne « Give my love to London ». « Dance by the lights of the moon, boys, dance by the lights of the moon »

Retour à Paris, peu dormi mais sur un nuage.

Etienne

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1er novembre
concerts au Forum à Liège le 30 octobre et Cirque royal à Bruxelles le 31 octobre

Petite descente après l’euphorie londonienne. Hâte de reprendre le tour. Nous partons à Liège en train. A notre arrivée à Liège, nous sommes accueillis par une vingtaine de personnes qui nous attend déjà. Comment connaissaient-ils l’heure de mon arrivée, le numéro de la voiture ? Mystère !!!!!! 
Le théâtre de Liège est superbe. Ce soir et demain soir, c’est Perez qui ouvre le show. J’adore sa nouvelle chanson «Une autre fois». http://www.youtube.com/watch?v=WKGTMZ31ZL8
Je l’observe des backstages pendant qu’il joue, avec la conviction qu’il va devenir grand. 
Nous montons enfin sur scène. Le public est chaud. Plaisir pur. A la sortie, nous sommes encerclés par environ cent cinquante personnes qui me font une haie d’honneur et m’applaudissent. Une sortie mémorable. Je n’en reviens pas. Emotion. Puis voiture jusqu’à Bruxelles ou je dors ce soir. Je suis mort de faim et épuisé en arrivant, mais impossible de trouver le sommeil. J’aurais du ressortir.

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Après avoir dormi 14 secondes, je pars à la salle à 15h, car je dois faire une ITW pour la télé. La salle du Cirque Royal est une vraie merveille. A la balance, chose rarissime, le son est parfait, ce qui me rassure pour ce soir. J’essaie de me reposer avant le show, car je suis explosé. 
Nous avons récupéré un tourbus pour la journée. Je m’aperçois à de menus détails qu’il s’agit du tourbus de Marianne Faithfull, ce que me confirme le chauffeur. Etrange, non? Je m’allonge mais ne réussis pas à m’assoupir. L’heure du show arrive enfin, avec l’agréable sensation que ça va être bien. Le concert est fantastique. Osmose entre le public chaud bouillant et nous. Son impeccable pour nous. A l’after show je suis rejoint par des amis, mais aussi, j’ai la surprise de voir François Marry et Les Atlas Mountains, dont j’adore «La fille aux cheveux de soie», leur nouvelle chanson clippée par Antoine Carlier.
http://www.youtube.com/watch?v=BeRt9Zsq8No.
Il y a aussi le groupe Aline, qui vient de finir leur album produit par Stephen Street (The Smiths, New Order, Morrissey, Blur…). Retour en bus où je fais découvrir au groupe l’album de Moodoïd. Cette chanson est démente.
http://www.youtube.com/watch?v=Iwfv-zBoOJg.
Nous arrivons à Paris à quatre du. Fracassés. Juste deux jours avant cette folle semaine à l’Olympia.

Etienne

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9 novembre
concerts à l’Olympia du 3 au 6 novembre

C’est à l’âge de 8 ans que je suis allé pour la première fois à l’Olympia. Ma tante Sonia, qui sera là le premier et dernier soir, m’y avait amené en matinée voir Petula Clark en 1965. Ma première salle parisienne fut aussi l’Olympia en 1985. Depuis, malgré les pressions diverses et variées, je choisis toujours d’y revenir. C’est en quelque sorte « chez moi ». S’y installer et poser nos valises pendant ces quatre soirs est un bonheur géant. Les trois jeunes femmes new yorkaises de Au Revoir Simone, dont le plus grand fan est David Lynch, complètent harmonieusement l’affiche. Tous les soirs en ouverture du show, avec leur musique hypnotique et barrée, elles charment leur monde. Comme sur la version album, elles viendront nous rejoindre tous les soirs pour chanter « Les Chansons de l’Innocence » en version disco kitsch. Pour les rappels, je change ma tenue de curé et enfile une veste Presley glam en fil d’or créée par Hedi S. Deux autres invités amis, le dernier soir, comme à la Cité de la Musique, Edith Fambuena (Saudade) et Jean-Louis Piérot (La Peau Dure). Le premier soir est électrique. Nous aurons quelques soucis de son qui seront réglés dès le deuxième soir. Le public s’est beaucoup rajeuni depuis la dernière tournée et beaucoup me voient pour la première fois. Les soirées vont crescendo. Le public me fait un accueil démentiel. Tous les soirs ce plaisir fou avec peut être un petit pic le 5. Le 6, cauchemar, je me réveille avec une angine carabinée. Plus un son et la sensation d’avoir des lames de rasoir dans la gorge. Je vis avec le spectre des annulations de l’année dernière et l’idée de devoir annuler un show me met dans une panique intégrale. Panique jusqu’à 18h ou on me fait un shoot de cortisone qui me fera chanter, sans que personne ne s’ aperçoive de rien. J’ai affreusement mal, mais dès que je mets le pied sur scène, j’oublie tout, je ne souffre plus. Je me laisse porter par la chaleur précieuse de ce public incroyablement enthousiaste.

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En général, j’arrive à l’Olympia à 16h. Soundcheck avec les musiciens, puis je chauffe ma voix, je fais des étirements, je dine léger et je me prépare lentement. A 20h, je vais présenter Au Revoir Simone et je reviens m’habiller dans ma loge en attendant fébrilement le moment de rentrer sur scène. On entend le public gronder, embrassades avec le groupe, on se souhaite un bon show, puis c’est parti pour deux heures de pop songs enchainées en trombe dans des salles blindées. Après le show, nos familles, amis et médias, viennent nous saluer. C’est à la fois hyper fatiguant, car nous sommes vidés et affamés, mais aussi hyper bon. C’est probablement quelqu’un qui m’a serré la main ou léché le museau qui m’a refilé cette angine archi salope. Les risques du métier. 

Ces nouvelles Olympiades ont été de sublimes moments d’euphorie. Inoubliables. Toute l’équipe s’est surpassée. Je n’ai quasiment pas fermé l’oeil de la semaine. La pleine lune, il parait. J’ai la sensation avec cette tournée et cet album, que je vis un chapitre nouveau. Beaucoup d’enthousiasme de la part de tout le monde. Beaucoup veulent revenir. La sensation d’être redécouvert en quelque sorte. Beaucoup de gens nouveau et aussi des amis du passé qui réapparaissent. 

J’ai quelques jours off vont me permettre de me soigner et d’attaquer la seconde partie de tournée dont le rythme et le routing sont assez sauvages. Très hâte de retrouver mes frangins et ce bon vieux bus.

Etienne

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17 novembre
concerts des 13 novembre au Silo à Marseille, 14 novembre au Palais des Festivals à Cannes et 15 novembre au Carré à Sainte-Maxime

Mon âme soeur Elli pour la vie m’a envoyé un sms qui va devenir mon mantra quotidien « Profite d’être toi ». Et à chaque seconde je réalise combien il est cool d’être moi, d’être vivant, de faire ce que j’aime, de recevoir tout cet amour tout le temps et d’en profiter consciemment.

