- 4 mai 1985 : mini album 4 titres
- 2000 : cd édition 7 titres
- 18 novembre 2016 : sortie dans la Deluxe Remastered Collection
ALBUM 4 TITRES & TEXTES
Les textes sont retranscrits avec la très aimable autorisation d’Etienne. Encore merci à lui.
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques / Be bop la vie c’est n’importe quoi / C’est la fête, c’est psychedélique, me demande pas c’que j’fabrique / Je te répondrais n’importe quoi, j’en sais rien
Chorus
Dum di la, je m’étourdis, ça ne suffit pas / A m’faire oublier que t’es plus là / J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas / Si tu r’viens n’attends pas qu’au bout d’une corde mon corps balance
Be bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne / Je crois bien que j’f’’rais n’importe quoi / Pour te voir cinq minutes encore à Sables d’or près des dunes / Je te raconterai n’importe quoi, ce sera bien
Dum di la, je m’étourdis ça ne suffit pas / A m’faire oublier que t’es plus là / J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas / Si tu r’viens n’attends pas que je sois tombé pour la France
L’air sera tiède et léger / Comme tu aimes
Et si tu ne le comprends pas / Très vite tu me reconnaîtras / Car moi je deviendrai méchant / J’épouserai une tourmente / Pour te faire mal et te faire froid
L’air sera désespéré comme ma peine
Et si pourtant tu nous oublies / Il me faudra laisser la pluie / Le soleil et les éléments / Et je te quitterai vraiment / Et je me quitterai aussi
L’air ne sera que du vent / Comme l’oubli
Oh, Arnold Layne, it’s not the same / Takes two to know, two to know / Two to know, two to know / Why can’t you see Arnold Layne, Arnold Layne… / Don’t do it again
Now he’s caught a nasty sort of person / They gave him time doors bang chain gang he hates it
Oh, Arnold Layne, it’s not the same / Takes two to know, two to know / Two to know, two to know / Why can’t you see Arnold Layne, Arnold Layne… / Don’t do it again
Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé
Sous les tam-tams du yé yé yé / J’f’rai du ram dam je me connais / Oui à Sing-sing je finirai / J’ai un coupe-coupe à cran d’arrêt
Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé
Sous les tam-tams du yé yé yé / Fais un flashback au temps passé / Est-ce que t’entends c’que j’te disais / Je suis fou fou, fou de t’aimer
Non, rien n’aura raison de moi / J’irai t’chercher ma Lolita / Chez les Yé-Yé, yé yé
ALBUM CD 7 TITRES & TEXTE
album
+
Toutes ces photos déchirées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ / Edie s’efface…
Des lettres éparpillées dans la chambre allumée / C’est un désordre qui ressemble à un départ
Edie s’endort tout en serrant très, très fort / Contre sa joue, un souvenir de Corfou
C’est un silence qui ressemble fort à un départ
Dedi, dedicated to baby, Edie, dedicated to Edie S.
Patch up my heart (version anglaise de Tombé pour la France)
Tombé pour la France La ballade d’Edie S. sorti le 29 avril 85 |
Tombé pour la France La ballade d’Edie S. (2e pochette) |
- Best – 05/85
Etienne Daho, dont l’ascension gigantesque étonne tout le monde et d’abord lui, nous offre enfin un nouveau titre, « Tombé pour la France » (Virgin), et une fois encore, il met dans le mille et conforte son maillot jaune ; cette production, ce son, cette voix maintenant familière, c’est LE son du moment. La face B, amis en cuir noir, se nomme « La Ballade d’Eddie S. ». Miss Sedgwick fut l’égérie de Warhol et une amie du Velvet Underground, et Daho est champion du monde de Velvetitude, même qu’il est invité à dîner chez Nico ! Ça vous la bouche hein ! En plus, la ballade est très jolie, voire Gainsbourienne.
- Aux armes etc. – Rock & Folk – 05/85
« Tombé pour la France » (Virgin)
Cahin-caha, ce sera Daho. Pas exactement mon dada, je le dis, mais tellement poli qu’à ce charme, je me rends, amadoué. Ceci est à l’évidence (et qu’on mesure un peu ça !) français, de tradition comme de diction. Ça ne sort pas de Rockville, déjà ! Bleu-blanc-rock, c’est un très moche drapeau ! Maigres troupes, encore plus maigres idéaux ! De la décapilotade d’avant-gardes d’hier et d’avant-hier (60’s et 70’s Punks) en lutte contre des plagiaires de vedettes obsolètes (Trust, Téléphone)… pas exactement brillant.
A la diète donc ! C’est du Daho qu’il nous faut. Dix, vingt ans peut-être ! C’est du travail ! Discrètement marquée new wave (synthetic-athletic-exotic, mecanic) et à inflexions « nègres », la musique est de son époque. Elle n’écorche pas, tout juste si elle séduit !… On la distingue si on s’en donne la peine : deux, trois détails attachants, guère plus. C’est tout l’art pop, ça ! Pas donné à tous ! Les textes sont joliment navrés, d’une élégie à Edie Sedgwick, la sublime, au timide chantage au suicide de « Tombé… », ballade à Sables d’Or près des dunes, et il faut penser Gainsbourg (le baffouillage des sens, le retrait) et Larbaud, pour la grâce inquiète. Elégant de part en part, le morceau bien… pour la France, s’entend. - Cercles privés – Best – 08/85
- Synthé chez les yé-yé – Journal de Genève – 10/08/85