Les jours qui ont suivi ces Olympias ont été assez pénibles. Grosse descente, car le méchant virus que l’on m’a salopement refilé est devenu bronchite et otite. Je garde le lit, exsangue.
Départ pour Marseille. Je suis encore faiblard mais trop excité de recommencer. Le Silo est une salle sublime, qui me rappelle un peu Pleyel dans son architecture. Edith nous rejoint. Sa mère et son frère sont là. Les gars du groupe Aline ont aimé le show de Bruxelles et veulent revenir.

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J’adore jouer à Marseille. Toujours d’excellents souvenirs. Je stresse en peu, car je sais que ma voix n’est pas complètement là. Je tousse et me mouche abondamment, ni vu ni connu entre les chansons. Le public est archi hot, nous sommes transportés. Thierry Suc qui est là ce soir, me dit qu’il n’a jamais vu un public aussi enthousiaste à Marseille. Je suis heureux.

La presse du matin est super bonne. Dans le bus qui nous amène à Cannes, nous nous passons tous le journal. La date de Cannes était la plus redoutée de la tournée, car contrairement aux autres villes complètes, les locations étaient assez faibles. Pourtant ce soir, le palais des festivals est plein à craquer. L’acoustique est vraiment parfaite et nous donnons un concert ou nous nous faisons vraiment plaisir. Le public assez sage au début, se lève peu à peu et nous fait un triomphe. Insomniaque depuis le début de la tournée, je fais enfin ma première vraie nuit. Bonne presse encore qui arrive avec le plateau du petit dej. Mako m’a offert le premier album de The Impressions, le groupe de Curtis Mayfield, en vinyle. Je ne l’avais pas.

Il y a de sérieuses intempéries. Sur le trajet qui nous amène à Ste Maxime, nous sommes surpris de voir des surfeurs sur la côté cannoise. La salle de Ste Maxime est assez petite, mais l’acoustique y est parfaite. Il règne presque une ambiance vacances. Nous donnons un des meilleurs shows de la tournée. Je me sens complètement rétabli, ce qui est hyper cool pour faire ce show très physique. Le public est très mélangé. Des dizaines de petites filles sont là, devant la scène, chantent quelques chansons par coeur et me réclament « Week end à Rome ». Je n’en reviens pas. Rencontre avec des aficionados très sweet et retour Paris. 13 heures de bus. La belle aventure se poursuit.

Etienne

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24 novembre 
concerts des 19, 20,21, 22 novembre à Annemasse, Grenoble, Bourg-lès-Valence et Clermont-Ferrand

L’album « Diskönoir » est arrivé chez moi ce matin et j’emporte des exemplaires pour les distribuer à toute l’équipe. L’arrivée d’un nouvel album est toujours un moment incroyablement magique auquel je ne m’habitue pas. La pochette est superbe, art déco, designée par Leslie David et la photo est de nouveau signée par mon ami Richard Dumas. Nous l’avons shootée au French House de Londres. Il y a comme le fantôme de Francis Bacon qui hante cette image. J’ai dans les mains le carnet ou je note mes idées de chansons. Si l’on regarde bien, il y a un détail très étrange. Je vous laisse trouver…. L’enregistrement a été fait le 5 juillet à La Cité de la musique. Notre tout premier concert après toutes mes péripéties. L’émotion et la tension de la première fois sont palpables. Très émouvant pour moi. Le son est net et précis. L’énergie et le tracklist sont sensiblement différents de ce que nous faisons aujourd’hui. Le concert enregistré à Londres et qui fera l’objet d’un film et d’un documentaire, diffusés sur Arte, sera identique aux concerts que nous donnons actuellement.

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Semaine de quatre concerts d’affilée. La saloperie que j’ai attrapé à l’Olympia ne me lâche pas et me gêne toujours un peu. Premier show d’ouverture à Annemasse. Message de Debbie Harry avant de monter sur scène. Bon présage. Le public est beau, réceptif, friendly. Il ondule tout le temps et connait les paroles par coeur, même celles des nouvelles chansons. Au moment de chanter « Il ne dira pas » un garçon me sort la pochette de ce 45t en vinyle. Puis lorsque j’attaque « Week end à Rome », il sort une édition japonaise ultra rare de l’album « La Notte, La Notte »…Belle et cool soirée.

Nous traversons des paysages sublimes pour arriver à Grenoble. La salle a une acoustique fabuleuse et j’ai l’impression que nous y donnons l’un des meilleurs concerts de la tournée. Public hyper hot. Après le show nous nous retrouvons à l’hôtel pour boire des verres et évoquons l’aventure magique de la tournée du « Condamné à mort ». Jeanne me manque. Je l’appelle au réveil.
A midi, crêperie démente avec le groupe avant de prendre la route pour Bourg-lès-Valence.
Ambiance euphorique dans le bus, conduit par Scotti notre bus driver génial. Le théâtre de Bourg les Valence semble être au milieu de nulle part et ne laisse pas du tout présager que ce concert sera mémorable. Le public est phénoménal et nous fait un triomphe. Les fans qui m’attendent à la sortie sont au delà du sweet. Puis voiture avec mon ange gardien Alexis pour dormir à Vienne.

Ce matin, beau soleil d’un été indien sans fin. Voiture pour nous rendre à Clermont-Ferrand. Coopérative de Mai. J’adore cette salle. Dans les loges, tout une iconographie de Serge G. Pochettes d’albums et photos de lui dans ma loge. Lorsque l’on a bien connu les gens, il est toujours difficile de se confronter à la mythologie qu’ils suscitent. Edith nous rejoint pour jouer « Saudade » et Perez qui est de plus en plus envoutant sur scène, assure la première partie. Le public est encore hyper chaleureux. Concert puissant, fluide. Apothéose d’une semaine fantastique et petit nuage. Après le concert, nous nous retrouvons tous au bar de la salle pour célébrer cette belle semaine.

Etienne

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2 décembre
concerts au 106 à Rouen le 25 novembre, au Normandy à Saint-Lô le 27 novembre, à la Cité des Congrès à Nantes le 28 novembre et au Vinci à Tours le 29 novembre

Une semaine fantastique. Premier concert à Rouen au 106. La salle est sublime et l’infrastructure, l’accueil sont parfaits. Le son est un peu inquiétant au soundcheck, mais impeccable, dès que nous attaquons le show. Le public est très chaud et le concert magique. La semaine commence bien. Jérôme Soligny est venu me voir. Il m’offre le nouveau 25cms vinyle de Bowie, « Sue ». Son livre « Writing on the edge » est la lecture parfaite pour accompagner cette tournée. 

Le 26 est off. Je m’exile en solo à Granville, histoire de voir la mer et respirer un peu. Laurie, notre ange gardien, m’a offert les « Lettres » de Koltès. Renversant. Fantabulous.

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Je rejoins tout le monde à St-Lô ou nous jouons le soir même au Normandy. Ce soir, Auden, seul avec sa guitare, ouvre la soirée. Beau succès pour lui. La salle très rock est parfaite pour le show. Nous sommes un peu serrés sur scène et les lumières très proches de nous, nous donnent l’impression de jouer dans un sauna. Nous sommes en nage. Concert fantastique, public fabuleux. Je signe deux albums vinyles de « La Notte, la note ».. pour deux enfants nés la veille. Coincidence?. Après le show, Nicole Medjeveski, ex compagne de feu Thierry Haupais, l’homme qui a découvert Marquis de Sade et moi même, entre autres, vient me retrouver avec Cathy Sève, dernière compagne de Thierry et responsable de la production dans les premières années Virgin. Elle me remet une bande de mon premier single inédit, « Cow Boy ». Sur la boite, il est marqué « Daho Jr ». Emotion. Cette période et cette tournée me reconnectent sans arrêt avec un passé avec lequel je me réconcilie sans cesse. L’innocence retrouvée, peut être. Je constate que les choses que l’on écrit, finissent par se matérialiser.

Nantes, Cité des Congrès. Grande salle intimidante et très belle. AV ouvre en première partie et fait un carton. Ils reprennent une de mes premières chansons « On sf’ait la gueule ». Vraiment bien. Très touché. 

https://www.youtube.com/watch?v=Gzz_qVG4MbY
https://www.youtube.com/watch?v=K3Gq5vjQNI8

Nous sommes portés par un public hyper chaleureux. Le concert est top. Thierry Alexandre , bassiste de Marquis de Sade est dans la salle. Il m’a accompagné au tout début et je lui dédie la nouvelle version de « Il ne dira pas ». Après le show, je retrouve backstage ma famille et des amis d’enfance. Je vois leurs yeux qui brillent. 

Tours, Le Vinci. La salle est proche de celle de Nantes, donc pas de réadaptation brutale. Le public est incroyablement chaud dès le début, y compris pour les nouvelles chansons ou les titres plus confidentiels. Le concert passe en deux secondes et termine en apothéose une semaine démente. Pleins d’amis passent nous voir dans le bus après le show. Le public se masse autour du bus et nous fait des signes, nous envoie des baisers. Quelques uns montent, me disent leur plaisir que leur procure le show. Vraiment sweet. 

Puis retour en bus, un peu de temps entre nous. Arrivée à Paris à 3 heures du mat. Crash de deux jours avant de reprendre la semaine prochaine.

Etienne

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9 décembre
concerts  à Montceau-les-Mines le 3 décembre, à Firminy le 4, à Lyon Villeurbanne le 5 et à Morges le 6 décembre

L’hiver est enfin là, rassurant pour décembre. Le rythme de la tournée est fatigant et les troupes commencent à se désintégrer. La semaine risque d’être contrastée entre des théâtres classiques et la salle de Lyon, totalement aux antipodes. François à mal au bras, aux dents, Mako à la grippe et il est moribond avant d’entrer en scène, j’ai mal à la gorge…Quatre concerts d’affilée cette semaine. Il va falloir tenir. Pierre Alexandre Vertadier, mon manager, vient nous visiter pour doper le moral des troupes. Le théâtre de l’Embarcadère de Montceau-les-Mines est très cosy. Voire un peu trop. Le public est scotché aux fauteuils et seuls quelques fans hardcore se lèvent au péril de leur vie. J’observe Mako du coin de l’oeil. Il a des vertiges mais il va vaillamment tenir jusqu’au bout. La manche est lente à gagner, mais nous arrivons à tous les faire danser et à faire un gros succès. Une bonne soirée pour nous tous.

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Le Firmament de Firminy est une grande salle aux structures métalliques. Le son au soundcheck est un peu angoissant, mais dès que nous attaquons, ça sonne d’enfer. Je suis déconcentré par quelqu’un qui me filme avec un flash lumineux et je rate « Le grand sommeil ». Je ne sais pas comment je me débrouille, mais j’anticipe de plusieurs mesures et je vois tous mes petits camarades en pleine panique. Impossible de me rattraper jusqu’à la fin de la chanson. Je me sens hyper mal de m’être planté, surtout sur un titre que je pourrais chanter en dormant, justement. Pourtant le concert est super. Ca joue vraiment bien et je chante bien. C’est super agréable. Là aussi, comme hier, le public est assez réservé. Toutes mes interventions tombent à plat. C’est déstabilisant, mais j’ai tout mon temps. Le show est vraiment bien, le public finit par se laisser apprivoiser et finalement nous fait un beau triomphe. Je décide à l’arrache de rejouer « Le grand sommeil » sans me tromper cette fois. Le public apprécie. Je vais pouvoir dormir tranquille. Pourtant en rentrant je regarde les news et j’apprends que le policier du NYPD qui à tué Eric Garner, pour avoir vendu des cigarettes à la sauvette est relaxé. Les images de ce pauvre homme qui se fait sauvagement étrangler me hante toute la nuit. Insomnie. 

Arrivée à Lyon. J’adore cette ville et je pourrais rester des mois dans cet hôtel. Vieux fantasme de vivre à l’hôtel, avec presque rien. La salle du Transbordeur est parfaite pour notre show. Une bonne salle rock, public debout. Nous sommes près les uns des autres et nous jouons mieux lorsque c’est le cas. Syl Apollinaire et son groupe très cool, ouvre le show. Il se taille un beau succès mérité. Ici un lien pour sa video « Trampoline » :
http://vimeo.com/86793536
Thierry Suc nous fait une visite surprise et vient accompagné de l’exquise Géraldine Pailhas. Yan Wagner que j’adore est là aussi pour faire un DJ set avant et après le show. Bonne surprise. Ici un lien pour visionner sa reprise de « Some Velvet Morning » reprise de Lee Hazzlewood et Nancy Sinatra. Il chante comme un dieu.
https://www.youtube.com/watch?v=EOKR5j74uIY

Le show est dinguissime pour nous sur scène. J’étais passé l’été dernier à Fourvières et c’était tellement magique, que j’avais une petite appréhension que ce soit moins fort cette fois ci. Mais nous sommes encore portés par une énergie phénoménale et un public brûlant. Du plaisir pur. Certainement l’un des concerts de la tournée le plus puissant. Ce soir c’est la fête des lumières. Difficile de rentrer à l’hôtel en voiture et nous finissons à pied. Dans la rue, la beauté partout. 

Ce soir nous sommes au théâtre de Beausobres à Morges en Suisse. Super théâtre aux fauteuils jaunes, très seventies. Le public de ce genre de théâtre est réputé difficile. Les spectateurs sont souvent des abonnés. Pourtant, a part quelques spécimens sans âge, qui aveuglés et assourdis, s’enfuient dès les premières chansons, le public se lève, chante, danse et nous fait un triomphe. La présence de Marie Laforêt met la salle en émoi. L‘émoi se prolonge backtage avec les musiciens et moi même. Elle fait une grande entrée en me disant « Bon, c’était très, très moyen », puis éclate de rire. Elle a aimé. Ca me touche beaucoup. Elle rayonne, très drôle et chaleureuse. Elle est accompagnée par des amis qui nous prennent en photo. Des images défilent « Master class », son époustouflante interprétation de Callas au théâtre (vu 4 fois), « Plein Soleil » (vu 25 fois), et puis ses chansons folk et pré-world, pionnière en la matière jusqu’à la fin des sixties, sa beauté glacée à la télé, puis très drôle et chic, un peu perchée… Tout cela me revient d’un coup. Je vais voir des choses sur Youtube. Je tombe sur une télé live ou elle chante « L’amour de Moy » , chanson du XV ème siècle et ou elle s’accompagne à la guitare. Des aigus d’une pureté absolue. Je n’avais pas oublié ce passage.
https://www.youtube.com/watch?v=ZPwo17CKYBI 
Et puis ça aussi, plus pop.
https://www.youtube.com/watch?v=YFeoX4NNdJM
Une fin de semaine archi parfaite. Retour en bus. Ca secoue. Du mal à dormir. Deux jours de coma à Paris. 

Etienne

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16 décembre 
concerts des 9, 11, 12 et 13 décembre aux Sables d’Olonne, Nïmes, Tarbes et Seignosse

Avant dernière semaine. Avant de partir, je récupère le nouveau 45t vinyle de « Soleil de Minuit » pour les musiciens. J’aime beaucoup cette photo de Julien Mignot, faite pour la série de couverture du Metropolitan. Comme pour l’album live, l’artwork art déco est exécuté par Leslie David. Superbe, je suis très content. Nous arrivons sous un soleil très doux. Belle lumière qui fait du bien. Nous sommes à deux pas de la mer.
Je remplis mes poumons de ce bon air. J’en ai bien besoin, je suis inréveillable aujourd’hui. Totalement zombiesque, sensation de flotter dans l’espace. Le Théâtre des Atlantes est superbe. La vibe est bonne. Dès les premières notes, nous sommes portés par un public incroyablement chaleureux. Le concert est dément et semble trop court. Gros succès. L’ami de Damien Bertrand, Yannick, venu voir le show avec ses enfants, m’offre un très beau vinyle rouge de Morrissey. En rentrant à l’Hôtel, je tombe sur un documentaire passionnant sur Julian Assange, mais je suis épuisé et tombe dans un profond sommeil.

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Dans la précipitation de mon départ, j’ai oublié ma carte d’identité à Paris. Je ne peux pas prendre l’avion pour rejoindre Nîmes, la prochaine étape. Je rentre donc à Paris en train et repars à Nîmes en train, ce qui me gâche un jour off, dont j’aurais bien eu besoin. Les musiciens me manquent. Je n’aime pas voyager sans eux. La salle de la Paloma est vraiment démente. Nevche assure la première partie et se taille un bon succès. Il me dédie sa superbe chanson « Marseille » https://www.youtube.com/watch?v=osUR1n1k7_U.
Touché.
La salle est blindée et le public super chaud. Ca commence bien, puis je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond. Il y a des sautes de niveaux sur les instruments. Au bout de quatre chansons on me passe le message qu’il y a un bug sur la console de façade et qu’il faut l’éteindre et la rallumer. Je dois expliquer au public, hyper patient et gentil que l’on doit s’arrêter cinq minutes. Nous retournons backstage.
Je suis effondré. Après cette interruption, le show repart en trombe et tout se termine bien. Après le concert, je retrouve Serge Bergli qui a filmé le concert de 2001, « Le Tour de l ‘été sans fin », avec cette belle « Ouverture » si chère à mon coeur https://vimeo.com/114617155 mais aussi une émission belge spéciale et rare, à l’époque de l’album Eden, avec la plupart des titres de l’album filmés. Il y aussi mon ami Bertand Fèvre, qui vient avec son jeune fils. Bertrand avait réalisé « Tant pis pour l’Idaho ». Il prend quelques photos et son fils filme 25 ans après son père, « Le grand sommeil » avec son téléphone portable. Le clip de Bertrand avait été très dérangeant et suggestif pour l’époque. Pudibonderie stupide. https://vimeo.com/114616217
Bertand me rappelle que j’avais failli perdre un oeil pendant le tournage. Un des pompiers qui me lançait de l’eau avec une lance, me l’avait envoyé dans l’oeil. Nous avions du interrompre le tournage le temps que je retrouve la vue. L’artiste Lule photographie les musiciens sur un trampoline. Je me prête au jeu, mais je suis frustré d’avoir été trahi par la technique. Je suis perfectionniste et obsessionnel. Tout le monde me dit « Ce n’est pas grave, c’était bien, le public comprend ce genre de choses… » Je rentre à l’hôtel et malgré qu‘il soit superbe, ruminations, tranchage de veines. J’espère que le public merveilleux de Nîmes nous pardonnera.

Trajet Montpellier Tarbes en voiture. Une trotte. Le théâtre du Parvis. Superbe, mais comme c’est un public d’abonnés souvent âgés, qui ne laissent pas de places pour les fans, je suis un peu inquiet. Dès notre arrivée sur scène, les premiers rangs témoignent leur gêne, trop de lumières, trop fort, certains quittent le premier rang. Ouh là là…Ca va être sportif. Quelques kamikazes se lèvent pour danser. Et là, ça devient surréaliste. Le public assis râle, une jeune fille debout au premier rang se fait bousculer par un spectateur qui ne voit pas la scène. La fille l’envoie bouler, sa femme lui balance de l’eau. Mon sang ne fait qu’un tour. J’interviens et calme l’histoire. J’ai la rage. Je m’accroche et me donne à fond pour retourner la vibe et que ce show reste une fête, mais l’incident a calmé les plus téméraires. Je vais les chercher très loin et le concert devient subitement vraiment festif. Paradoxalement, nous avons à la fin une des ovations les plus chaudes de toute la tournée. Pari gagné, je suis content. Les retours sont bons. L’hôtel est superbe. Crash.

Bus avec les musiciens pour rejoindre Seignosse. La salle est top et juste en face de la mer. Avec une partie de l’équipe nous allons sur la plage profiter de la lumière et du bon air. Tout le monde y va de ses photos. Beau moment. Des aficionados amis m’offrent le dernier Bowie en vinyle et des friandises pour la route. Super cute. La salle est blindée. Public jeune et bien chaud. Deux heures de pur plaisir, de visages confiants, de corps qui ondulent. C’est sexy. J’aime chaque chanson du show. Je n’arrive pas à m’en lasser alors que nous jouons depuis le mois de juillet. Toujours la même émotion, le même plaisir. Je dois par contre éviter de plus en plus les regards coquins de François pour éviter tout départ de fou rire. Finir cette semaine avec un concert comme celui-ci nous met dans une belle euphorie. Cette semaine a été fatigante. Bus de retour. 12h de route. Super tape cul. Nous arrivons à Paris à 9h du mat fracassés. J’ai du mal à imaginer qu’il ne reste qu’une semaine. Je ne veux pas y penser.

Etienne

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26 décembre 
concerts des 16, 18,19 et 20 décembre à Brest, Toulouse, Bordeaux et Rennes​

Dernière semaine. Ce matin je prends l’avion pour Brest. Je reçois un message de Debbie Harry qui est aussi à l’aéroport. Elle jouait avec Blondie hier soir à Paris. Dans la salle d’attente pour Brest, bonne surprise, je retrouve Antoine Carlier et Thomas Robin qui viennent filmer des moments de cette semaine pour le documentaire pour Arte. En arrivant à la salle du Quartz, plein de souvenirs me reviennent en mémoire. La dernière fois que j’étais ici, c’était pour « Le condamné à mort » avec Jeanne Moreau. Souvenirs merveilleux et drôles avec le recul. La colère de Jeanne qui ne voulait pas dormir à Roscoff et faire de la route après le concert, car il y avait une tempête de neige. La chute que je lui ai évitée dans un escalier et qui aurait pu lui être fatale. Frémissement d’horreur rétroactif. Edith est là pour la semaine et intervient tous les soirs sur « Saudade ». Ce soir j’ai le trac. Ma voix commence à fatiguer avec ce rythme et sais que le public ici est difficile. Pourtant la salle est chaude et nous porte haut une fois de plus. Le concert est nerveux. Les musiciens sont vraiment des tueurs. Nous commençons bien la semaine. Après le concert je retrouve Mars mon ancien bassiste. Joie de le revoir. Il m’offre une version hand made de son nouvel album « Bienvenue dans l’espace ». Miossec est aussi venu nous voir. Je l’aime beaucoup, mais il y a trop de monde backstage pour communiquer.

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J’aperçois aussi Christophe Mevel et Cyril Pansal des HF 90. Au moment où j’ai chanté « Il ne dira pas » je leur ai adressé une dédicace spéciale pour avoir repris génialement et intégralement mon premier album « Mythomane ». On me remet aussi une enveloppe avec des photos de moi, pré Mythomane, dans une fête foraine à Rennes. A l’intérieur, un petit mot. J’appelle, reconnection. A l’hôtel un documentaire dément sur les couples mixtes de soldats noirs américains et de femmes allemandes pendant la dernière guerre. Le discours de Martin Luther King me retourne toujours. Pourtant ce qui s’est récemment passé avec Eric Garner, montre que l’évolution en la matière n’est que superficielle. C’est flippant.
Avions Brest Paris et Paris Toulouse. Travel day et jour off ultra bienvenu à Toulouse.
Le lendemain nous jouons au Bikini. J’adore cette salle. Le patron Hervé est hyper accueillant et chaleureux. Marc Desse qui assure la première partie m’offre son album en vinyle. Il y a dessus cette chanson que j’adore « Ma fiancée ».https://www.youtube.com/watch?v=1-DA841pgsw

Le concert est dément. Salle debout et public ultra chaud. Le concert passe en deux secondes. Inoubliable. Backckstage, je retrouve celui à qui je dois beaucoup, Hervé Bordier. Il a créé les Transmusicales et c’est lui qui m’a poussé de force sur la scène des Trans en 1980. C’est vraiment là que tout a commencé pour moi. Laurie me remet une enveloppe. A l’intérieur, une lettre d’un de mes amis d’enfance, François. Avec Benoît, son frère jumeau et moi, nous nous sommes fabriqués dès le plus jeune âge, un bagage culturel qui nous a façonné pour la vie. Sa lettre me met en joie. Bien entendu et c’est tout lui, même pas un numéro de téléphone pour pouvoir le joindre. C’est à la fois un oubli (?) sublime et c’est aussi frustrant de ne pas pouvoir l’appeler. Il y a aussi ce disque dans l’enveloppe. Une compilation du Velvet Underground, pochette avec la bouteille de Coca, qui est le disque d’origine, que nous écoutions en boucle, avant de pouvoir nous procurer celui avec la banane de Warhol. https://www.youtube.com/watch?v=CrRVaYF-O4U
Cette tournée ne cesse de me reconnecter avec le meilleur de mon passé , comme pour annoncer un cycle nouveau. Après le show, Hervé le patron, nous invite à prendre un verre, mais je me connais. Je sens que je peux vraiment glisser ce soir et il reste encore deux concerts importants à assurer. Je file à l’anglaise.
Les musiciens me manquent. Nous partons en bus tous ensemble à Bordeaux. Nous avons un nouveau chauffeur, suite à un incident survenu à Seignosse. Le chauffeur, gêné par les fans qui entouraient le bus et aussi par l’absence de lumière, a embouti un stand de débit de boissons, sans que les musiciens et moi, à l’intérieur du bus, nous en rendions compte. Arrivée à Bordeaux et direction le théâtre Femina, ou nous sommes superbement accueillis par Yohann. C’est Fandor qui assurera la première partie et qui se taillera un beau succès. Fandor m’offre un 45 tours hand made et ses albums. Pour rendre hommage à la pochette de mon album « La Notte, La notte ».. , le groupe porte une marinière sur scène. Une délicatesse vraiment super sweet. https://www.youtube.com/watch?v=YIWvYGgpP-U&spfreload=10

Le théâtre est très beau, mais à la balance, le son nous fait craindre le pire. Trauma de Nancy. Damien Bertrand et moi n’en menons pas large.Mais dès les premiers coups de cymbales, on sent que le show va être dément. Tout est d’une fluidité incroyable et il règne une ambiance de fête. Nous avons une ovation dès le premier titre et cela jusqu’à la fin du show. Vraiment l’un des meilleurs souvenirs de la tournée. Nuit à Bordeaux. j’aurais préféré prendre le bus de nuit avec les musiciens, mais si je ne dors mal dans le bus, le show à Rennes s’en ressentira.
Pour arriver à Rennes, nous devons prendre deux avions. Le Paris Bordeaux est en retard. Je commence à m’angoisser. Je regrette de ne pas avoir pris le bus. Heureusement le Paris Brest est aussi en retard et nous arrivons ras les fesses à choper la correspondance.. Enormes turbulences et petit avion à hélices. Trop de stress de ne pas arriver à temps à la balance. Alexis me calme. Je n‘ai pas eu le temps de manger quoi que ce soit depuis ce matin. J’arrive à Rennes rincé et affamé. Petite pause avant le soundcheck. La salle du Liberté est très grande. C’est là ou on remettait des prix aux écoliers quand j’étais enfant. J’avais eu deux prix deux années de suite pour avoir été 3ème toute l’année. Il y a une grande effervescence autour de ce concert et ça me met une grosse pression. En plus il y a famille, profs, amis d’enfance, amis musiciens à la dent dure, exs, etc.. Trac. Trac Trac. Le soundcheck se passe bien. Nous sommes rejoints par Philippe Pascal pour répéter « Chelsea Girls » de Nico. C’est lui qui a eu cette belle idée. Nico est une partie de notre lien, de notre culture commune.https://www.youtube.com/watch?v=IBj_uN7j1MQ
C’est un moment intense de faire ce duo avec lui. En une répétition, c’est plié. Avant le show, toute l’équipe se retrouve pour boire du champagne et fêter cette fin de tournée. Personne n’a l’air d’avoir envie de croire à cette fin. Je n’ai pas non plus envie de me laisser engloutir dans des émotions nostalgiques avant ce show. Laurie à ramené le double vinyle de « Diskönoir » pour le faire signer à tout le monde. Il est superbe. Cette photo de Richard Dumas est une tuerie. Ce soir le groupe de Frank Darcel, Republik, ouvre le show et remporte un bon succès. Retrouver Frank est un moment fort. https://www.youtube.com/watch?v=H11mgK_Uft4

La salle est blindée. Le public vraiment dément et chaleureux, bouge comme les vagues de l’océan. Au moment des rappels, Philippe Pascal vient me rejoindre sur scène. Stupeur dans la salle. Le moment est rare et inattendu. Nous attaquons la chanson. Je l’observe, spectateur du moment. Il a toujours eu cette magie magnétique. Un moment symbolique inoubliable pour moi. Avoir à la fois Frank Darcel et Philippe Pascal, 30 ans après Marquis de Sade, sur la même scène, est un genre d’exploit. Nous allons ensuite tous célébrer cette soirée à l’Ubu ou je retrouve tous mes proches, les musiciens et l’équipe technique. Une partie de la scène rennaise est là. Outre Philippe Pascal et Frank Darcel, il y a Dargelos (Les Nus), Dominic Sonic, Sergeï Papail (Frakture), Daniel Paboeuf, Xavier Géronimi, Jean Louis Brossard, Béatrice Macé des Trans, etc… Lou Lesage, toujours aussi sublime, fait un super DJ set, mais tout le monde reste agglutiné au bar. A trois heures du mat, le bus repart à Paris. Avec les musiciens, nous avons du mal à réaliser que c’est fini. Nous continuons sur la lancée et arrivons à Paris en ayant dormi 14 secondes. Je récupère toutes mes affaires, vêtements de scène, valises, cadeaux (entre autres le super bouquin de photos Negative de Chris Stein, un album de titres des Ramones choisis par Morrissey, le vinyle de « Space Oddity » de Bowie, etc…merci merci merci à tous). Tout le monde part dans tous les sens, on ne se dit pas au revoir ou à peine. Pudeur. Dans le taxi, je me rappelle mes inquiétudes concernant ma santé au moment où l’on m’a remis la liste des dates de la tournée. Un cinquantaine de concerts? La France au pas de charge dans tous les sens? Mon corps allait-il tenir après mon « Truc »? Et puis concert après concert, chaque date fut une véritable victoire. Je suis à la fois heureux d’y être parvenu et désorienté. Ah, on ne repart pas lundi? ?????

Etienne

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23 décembre
le mot de la fin d’Etienne sur le Diskönoir Tour 2014

Bye Bye Diskönoir !!!!!
Merci merci merci à toutes celles et tous ceux qui sont venus nous rejoindre pendant cette folle tournée. Des souvenirs lumineux, inoubliables grâce à vous. Amour.

Etienne

27 juin 2015

Nous y sommes enfin. Tous les 6 à réarranger, retailler, préparer les chansons des shows de juillet et août. Les doigts d’une main , Mako, Marcello Giuliani, François Poggio et deux nouveaux musiciens par rapport à la précédente tournée: Matthieu Rabatté à la batterie (Album Réévolution, Réévolution Tour,…) et Jean -Louis Piérot (Album Corps et armes, Les chansons de l’innocence retrouvée, Tournée Paris Ailleurs, Tour martien…). La tension et l’excitation montent.

Etienne

9 juillet 2015
festivals Les Eurockéennes (Belfort) et Beauregard (Hérouville Saint-Clair) les 4 et 5 juillet

photos Matthieu Rabaté et Ouest France

Grisé par les bonnes vibes du Diskönoir Tour et des festivals de l’été dernier (entre autres Les vieilles Charrues, Fourvières, magique…), j’ai annoncé à la surprise des personnes avec lesquelles je travaille, que je voulais refaire une tournée des festivals cette année. Soit. Me voici donc à nouveau sur les routes, avec mon groupe adoré (Mako : Guitare, Marcello Giuliani : Basse, Matthieu Rabaté : Batterie, François Poggio : Guitare, Jean-Louis Piérot : Claviers) et une équipe technique vraiment parfaite et sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Damien Bertrand au son et Yossi Dehri pour les lumières. J’ai voulu un show basé sur des titres au tempo rapide et majoritairement des tubes. J’ai ajouté Jungle Pulse, Duel Au Soleil et Réévolution que j’adore jouer et qui me semble tellement d’actualité.

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Première étape, les Eurockéennes de Belfort. C’est le premier concert après six mois d’interruption, la programmation peut drainer un public qui ne s’intéresse pas à moi (il y a la bagatelle de plus de 40 000 personnes) et il fait 45 degrés au pied de la scène. Un défi qui ne déplait pas. Le show commence doucement. La chaleur est quasi insoutenable. Le public s’étend à perte de vue, c’est vraiment impressionnant et nous porte. Le groupe est fort, soudé. Puis au bout de la troisième chanson, le show prend son rythme de croisière, crescendo, pour finir en beau succès. Pari gagné. Puis 11h de bus de nuit pour regagner Hérouville. Ces trajets sont tuants, je n’arrive pas à dormir.

Crash dans un hôtel ou je récupère vaguement mes heures de sommeil. J’arrive sur le site au moment ou Django Django joue. Je les adore. Il a plu toute la journée et le soleil se lève timidement.

Le public (25 000 personnes) hurle d’impatience. Une clameur énorme monte lorsque nous arrivons sur scène.Il y a une belle lumière de soleil couchant. Puis pendant une heure, nous déroulons le show en trombe. Le public est majoritairement hyper jeune et chante par coeur toutes mes chansons. C’est très fort. Après le show, festoyage de rigueur et rentrage à Paris en bus. Nous arrivons à Paris à 4 heures du mat. Fracassés.
Etienne

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14 juillet 2015
Francofolies La Rochelle, Pause Guitare à Albi et Les Déferlantes à Argelès-sur-Mer concerts des 10, 11 et 12 juillet​

Semaine de trois concerts d’affilée avec l’avantage que nous prenions nos marques et améliorons le set. Désavantage, la grande fatigue due aux longs trajets en bus. Nous arrivons à la Rochelle. Je n’y ai pas joué depuis 1993 ou je partageais l’affiche avec Dutronc. J’ai un mélange d’excitation et d’appréhension. Je suis très attendu et les Francofolies sont un lieu de concentration de tout le showbiz parisien, prêt à vous massacrer en cas de faux pas. Bon signe, lorsque j’arrive, Je vois Rone et François Marry. Je suis hyper heureux de les voir. Repos l’après midi à l’hôtel ou j’essaie en vain de dormir. Antoine Carlier est venu prendre quelques images de scène pour le documentaire qu’il prépare sur moi. Le climat est bon, pas trop chaud, pas comme la semaine dernière. L’accueil est dingue, mais bizarrement, je ressens que le show à du mal a décoller. Week end à Rome, seul sur le proscenium, en duo avec le public, me donne la chair de poule. A partir de ce moment, le show est déroulé tambour battant par le groupe, impeccable. Les lumières de Yossi Dehri sont magiques. En sortant de scène, j’apprends que la console de façade à eu une panne sur la première moitié du show, avec des interruptions de son. Gérard Pont à l’air content, mais pour moi c’est la déprime. Tout le monde se donne tellement de mal pour que tout soit parfait et nous sommes bêtement piégés par la technique. Très frustrant malgré des réactions enthousiastes, comme celles de Gérard Manset que je respecte infiniment. Damien Bertrand qui fait le son est aussi miné que moi. Mon manager Pierre Alexandre Vertadier, relativise, très pragmatique. Il a raison. Nous nous consolons les uns les autres dans le bus qui nous amène à Albi. 11 heures de route.

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Je lis une nouvelle bio sur Dusty Springfield et ça me donne envie de tout réécouter. Je dors vaguement jusqu’a Albi. L’hôtel est démentiel et je demande à y passer la nuit pour être certain de bien dormir. L’accueil à Albi est inimaginable de gentillesse et de coolerie. Que des bonnes ondes. Pierre Alexandre m’envoie la presse de la veille qui est très bonne. Les journalistes ont compris que le problème technique n’était pas de notre fait. Je décide de changer la setlist. J’enlève « Satori thème » qui ne fonctionne que s’il fait nuit à cause des lumières et rajoute Duel au soleil. Ca semble très bien. Je monte sur scène à l’heure ou le soleil se couche et la lumière est sublime. Même s’il fait très chaud, le concert est fluide, énergique et passe en une seconde. Le groupe est très puissant et soudé. Le public danse et chante avec nous. Devant, des visages amis, connus. Le bonheur. Il y a de la séduction dans l’air. Nuit à Albi.

Départ à 8 heures du matin pour Argelès. J’adore cette région. Je pourrais m’y installer. Idem, l’accueil des organisateurs est très chaleureux. Les musiciens vont faire un tour en bateau et se baigner, mais je n’y vais pas. Ma journée est conditionnée par le moment ou je dois monter sur scène et je n’arrive pas à faire quoi que ce soit d’autre. J’ai besoin de me préparer, de chauffer mon corps, ma voix, de préparer LE moment ou je monte sur scène. C’est quasi religieux pour moi. Et puis laisser monter les choses jusqu’au climax, sans en faire des tonnes, sans bla bla inutile. Fournaise. Ce soir, comme hier, c’est une fête. Le public chante et danse avec moi. C’est beau à voir. Euphorisant. Nous rentrons à Paris direct après le concert. 12 heures de bus à refaire le concert, la vie…être ensemble avec ces gars que j’adore. Mentalement, je récapitule cette fantastique année sur les routes. Ce Diskônoir Tour insensé.

Etienne

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24 juillet 2015
Arènes de Nimes – concert du 21 juillet​

Je rejoins les musiciens à la gare de Lyon. Nous allons à Nîmes en train. Heureux de les retrouver. Je modifie la setlist car le show ce soir est plus long que d’habitude. Nous n’avons pas joué depuis une semaine, il n’y aura pas de balance son et il fait plus de 40 degrés. Pour vous donner une idée, cela équivaut à entrer en costume dans un sauna. Des tas de raisons de s’angoisser. Je suis logé dans un hôtel sublime ou je me repose de ma courte nuit. Tout TS3 et Pierre Alexandre sont là pour m’accompagner ce soir. Avant de quitter l’hôtel, je passe un moment avec Joan Baez qui m’apaise. Je la trouve sublime. Je viens de voir un doc sur son parcours. Je repense au couple artistique qu’elle forma avec Dylan, tous deux magnifiques activistes, amoureux de la liberté. Le doc passe sur Arte samedi soir, 25 juillet à 22h20. http://www.arte.tv/guide/fr/042212-000/joan-baez.

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Perez joue ce soir. Son album sortira enfin à la rentrée. J’ai toujours rêvé de jouer dans cet endroit. Dès que je rentre sur scène je suis saisi par la beauté du site. Le public est chaud. Devant moi les étoiles…. Je suis en nage en quelques secondes. La sueur me pique les yeux, je ne vois plus rien. Comme nous n’avons pas fait de balance, j’ai du mal à trouver mes marques au début. Je m’entends mal mais je passe outre, porté par un public très chaud. Le show est très festif et passe en deux secondes. Beau succès. Nous planons.

Etienne

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31 juillet 2015
Paléo Festival à Nyon – 26 juillet

Nous nous retrouvons à la gare de Lyon direction Genève pour jouer au Paleo ce soir. Après la canicule de Nîmes, il pleut des trombes à Nyon. De la boue partout. Il y a ce soir une espèce d’excitation palpable. Nous sommes impatients de monter sur scène. La pluie ne se calme pas. La dernière fois que nous avions joué à Nyon, il y avait eu un orage phénoménal pendant mon concert. C’était très beau et le public était tout de même resté. Dès les premiers coups de cymbales du « Satori thème » d’ouverture, nous sentons que le show va être puissant, festif. Le public est là, chaud malgré la pluie. Sur scène, nous ne formons qu’un. Le show passe à toute allure. Gros succès.

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Le festival clôture sa saison ce soir et fête ses 40 ans d’existence. Pour célébrer cet anniversaire, il y a un feu d’artifice magnifique. Nous festoyons backstage. Heureux. Réveil à 6h30 pour reprendre le train pour Paris. C’est le dernier concert du mois et nous allons nous manquer. Rendez vous à Charleville le 20 août.

Le festival clôture sa saison ce soir et fête ses 40 ans d’existence. Pour célébrer cet anniversaire, il y a un feu d’artifice magnifique. Nous festoyons backstage. Heureux. Réveil à 6h30 pour reprendre le train pour Paris. C’est le dernier concert du mois et nous allons nous manquer. Rendez vous à Charleville le 20 août.

Etienne

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24 août 2015
20 août au Cabaret vert à Charleville-Mézières, 21 août au Brussels Summer Festival à Bruxelles​

3 semaines sans jouer et l’angoisse de ne plus savoir comment affronter la scène. Reprovoquer ce drôle de déclic qui fait que l’on fabrique une zone d’inconscience qui permet de se montrer devant des milliers de gens. La veille, j’ai organisé à la hâte une petite répétition chez moi, histoire de se remettre les chansons en tête. Nous répétons avec Matthieu, François et Marcello. Et je retrouve la bonne et rassurante impression de l’unité du groupe. Nous nous retrouvons à la gare de Lyon sous une pluie battante pour prendre le bus pour Charleville Mézières. La ville d’un de mes héros d’enfance, Arthur Rimbaud. A notre arrivée, nous avons, chose rarissime, la possibilité de répéter pendant une heure et de retrouver nos marques. Heureux de retrouver l’équipe, les musiciens et Laurie, mon personal guru. Il a beaucoup plu et il y a des flaques de boue partout. Mais au cours de l’après midi le soleil réapparait. Dément. Le trac est monté tout l’après midi doucement et sûrement. Au moment de monter sur scène j’ai les jambes coupées. Il y a plus de 20 000 personnes. J’attaque « Satori thème » et la magie opère. Je me laisse porter par un public très chaud. Je retrouve ce plaisir inexplicable d’être sur scène et de partager ces moments suspendus. Depuis le début de la tournée, je joue presque tout le temps avec Christine and the Queens mais je ne l’ai pas encore rencontrée. Les organisateurs de concerts ont considéré que l’association des deux faisait une bonne affiche et effectivement ça fonctionne très bien. Elle est vraiment sweet et je suis content de la rencontrer. Elle me dit qu’elle est fan de moi mais qu’elle est trop timide pour venir me parler. Ce soir je dors sur place. Je retrouve à l’hôtel des amis qui ont fait le voyage de Paris pour venir me voir. Je me sens bien.

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Au réveil le temps est sublime. Alexis qui est mon ange gardien me conduit en voiture de location jusqu’à Bruxelles. Les musiciens sont déjà sur place. L’endroit ou nous jouons est exceptionnel de beauté. J’ai l’intuition que ça va être bien. Avant moi il y a un groupe que j’adore, Girls In Hawaï. J’avais déjà joué avec eux aux Vieilles Charrues l’année dernière et je les avais rencontrés. Je suis content de les revoir. Leur show est vraiment mortel. Je joue tard ce soir mais je suis content de pouvoir jouer la nuit ou les projections et les lumières de Yossi prennent toute leur dimension. J’ai constaté que le public se laisse davantage embarquer si on joue de nuit. Il y a d’après ce que l’on me dit, 20 000 personnes qui dansent chantent et me font un triomphe. Le son de Damien et Cédric est nickel. C’est grisant. J’ai toujours adoré jouer en Belgique et j’ai un très bon rapport avec le public belge. Nous célébrons ce succès backstage avec l’équipe, le groupe, quelques amis et médias qui semblent avoir beaucoup aimé le show. Puis retour à Paris en bus. Arrivée à 5h du mat. Plus que deux concerts avant la fin de cette aventure. Je ne veux pas y penser.

Etienne

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31 août 2015
concert de rentrée à Dijon, le 28 août, Rock en Seine à Saint-Cloud (Paris) le 29 août

Nous nous retrouvons gare de Lyon pour partir à Dijon, avant dernière date de la tournée. Je ne me suis pas reposé et plus je suis fatigué, plus j’ai le trac. C’est la mairie qui organise ce concert de rentrée. Dès mon arrivée, on m’annonce qu’un groupe qui s’oppose à un projet immobilier de la mairie, à placardé partout des affiches de moi qui prétend que je soutiens leur cause et que j’annule mon concert par solidarité avec eux. Une vidéo qui me montre interviewé par un renard avec une fausse voix (entre nous je trouve la vidéo assez désopilante), est également mise en ligne. Tout cela crée une espèce d’agitation des communicants pour informer que je n’annule pas le concert. Il fait une chaleur de brute et après une balance rapide je pars me reposer à l’hôtel ou il faut être diplômé ou au moins avoir un mode d’emploi pour comprendre comment on éteint, allume les lumières, comment marche la douche, etc…Ce soir le concert est gratuit et nous jouons sur une place sublime. Il y a aussi The Shoes que j’aime beaucoup (ils avaient remixé deux versions de « Amoureux Solitaires » pour moi) et aussi Club Cheval. La place est noire de monde et la chaleur est suffocante. Il y a de l’électricité dans l’air et le show est très énergique. Le public, très chaud, danse et chante avec nous. Gros succès. La réalisatrice Stéphanie Vasseur me retrouve à l’hôtel et me propose un premier rôle dans son prochain film. C’est la pleine lune. Il y a des lumières bleues et rouges dans la chambre que je n’arrive pas à éteindre. Je n’arrive pas non plus à trouver le sommeil. Plein de scenaris catastrophe se bousculent dans ma tête pour le concert de demain. Caaaalme, caaaaalme….

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Après une nuit de 10 secondes je me réveille et avance mon billet de retour, espérant rentrer un peu chez moi pour dormir avant le concert. A la maison, je m’allonge mais me retourne dans tous les sens. Alexis vient me chercher et nous partons à Rock en Seine. Voir l’équipe et les musiciens va me détendre un peu. Dès mon arrivée, je m’aperçois que je joue sur la scène ou j’avais vu Blondie l’année précédente. J’ai aussi la même loge que Debbie, qui, signe mystique, m’envoie un message au même moment. Il fait très très chaud. Nous jouons tôt à 19h45, avant les Libertines. Mrzyk et Moriceau ont fait une affiche qui me représente. Profil paysage époque « Corps et Armes » et perché sur mon nez, un animal chimérique. Un dahu, peut être. Ca me plait beaucoup.

Je me prépare lentement. je chauffe ma voix, fais des échauffements pour occuper cette attente.

Pierre Alexandre est là, rassurant. On vient nous chercher. Nous nous rendons à la scène en mini bus. L’attente est insupportable. Enfin c’est l’heure de monter sur scène. Dès mon arrivée sur scène, grosse ovation. Il y a un monde fou, c’est impressionnant. Dès les premiers coups de cymbales, je sens que ça va être puissant. Le show dure 60 minutes et j’ai la sensation qu’il dure 2 secondes. Le public est fantastique et nous porte du début à la fin du show, chantant, dansant. Sensation de planer au dessus de la foule, alors que le soir descend sur Paris. Gros succès. Grand et beau moment pour nous. Backstage, je retrouve ma famille et des amis qui ont tous aimé le show. Nous festoyons avec les musiciens mais il y a tellement de monde que je les perd. Je les aime vraiment comme des frères. Je dis au revoir aux membres de l’équipe qui ont été fantastiques. Georges, Laurie, Damien, Yossi, Cédric et tous les autres… C’est la dernière et je ne voulais pas y penser jusqu’à maintenant. Je la joue détaché. J’ai horreur des adieux.

Etienne

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